Candide Azannaï : Un « imperturbable et ingénieux philosophe » selon Narcisse Tomèty

Simon Narcisse Tomèty ne tari pas d’éloges envers Candide Armand-Marie Azannaï. Et ce, en dépit des derniers aveux  du président du parti Restaurer l’Espoir sur sa pratique de la fraude électorale. Tout en condamnant le recours à la fraude lors d’une élection l’Institutionnaliste a, après ses révélations,  dit toute son admiration pour i l’ex ministre délégué chargé de la Défense nationale de Patrice Talon, le décrivant comme un « imperturbable et ingénieux philosophe ». Lisez son témoignage.

« L’imperturbable Candide : un philosophie ingénieux
Notre compatriote Candide AZANNAI a levé un coin de voile sur
l’ingénierie de la prédation de la souveraineté nationale au Bénin.
En effet, seul le peuple est dépositaire de la puissance supérieure de
l’Etat appelée la souveraineté. C’est pourquoi seul le peuple peut
déléguer à ses élus une partie de cette puissance par les urnes et
seul lui peut encore calmement les chasser du pouvoir par les urnes
quand ils ne méritent plus sa confiance. C’est arrivé déjà et ça
arrivera encore.
Voler des suffrages du peuple est un acte de haute trahison.
Vigilance, car le vol de suffrage est un métier pour certains
politiciens. Ils vous diront que c’est un décret signé de Machiavel
qui est encore en vigueur au Bénin. Ce type de vol l’est avant,
pendant et après toute élection.
Le vol de suffrage est une attitude de gens qui ne peuvent faire la
politique que par la tricherie et toute sorte de pollutions de la
cité. Qui ne sait que polluer ne peut que produire des actes toxiques
et de haine. Les vices en politique commencent par cette forme de
saleté institutionnelle et de vacuité d’éthique.
Allez, vite vite, les brigades anti-vols de souveraineté du peuple.
Nous remercions monsieur AZANNAI d’avoir donné cette alerte précoce car ils se connaissent trop bien entre eux. Il reconnaît qu’il fait partie
des concepteurs et opérateurs de ce sale boulot. J’espère qu’il
renoncera à cette pratique qui n’honore pas son combat politique.
Je l’admire après tout. »

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