Quand l'anodin devient une information

Komi Koutché zigouille un internaute qui faisait son zigoto : il a oublié que l’ancien ministre des Finances a pris du grade aux USA

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Quand Komi Koutché a tenté d’apporter des clarifications au sujet de l’affaire arriérés dus aux travailleurs, qui divise depuis peu Boni Yayi à Patrice Talon, un internaute a voulu faire son zigoto. Ce dernier a tenté de donner des cours d’économie à l’ancien argentier national. Mais, c’était mal connaître Komi Koutché, lui qui a récemment  pris du grade au pays de l’oncle Sam.  Voici sa réponse à ce dernier !!!

Une importante mise au point

J’aurais pu m’en passer. Mais je trouve la présente mise au point nécessaire pour éviter que l’on continue de nous prendre pour des abrutis.

J’ai lu une réaction sur les clarifications que j’ai tenu à apporter hier sur le débat relatif aux arriérés. Il s’agit d’une réaction de Monsieur Joseph Bidossessi que certains esprits malins ont feint de relayer en boucle ce matin croyant embrouiller l’opinion publique que je tente d’éclairer sur la base des chiffres contenus dans les documents officiels du gouvernement. En substance, ce dernier dit que je fais la #confusion entre les #charges salariales et les #dettes d’emprunts pour conclure que mon analyse est erronée.

En #réponse, je voudrais rassurer ceux qui se sentent confus par sa réaction que mon analyse ne souffre d’aucune erreur. Je voudrais juste dire à l’intéressé que mon analyse s’est basée sur la dette intérieure qui par définition, est l’ensemble des engagements de l’Etat en monnaie locale. Elle inclut non seulement, les engagements d’emprunts et autres formes de levée de ressources en monnaie locale, mais aussi, tout autre engagement (charges salariales, fournisseurs et prestataires non payés etc.) en monnaie local datant d’au moins trois mois. Il se fait que les arriérés dont a parlé le Chef de l’Etat ne figurent pas dans les chiffres ayant servi à la détermination du taux d’endettement au tableau 1 de la page 16 du bulletin statistique de la dette au 30 juin 2020, et représenté par le graphique 1 de la page 17 du même document. Jusque-là, nous sommes dans l’utilisation des chiffres des documents produits par le gouvernement lui-même et n’avons rien ajouté. Or le taux d’endettement s’entend comme le ratio de la somme des dettes (en devise et en monnaie locale) de l’Etat (toutes natures confondues) par rapport au produit intérieur brut (PIB).

Maintenant que c’est clair, on peut passer aux préoccupations majeures du peuple béninois que sont la restauration de l’Etat de droit, le recouvrement de nos libertés et de nos dignités d’homme et de femmes, et surtout, la liberté et le droit de choisir librement ses dirigeants.

Je reste disponible pour un débat. Mais pas par personne interposée ou par prête nom.

Komi KOUTCHE

 

5 commentaires
  1. Ogoubi dit

    Un super voleur qui n’a aucun remords d’avoir pillé nos finances publiques. Sans foi ni loi.

  2. lescove dit

    Que DIEU est pitié de ton âme. on a vu combien de fois avec ta carrure d’économiste tu as volé le bien public. viens nous narguer une fois de plus avec ton charabia. tu fais parti de ce qui mérite la potence dans ce pays. et puis il suffira d’une petite main tendue par le pouvoir actuel pour que ton discours change. De la merde à l’État pur

  3. Sourou dit

    Est ce qù’il n’est pas en manque de travail ce ok où il répond à tout et sur tout un futur président dit il.c’est dommage.tes amis les ddjenontin ont raccroché déjà.ce qui est sûr tu as 5ans 1/4 d’école encore.garde tes mots.

  4. Sourou dit

    D’exil

  5. Jean-Marius Gbénou HOUESSOU dit

    Je ris ça ne finis pas, pensez-vous que le Bénin a réellement besoin des discours théoriques politiques sur la démocratie à caractère d’aupium pour nous en dormir pour revenir au pouvoir tésoriser nos derniers publics ? Non c’est fini ça

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