Quand l'anodin devient une information

Société civile au Bénin: Narcisse Tomèty distingue trois types

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Participant
à un mini colloque sur « la société civile et les crises politiques en
Afrique »,  ce jeudi 17 octobre 2019
à Cotonou, Simon Narcisse Tomèty a fait une petite remarque sur les types de
société civile au 229.   Après la communication du politologue Mathias
Hounkpè, l’Institutionnaliste des reformes publiques a, dans son intervention,  distingué trois types de société civile au
Bénin. « Je vois trois types de société civile au Bénin », a-t-il d’abord
lancé.

Simon
Narcisse Tomèty a  ensuite cité  en premier lieu, la société civile des
Partenaires techniques et financiers (PTF). Selon lui, ce type de société civile
fonctionne sur agenda.

Le spécialiste
des questions de décentralisation a  évoqué,
en deuxième position,   la société civile de collabo. « Nous
avons des sociétés civiles fabriquées par des partis politiques  comme leurs appendices chargés  de la manipulation de l’opinion publique »,
a-t-il déploré.

En dernière
position, Simon Narcisse Tomèty a cité la société civile, civique et citoyenne,
qui selon lui, est la vraie. Toutefois, il a confié que ce type de société
civile est de plus en plus rare au Bénin.

En outre,
l’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience a insisté sur la
clarification du concept de la société civile.

Simon
Narcisse Tomèty  a également plaidé pour
la mise en place d’un programme national d’éducation à la citoyenneté. « C’est
un tel programme avec son utilisation dans les langues nationales et à travers
les radios de proximité qu’on apprend aux populations à se transformer en
citoyen, sujet de droit,   d’obligation, de devoir en leur ouvrant les
yeux,   en leur ouvrant les oreilles et
la bouche », a-t-il expliqué.

Aux  pouvoirs publics d’en tenir compte !

Manassé AGBOSSAGA

1 commentaire
  1. GBETO HERVÉ SERGE dit

    Tout les enfants du Benin doivent apprendre à vivre ensemble et à travailler ensemble malgré leurs divergences, en ayant par delà tout, l’intérêt de la nation comme credo.
    Cette division qui frappe les enfants aux faîtes du pouvoir est un drame. Cette division depuis Behanzin et Toffa est le même phénomène qui continue aujourd’hui. Et si nous ne décidons pas ensemble de mettre fin à cette malédiction qui ruine le potentiel du pays par une prise de conscience et un changement radical; les prières des églises mosquées et couvent ne pourrons pas arrêtées l’hydre de la division

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