Sur la radio nationale: Jacques Ayadji se contredit
On connaissait le fais ce que je dis, mais ne fait pas ce que je fais. Mais depuis ce dimanche 28 janvier 2018, on connait le fais ce que je me suis promis de ne pas faire. Son inventeur : le néo homme du couvent Jaques Ayadji.
Manassé AGBOSSAGA
Reçu sur l’émission ‘’90 min pour convaincre’’ de la radio nationale, le directeur général des infrastructures a battu le record de la contradiction. Interrogé sur la situation qui prévaut à l’aéroport de Tourou, sur le port sec d’Allada, les reformes portuaires et autres, Jacques Ayadji a dévié ses questions, prétextant qu’elles ne sont pas de son ressort.
Egalement interpellé sur l’opération des casses et de l’indemnisation des populations par un auditeur, l’ancien farouche syndicaliste a refusé de répondre à cette question, soulignant qu’il n’allait pas tomber dans « l’irresponsabilité ».
A ce moment là, l’ami sincère de Célestine Zannou a rappelé qu’il était au couvent depuis sa nomination au poste de directeur des Infrastructures. Dans cette logique, Jacques Ayadji s’est réfugié derrière son « obligation de réserve » pour échapper aux questions des journalistes et de l’auditeur.
Mais si Jacques Ayadji s’est rappelé de son obligation de réserve et de ses compétences pour fuir certaines questions, cela n’a pas été le cas sur la question de la Cour constitutionnelle.
Interrogé sur la question de la démission d’un membre de la Cour constitutionnelle, le directeur des Infrastructures, qui à cet instant a oublié son soi-disant obligation de réservé, n’a pas trouvé le ministre de la Justice Joseph Djogbénou plus compétent que lui pour répondre à cette question. Avec une inspiration sans limite, le directeur des Infrastructures a attaqué une institution de la République, crachant au passage sur Théodore Holo. Du moins à demi-mot.
Pour lui, les décisions prises par les sages de la Cour constitutionnelles tendent à désacraliser la République.
Loin de son commentaire, il est évident qu’en quelques minutes Jacques Ayadji vient de nous inventer ‘‘je fais ce que je me suis promis de ne pas faire’’.
C’est dommage !