La lutte contre la corruption ne stagne pas sous Patrice Talon. Mieux, elle connait une avancée notoire. Invité de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, hier dimanche 3 décembre 2017, Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a reconnu les mérites du gouvernement en la matière.
Manassé AGBOSSAGA
C’est Jean-Baptiste Elias qui le dit. La lutte contre la corruption connait une avancée remarquable à l’ère du régime du Nouveau départ. De passage sur Radio Bénin hier dimanche, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a, sans détour, reconnu les efforts du gouvernement de Patrice Talon en la matière. « Nous faisons un bilan assez important et assez intéressant. Depuis le 8 décembre 2016 à ce jour, il y a eu beaucoup de choses qu’on a pu mettre en place », se réjouit Jean-Baptiste Elias.
Revenant sur les raisons de sa satisfaction, le président de l’ANLC a, dans un premier temps, cité l’adoption en novembre 2016 du Système national d’intégrité par le gouvernement de la Rupture.
A en croire Jean-Baptiste Elias, ce système proposé par Transparency international repose sur 13 piliers pour un meilleur accompagnement des Partenaires techniques et financiers au budget national.
Ensuite, Jean-Baptiste Elias a salué l’organisation de la Journée nationale de la gouvernance, les 15, 16 et 17 juin à Agoué. Cette journée qui a connue la participation de 146 délégués avec à la clé une forte présence du gouvernement a permis de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour réduire la corruption à défaut de l’éliminer, précise t-il.
Et là-dessus le président de l’ANLC se réjouit du respect par les membres du gouvernement de l’une des recommandations, notamment celle liée à la déclaration de patrimoine à l’entrée et à la sortie du gouvernement. De 16 ministres à avoir faits leur déclaration de patrimoine au 30 juin 2017, tous les 21 se sont soumis à cette exigence, confie Jean-Baptiste Elias.
Outre l’adoption du Système national d’intégrité et l’organisation de la Journée nationale de la gouvernance, le président de l’ANLC met aussi dans la galerie des avancées, les différents audits et les dossiers Libercom, Cnss,…
Si cet aveu donnera du sourire aux alliés du régime, il ne manquera pas, par contre, de renforcer le désamour entre les détracteurs du régime et lui. Lui à qui on dit être « dans la sauce rupturienne » depuis son élection à la tête de l’ANLC.
Wao !!!!!!!!