Quand l'anodin devient une information

BTP: Le FMI mijote la disparition de l’entreprise panafricaine Ebomaf

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On connaissait  du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des  pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait,  c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination  des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux  du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils)  en disent long.

Manassé AGBOSSAGA

« Afrique de l’ouest : LE FMI TRAQUE LES DETTES CACHEES », ainsi écrivait le magazine  « La Lettre du Continent » dans sa parution du numéro 813 du mercredi 04 décembre 2019. Dans cette publication, le magazine  prétend que le Fmi mène une campagne  active contre le système des garanties souveraines, qui selon le journal en ligne,  est utilisé par  de nombreux Etats africains « pour masquer leur niveau réel d’endettement ». Le magazine indique d’ailleurs que le sujet a été longuement abordé dans les coulisses de la conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à laquelle participaient plusieurs chefs d’Etats africains  dont ceux du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso.

Le FMI programme la mort d’Ebomaf ?

Ce qui attire l’attention, c’est que ‘‘La Lettre du Continent’’ ne tarde pas à cracher le morceau. Plus loin, le magazine, souvent très bien informé’, dévoile indirectement le plan diabolique empreint d’impérialisme qui se cache derrière la prétendue « traque des dettes ».

Expliquant que  les garanties souveraines sont largement utilisées  dans les contrats d’énergie ou du BTP, le magazine révèle que les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garantis. En outre, le journal ajoute que les pourparlers ne visent aucune entreprise nommément, mais  « ciblent particulièrement le secteur du BTP qui selon ‘‘La lettre du Continent’’ « fait un usage de plus en plus immodérée des garanties ».

L’objectif est il d’empêcher l’entreprise de traiter avec ses partenaires traditionnels et manquer plus de fonds pour exister?

Fidèle à sa vision d’empêcher le développement de l’Afrique avec des programmes qui ne répondent pas aux réalités du continent,  le Fmi donne des raisons de répondre par l’affirmatif. Dans ce cas, l’institution lance ainsi petit à petit l’assaut de destruction d’une entreprise panafricaine qui résiste à la concurrence des multinationales étrangères. Car, Ebomaf, c’est avant tout, une entreprise panafricaine qui fait preuve de professionnalisme et de notoriété. Ebomaf,   c’est avant tout,   une entreprise qui fidèle au respect du cahier des charges a su s’imposer sur le continent africain. Preuve, l’entreprise a,  dans le strict  respect des normes internationales,   obtenu des marchés de construction d’infrastructures routières dans plusieurs pays dont le Libéria, la Côte d’Ivoire.

Ebomaf, c’est aussi et surtout une entreprise panafricaine qui appartient à un digne du fils du continent  en la personne de Mahamadou Bonkoungou.

Jaloux de ce joli tableau, le Fmi après ses précédents destructeurs programmes  uniquement concoctés pour l’Afrique revient à la charge pour éliminer une entreprise panafricaine sous le couvert « d’une traque de la dette ». Cette fois avec aux commandes Christalina Georgieva.

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