En
langage soutenu, on les appelle « travailleuse de sexe », mais « prostituée »
ou « femme de nuit » en langage vulgaire ou ordurier. Leur profession,
si c’en est une, fait l’objet de moqueries, injures et autres. Pire, les
travailleuses de sexe sont victimes de plusieurs types de violences. Chose que
déplore, Pauline Houndagba.
Loin de cautionner l’activité que mène les travailleuses de sexe, la Directrice exécutive du Groupe d’appui aux initiatives féminines pour un développement intégré et durable (GAIFEDID ONG) rappelle que ces dernières ont les mêmes droits que tous les béninois et toutes les béninoises.
« Les
travailleuses de sexe ont les mêmes droits que tout le monde », a-t-elle soutenu
à l’occasion du lancement du projet de promotion des droits humains et de santé
sexuelle et reproductive des travailleuses de sexe de Cotonou et environs, ce jeudi
23 mai 2019 à l’Infosec de Cotonou.
Pour
Pauline Houndagba, les travailleuses de sexe constituent une couche vulnérable,
voire marginalisée qu’il faut protéger. Elle
a donc invité les autorités à divers niveaux à œuvrer pour le respect des droits des travailleuses de sexe qui tous
les jours subissent des violences sexuelles, physiques, morales, économiques.
En
tous cas, Kpakpato Médias joue déjà sa partition, même si nous n’avons pas
encore eu recours au service de ces dernières.
Manassé AGBOSSAGA
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