Elections générales, parrainage, poste de vice président, loi d’amnistie: Ce qu’il faut retenir du menu pimenté des forces de l’Opposition

Au domicile du premier président du Bénin, ère démocratique, ce jeudi 31 octobre 2019, les forces de l’opposition réunies au sein de la Résistance ont réagi sur plusieurs sujets. A travers une déclaration lue par le président Nicéphore Soglo en présence de certains leaders de l’opposition dont Candide Azannaï, Géraldo Gomez, Justin Adjovi, la Résistance a donné son point de vue sur les élections générales, le parrainage, le poste de vice président, la loi d’amnistie, propositions  actuellement sur la table des députés. Détails d’un menu pimenté !!!

Manassé AGBOSSAGA

Sur la question des élections générales, :la Résistance parle d’une vaste escroquerie politique, si elle venait à être effective en 2026, comme annoncée par le ministre Alain Orounla. Par la voix de Nicéphore Soglo, l’Opposition souligne que cela reviendrait à laisser des députés illégitimes allés au terme de leur mandat. Pour l’opposition, cela est inadmissible avec la parodie d’élection organisée le 28 avril dernier.

Quant au parrainage des candidats, les forces de l’Opposition confient qu’il s’agit en réalité du plan caché de « la parodie de  dialogue » initié par le chef de l’Etat, les 10 et 12 octobre derniers. Pour l’Opposition, cette proposition constitue un coup  d’Etat qui mènerait le Bénin vers l’abîme. « Nous tenons à mettre en garde l’assemble nationale contre toute tentative d’une loi induisant le parrainage  par  des élus tels qu’ils  soient », prévient alors Nicéphore Soglo.

Au sujet du poste de  vice président, l’Opposition parle d’une supercherie  et d’un  complot qui remettrait en cause les acquis de la conférence nationale de février 1990. La Résistance invite au passage le président Talon à démissionner s’il se sent fatigué au bout de trois ans d’exercice du pouvoir.

Enfin sur la loi d’amnistie, la Résistance approuve, mais pose des conditions. Par la voix du premier président du renouveau démocratique, la Résistance précise que les crimes commis pendant et après la période électorale ne peuvent rester impunis. Pour les forces de l’opposition, les auteurs de ces crimes  ne peuvent donc bénéficier d’une quelconque loi d’amnistie.

Par contre, la Résistance confie que la loi d’amnistie peut s’appliquer à Sébastien Ajavon,  condamné, selon les propos de Soglo,   par une « Cour aux ordres’, aux exilés politiques,  aux prisonniers et détenus arbitrairement arrêtés pendant la période électorale.

L’Opposition confie qu’un simple acte administratif est suffisant pour dénouer cette situation.

Interpellé, Talon appréciera !

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