Après son one-man-show à Paris le samedi 25 mai dernier, le président de l’Union progressiste (UP) fait désormais face aux critiques. Et le tout dernier en date est venu du côté d’un baron de la politique béninoise. Détails…
Manassé AGBOSSAGA
Plusieurs fois députés à l’Assemblée nationale, plusieurs fois ministres, ancien cadre de la Renaissance du Bénin, mais aussi et surtout ancien témoin privilégié de la conférence nationale de 1990, Candide Azannaï a critiqué la sortie médiatique de Bruno Amoussou. Candide Azannaï a confié qu’il s’est senti triste et peiné en écoutant le président de l’Union progressiste. S’appuyant sur certains propos tenus par Bruno Amoussou à Paris, il a souligné que les échanges qui se mènent entre l’Union progressiste et le Bloc républicain, deux partis de la mouvance ne peuvent être qualifiés de débats politique. Pour lui, il y a plutôt un monologue qui s’observe entre les deux partis de la mouvance.
Candide Azannaï en profite pour donner des cours de démocratie à celui qu’on appelle affectueusement « Dadjè national ». « La démocratie est anti monologue… Le fondement de la démocratie, c’est le dialogue, le consentement, le consensus…La politique est par essence le siège du consentement », fait savoir le président du parti Restaurer l’Espoir.
Après ce rappel, Candide Azannaï révèle ce qui pousse Bruno Amoussou à agir de la sorte. Et là, dans un feat d’humour et d’attaque, le président du parti Restaurer l’Espoir fait savoir que le président de l’Union progressiste souffre de la nostalgie de la période du Parti révolutionnaire du Bénin (PRPB).
« Le président Bruno Amoussou est nostalgique de ce qu’il a connu dans sa jeunesse, ce qui a fait qu’il a été longtemps président d’une grande banque. C’est tout… Certains ont la nostalgie de l’époque du PRPB et pensent qu’ils peuvent s’entourer autour de Patrice Talon et revivre ce que la conférence nationale leur a arrachée. C’est une vengeance des nostalgiques du PRPB, de la pensée unique sur la conférence nationale », confie l’ancien ministre de la Défense.
Mais, Candide Azannaï ne s’arrête pas là. Il revient à la charge et accuse l’ancien président de l’ex parti social démocrate de développer des incantations et d’embrouiller le peuple.
« Ce que le président Amoussou dit, c’est du pur obscurantisme. C’est de la sorcellerie. Il n’y a rien de clarté. C’est des incantations… C’est de la magie. Amoussou Bruno veut nous embrouiller », ironise t-il.
Sacré Candide !