Quand l'anodin devient une information

Urbain Amègbédji, Dg ANPE : « Le taux de chômage est très bas au Bénin. Il est de 2,3% »

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Le chômage n’est pas aussi criard au 229. Du moins, selon les chiffres donnés par le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), Urbain Amégbédji. Orateur principal de la conférence publique organisée par le Groupe de réflexion alternatives et perspectives (GRAP) sous le thème « La création de l’emploi au Bénin : réalités et paradoxe », ce jeudi 28 mars 2019 à Cotonou, il a indiqué que le Bénin enregistre un taux de chômage de 2,3%.

Manassé AGBOSSAGA

Le
directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE)
donne le vrai visage du chômage au Bénin. Invité à entretenir les hommes des
médias, mais également les jeunes autour de la thématique, « la création
de l’emploi au Bénin : réalités et paradoxe », par le Groupe de
réflexion alternatives et perspectives (GRAP), présidé Roch David Gnahoui,
Urbain Amégbédji a fait savoir que le taux de chômage au Bénin n’est pas aussi
catastrophique comme on pourrait le croire. Il a indiqué que le Bénin
enregistre l’un des taux de chômage les plus bas dans le monde entier.

« Contrairement
à ceux que pensent beaucoup de jeunes,  le taux de chômage est très bas.  Il est de 2,3%. », précise t-il.

Urbain
Amégbédji fait alors savoir que le Bénin se porte mieux sur ce plan,
comparativement aux pays développés à l’instar de la France, des USA,  qui enregistrent des taux de chômage très
élevé.

Faisant
preuve de bonne foi et d’une honnêteté intellectuelle, le directeur général de
l’ANPE  a toutefois indiqué que la
situation est moins reluisante au niveau du sous-emploi.

En
effet, Urbain Amègbédji a fait savoir que le Bénin enregistre un taux 72% de
sous emploi. Il explique que les pays développés se portent à ce niveau mieux
que le Bénin.

Loin
de cette comparaison, le directeur général de l’ANPE a tenté d’expliquer la
différence qui existe entre le chômage et le sous-emploi.  « Le sous-emploi,  c’est le licencié qui fait Zémidjan pour
paraphraser. Le master qui vend l’essence, … », explique t-il dans un
français raccourci.

Par
contre, il a fait savoir que le Bureau international du travail ne considère
pas une personne qui exerce une activité et qui a des revenus comme un chômeur.

La
différence apportée entre les deux notions, Urbain Amégbédji insiste sur le mal
dont souffre alors le Bénin. « La conclusion, le Bénin n’a pas un problème
de chômage, mais de sous emploi », souligne t-il.

Aux
mauvaises langues qui pourraient s’empresser de remettre en cause les chiffres
avancés, Urbain Amègbédji souligne qu’il ne s’agit pas des données avancées par
l’ANPE, mais plutôt  des sources sur
« l’état des lieux de l’emploi au Bénin, août 2017, réalisé par l’INSAE avec
le groupe de la Banque mondiale ».

Pas
de place donc à la polémique !

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