Quand l'anodin devient une information

Kpakpatotiquement parlant: Le maintien de Hervé Guédègbè à la tête de l’Arcep est blaoutant, immérité et houngnanteux

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Quand
on dit qu’il y a des gens qui sont nés pour briller  même s’ils n’ont pas le talent, la compétence
ou le mérite, c’est parfois vrai. Le maintien de Hervé Guèdégbé au poste de
Secrétaire exécutif (SE) de l’Autorité de régulation des communications
électroniques et de la poste (Arcep),  en
conseil des ministres du 31 juillet 2019 
illustre cet adage kpakpatotique.

En
effet,  Kpakpatotiquement parlant, cette
nomination est tout sauf le fruit d’un mérite. En réalité, c’est une nomination
blaoutante (Ndlr : ça fait pitié), étonnante, imméritée et pour finir
houngnanteuse (Ndlr : honteuse).

Arguments
de défense. C’est sous « Fô Hervé » que les  forfaits internet et appels ont connu une
augmentation vertigineuse de prix. Pour la petite histoire,    avant avec seulement 100 Fcfa  de forfaits appels ou internet, j’arrivais à
parler ou à échanger avec   tous les
membres de ma  famille, sans compter mes
nombreuses maîtresses. Je parie que nous sommes nombreux à être dans cette
situation.

A la taxation des Mo, il faut ajouter les mauvais services des réseaux Gsm Moov et Mtn. Oui, la connexion internet est lente comme Jordan Adéoti qui tarde à libérer le ballon. Pour les appels, n’en parlons même pas. Tu tentes parfois numéro de ton camarade qui est à côté de toi avec son téléphone allumé, et tu entends la voix de la  poupée qui te dit « votre correspondant est indisponible ».

Les
nombreux messages inutiles et les crédits qui disparaissent sont d’autres maux
qui sont toujours d’actualité.

Et
puis, comment oublier cet incident du 28 avril où la connexion internet était
inaccessible tant chez Mtn que chez Moov sans aucune explication ou
avertissement des responsables desdits réseaux. Le silence de l’Arcep et
notamment de son S.E cache quelque 
chose.

Voilà
c’est dans ce triste décor que « Fô Hervé » a été confirmé dans ses
fonctions de SE de l’Arcep.

En
tout cas, si c’est bon pour « TaÏrou » et « Tata  Soulé », qu’est ce qu’on peut encore
dire. De toute façon grâce au vaccin « vous allez en souffrir,  mais vous ne pouvez rien me faire », on
arrive à contenir nos douleurs face à certaines 
décisions inexplicables du « prégo ».

Manassé AGBOSSAGA

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