James Dale Reed, un habitant du Maryland âgé de 42 ans, a été arrêté et mis en examen pour avoir menacé, dans un courrier, une électrice de Joe Biden et de Kamala Harris, ainsi que les deux candidats.
À moins de deux semaines de l’élection, le Secret Service prend toutes les précautions. Mercredi, James Dale Reed, un habitant du Maryland, a été arrêté et mis en examen pour menaces envers un candidat à la présidence ou la vice-présidence. Une accusation qui peut lui valoir jusqu’à 5 ans de prison. Après avoir initialement nié sa responsabilité, le suspect est passé aux aveux, confronté par les preuves matérielles, dont la présence de ses empreintes et une analyse graphologique. The Hill précise qu’il était déjà connu du Secret Service pour avoir menacé, en 2014, une personne sous leur protection.
L’homme de 42 ans a, début octobre, déposé une lettre sur le pas de porte de Theresa Posthuma, dans laquelle il menace de s’en prendre à elle mais aussi aux deux démocrates. L’habitante de Frederick avait été ciblée car elle avait affiché, dans son jardin, un panneau de soutien à Joe Biden. «Ceci est un avertissement à quiconque lit cette lettre, si vous êtes un partisan d Biden/Harris, vous serez pris pour cible. Nous avons une liste de domiciles et d’adresses grâce à vos affiches électorales. Nous sommes ceux avec les armes menaçantes, nous sommes ceux dont vos enfants font des cauchemars…», avait écrit le quadragénaire, avant de raconter comment il comptait capturer Joe Biden et Kamala Harris avant de les exécuter en direct à la télévision, menaçant de battre à mort le premier et de violer la seconde.
James Dale Reed a été identifié grâce à un témoignage anonyme, après avoir été reconnu sur une caméra de surveillance installée devant la maison de la famille Posthuma. «Nous l’avons pris au sérieux, espérant que rien n’arrive mais on ne sait jamais. La personne disait qu’elle était armée, donc c’était inquiétant», a déclaré à WJZ Mark Posthuma. Le procureur du Maryland a confirmé avoir pris au sérieux l’affaire : «De telles menaces de violence sont illégales et n’ont aucune place dans notre démocratie, et nous tiendrons pour responsables ceux qui les profèrent.
Paris Match
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