Actes de vandalisme et morts de civils lors des manifestations des 01 et 02 mai : Azannaï voit la main invisible de Talon

Cotonou a connu des heures chaudes les mercredi 01 et jeudi 02 mai dernier. La présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de l’ex président Boni Yayi a fait vibrer  Cadjèhoun, l’Etoile rouge, et d’autres coins de   Cotonou. Les bagnoles, Uba Bak, la tour administrative et autres situés à Cadjèhoun en ont fait les frais. Et très tôt, le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia et d’autres voix proches de la mouvance ont accusé Boni yayi et les leaders de l’opposition d’avoir fait recours à des badauds, notamment  à des étrangers pour orchestrer ces actes de vandalismes.

Mais faux, rétorque, Candide Azannaï. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le mardi dernier, il a plutôt accusé le chef de l’Etat d’être à la base des actes de vandalisme enregistrés.

« L’auteur,  le manipulateur du 1 mai, c’est Patrice Talon,  lui-même… Tout ce qui a été orchestré le 1er et le 02,  c’est un complot de Talon et de la rupture », avance t-il.

Candide Azannaï rappelle que l’opposition est dans une logique de résistance pacifique.   « Ce n’est pas nous…Nous voulons résister les mains nues », rassure t-il, avant d’ajouter « Nous n’allons pas être des vendeurs de terreur alors que nous luttons contre le terrorisme d’Etat ».

Pour lui, il s’agit bel et bien d’un plan de Talon pour discréditer la résistance et opérer le carnage, dans la nuit du mercredi 1er mai, puis le jeudi 02 mai. Il reste convaincu que c’est le chef de l’Etat qui a ordonné à certains agents « zélés » et en quête de « promotion » de tirer à balles réelles sur des manifestants à main nue. Pour Candide Azannaï, il s’agit  d’un acte inacceptable qui ne restera pas impuni.

« Ce 1 et 2 mai, Patrice Talon a basculé dans l’inacceptable en abattant avec des tirs à l’arme automatique les pauvres et paisibles populations », déplore t-il.

Le président du parti Restaurer l’Espoir n’a pas manqué de saluer « la mémoire des martyrs de la démocratie,  de l’état de droit,  du pluralisme politique et de la préservation des acquis de la conférence ».

Manassé AGBOSSAGA

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