Politique: Candide Azannaï clarifie le sens de son combat

Opposant à Patrice Talon, depuis mars 2017, date de son départ du gouvernement, Candide Azannaï a rappelé, ce mercredi 27 mars à Cotonou,  le sens de son opposition au régime de la rupture. Loin d’une obsession de retourner au parlement ou d’un combat personnel contre son ancien allié, le président du parti Restaurer l’Espoir dit se battre pour la préservation de la démocratie, l’Etat de droit et le bien-être des béninois.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï situe l’opinion publique sur le sens de son combat actuel. Opposé au régime de la rupture depuis mars 2017, après sa démission au poste de ministre délégué chargé de la défense, il a fait savoir que son combat n’est mené contre personne. Le président du parti Restaurer l’Espoir a aussi souligné qu’il ne se bat pas pour des postes politiques.

Dans  sa déclaration, il a signifié qu’il ne mène pas un comabt de personne.   

« Mon combat n’est dirigé contre personne…Je n’ai pas un état d’âme », a-t-il clarifié.

Candide Azannaï souligne qu’il est plutôt  opposé à la violation des acquis démocratiques,  qui selon lui,  se passe sous le régime de la rupture.

«  Je ne suis pas d’accord avec le troc  de la démocratie moderne de l’Etat de droit,  les acquis de la conférence, … », avance t-il.

 A en croire ses propos, Patrice Talon veut opérer un passage en force et exclure les partis de l’opposition.  Il évoque le danger qui guette le Bénin si ce « coup de force » réussissait.

« Patrice Talon veut faire un passage en force, s’il réussit réussi à exclure tout le monde, s’il réussit à désigner les 83 députés, s’il dit que l’Etat va se coucher,  l’Etat va se coucher. S’il dit de vous prendre la nuit,  il vous prendra la nuit », indique t-il.

Et là-dessus,  Candide Azannaï rappelle ce que trame le régime de la Rupture.

« Ce qui est en cours,  est le vol des législatives de 2019,   les présidentielles de 2021,  … le vandalisme des communales, un hold- up sur l’état de droit, la démocratie… Nous sommes en train de vivre les derniers moments d’un Bénin,  état de droit,  de démocratie », souligne t-il.

Puis de répondre à ceux qui le soupçonnent de mener un combat pour des postes politiques.

« Ne croyez pas que nous sommes réunis pour des postes de député. Rien du tout. Ça  ne me regarde pas poste de député. J’ai été 5 fois députés. Plusieurs fois ministres.  Je ne cours pas derrière un  poste de député,  mais je cours derrière la gravité du complot qui est en train de se dérouler.  C’est ça ce que je voudrais que vous compreniez », clarifie t-il. Les équivoques levées, le président du parti Restaurer l’Espoir appelle à la mobilisation générale pour dire non à ce qui se prépare.

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