Quand l'anodin devient une information

Nafissatou Diallo : combien a-t-elle négocié avec Dominique Strauss-Kahn ?

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Huit années après avoir été au coeur de l’actualité, Nafissatou Diallo s’est livrée sur sa version des faits dans les colonnes de Paris Match.

Ce jeudi 10 septembre 2020, Paris Match va dévoiler son entretien avec Nafissatou Diallo. Près de neuf ans après l’affaire de l’agression sexuelle dont elle a accusé Dominique Strauss Khan en 2011, l’ancienne femme de chambre a donné sa version des faits à Olivier O’Mahoy, correspondant de l’hebdomadaire français aux États-Unis. Dans les pages de Paris MatchNafissatou Diallo ‘”dit et maintient avoir été victime de la part de Dominique Strauss-Khan”. À l’époque la situation est telle que l’ancienne employée du Sofitel accuse l’homme politique d’avoir gâché sa vie. Cette dernière aurait même pensé au suicide. Et pour cause, Nafissatou Diallo affirme avoir été “privée de justice” puisque l’issue de cette tornade médiatique qui a coûté la présidentielle de 2012 à Dominique Strauss Khan a été réglé entre les deux parties. Selon BFM TV et Michel Taubmann, le biographe de Dominique Strauss-Kahn, Nafissatou Diallo aurait reçu un million de dollars pour mettre fin aux poursuites judiciaires. Une somme qu’elle refuse de confirmer.

La libération de la parole

Un accord de confidentialité aurait également été signé par l’ancienne employée de chambre afin de ne plus parler de l’affaire. Une clause de divulgation qui a visiblement expiré puisqu’aujourd’hui, la femme raconte sa version des choses. Pour Hervé Gattegno, rédacteur en chef de Paris Match : “donner la parole à Nafissatou Diallo, ce n’est donc pas rouvrir le dossier ni relancer la controverse. C’est donner à lire le récit d’une femme dont le nom est resté célèbre, mais qui, curieusement ne s’était jamais livrée“. Celle dont le visage et le nom est célèbre sans avoir eu la chance de raconter son histoire s’est même livrée sur son excision, son mariage forcé et ses projets pour l’avenir : “je veux créer une fondation dont j’ai déjà le nom en tête pour aider les femmes qui, comme moi, sont arrivées en Amérique sans éducation, sans même parler la langue, et qui ont vécu des situations horribles. […] Je ne m’étais jamais considérée comme une militante féministe, mais je veux que ce qui m’est arrivé serve aux autres.”, a-t-elle poursuivi.

Par: CloserMag.Fr

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