Quand l'anodin devient une information

‘‘Jeunesse Team-RM’’ adhère aux idéaux de ‘‘Soigner les Certitudes’’ de Réckya Madougou et lance une vaste campagne de sensibilisation

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 ‘‘ Jeunesse Team-RM’’  vulgarise  les idéaux contenus dans l’ouvrage ‘‘Soigner les certitudes’’ de Réckya Madougou’’, paru en septembre 2020 aux éditions Jean-Jacques WUILLAUME, Collection Découverte.  A la faveur d’une conférence de presse ce mardi 12 janvier 2021 à Cotonou, les responsables  de ce cercle, constitué  de jeunes cadres ont exposé les idées défendues par l’ancienne ministre de la microfinance pour une Afrique qui gagne.

Jeunesse Team RM

En réalité, c’est après l’organisation d’un atelier sur le troisième ouvrage    de l’ancienne  ministre de la microfiancce que les membres de ‘‘Jeunesse Team RM’’ ont pu dénicher les belles idées contenues dans l’ouvrage ‘‘Soigner les Certitudes’’. Et après décryptage des 148 pages, du style, du ton, des thématiques abordées dont la gouvernance innovante, l’inclusion intégrale, la spiritualité de l’effort, la digitalisation, la citoyenneté économique,  ses membres se veulent être les disciples de Reckya Madougou, pour une « Afrique égale aux autres continents ».

C’est donc tout joyeux que Tatian Dossou  a vanté l’ouvrage et son auteur.

Tatian Dossou, Rapporteur de l'atelier et membre du creuset
Tatian Dossou, Rapporteur de l’atelier et membre du creuset

« Le texte est riche en idées nouvelles, capables d’huiler les dispositifs étatiques africains… Reckya MADOUGOU expose sa vision sur la gouvernance politique en Afrique, l’autonomisation des femmes, la citoyenneté économique, les méthodes de lutte contre les certitudes qui emprisonnent et aliènent les efforts de développement. La plume dans l’encrier, son appel se veut volontariste et pressant vers une Afrique qui prend ses responsabilités et bouge les lignes. Pour y parvenir, l’ancien Garde des sceaux du Bénin, pense qu’il faut mettre l’accent sur la Justice sociale, l’inclusion financière des populations, la transformation structurelle de l’Agriculture, l’entreprenariat des jeunes et des femmes, etc … En page 41, elle affirme que « la digitalisation est pour la finance et l’économie en général, comme un catalyseur. » Il y a donc nécessité de s’y pencher. », fait remarquer Tatian Dossou, avant de poursuivre « La Conseillère spéciale du président de la République togolaise, experte internationale en Finance inclusive, s’attaque aussi à des doctrines qui ont longtemps eu droit de cité dans les grands milieux de décisions en rapport à l’économie des pays sous-développés. Sans ambages, elle combat l’idée selon laquelle le risque serait élevé en ce qui concerne l’investissement en Afrique. Elle se base sur une récente étude de la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement, pour montrer que l’Afrique est la région où l’investissement est le plus rentable au monde. C’est une énième certitude qu’elle soigne ; un autre à priori qu’elle déconstruit. Voilà ce qu’elle invite à faire pour enfin oser le développement… elle communique et même inocule sa foi en une Afrique qui gagne. Sa plus grande espérance, comme elle le dit en page 119, c’est « l’avènement d’une société qui engendre en son sein les mécanismes endogènes d’inclusion permettant une résilience des plus vulnérables en leur garantissant par leur propre travail, la possibilité d’un minimum humain »

Bientôt une tournée nationale

La ‘‘Jeunesse Team- RM’’  qui épouse les idées de Madougou n’entend pas s’arrêter à l’organisation de cette conférence de presse. Selon son président Dieudonné Biaou,  une  vaste campagne de vulgarisation de l’ouvrage conduira ses  membres dans les 77 communes du Bénin.

Dieudonné Biaou, président de la ''Jeunesse Team-RM''
Dieudonné Biaou, président de la ”Jeunesse Team-RM”

« Nous allons échanger avec a toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays pour que désormais ses idéaux puissent triompher …Madame Madougou doit savoir qu’elle a des répondants. Il y a désormais des disciples pour la gouvernance innovante. La jeunesse a répondu à son appel. Une vision quine s’accompagne pas des actions n’est que du leurre. Mais une vision qui s’accompagne des actions peut changer le monde  Nous allons œuvrer pour que cette gouvernance soit une réalité », a rassuré Dieudonné Biaou, avant d’ajouter « Madame Madougou est une brave femme qui a un parcours très inspirant. ‘‘Soigner les certitudes’’ est une clé aux mains de la jeunesse africaine pour  ouvrir les portes d’un avenir radieux. A travers ‘‘Soigner les certitudes’’,  nous pouvons croire qu’une nouvelle Afrique est possible ».

Les prochains jours vont donc sentir ‘‘Jeunesse Team RM’’.

Manassé AGBOSSAGA

PRESENTATION DU LIVRE

Soigner les certitudes de notre compatriote Reckya MADOUGOU est une chronique scientifique parue en septembre 2020 aux éditions Jean-Jacques WUILLAUME, Collection Découverte. La chronique est présentée ici sous la forme d’une longue interview entre l’écrivain Stephens Akplogan qui posait les questions et l’auteure qui y répondait.  C’est un ouvrage dans lequel l’ancien ministre de la Microfinance du Bénin, s’est attelée à travers les 148 pages qu’il comporte, à dénoncer l’attitude quelque peu attentiste et/ou bien souvent dénuée de méthodes claires et rationnelles, des Etats africains, avant de proposer des leviers de développement en rapport avec les réalités qui sont les leurs.

Inscrit dans le registre des activismes de type nouveau, pour une Afrique égale aux autres continents, Soigner les certitudes tient sa particularité de son style d’écriture et de sa texture, qui forcent l’admiration. La combinaison alternée de problématiques et de suggestions, simplifie la compréhension et s’écarte de tout discours béat. Le texte est riche en idées nouvelles, capables d’huiler les dispositifs étatiques africains.

Face à la problématique de plus en plus transversale de la question du développement, ce 3ème livre de Reckya MADOUGOU invite à démolir les barrières qui ont longtemps retenu les populations dans un sous-développement auquel nos nations auraient bien pu échapper. Préfacé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, l’ouvrage s’ouvre sur un prologue qui plante tout de suite le décor : l’urgence est « de nous questionner sur ce qui rend tant d’effort improductif en contexte africain… » (P14)

Ecrit dans un style courant et accessible à tous, le niveau de langue laisse voir sans ambiguïtés, les réelles préoccupations posées et solutionnées par l’auteure. Les idées y sont clairement alignées et assez digestes. Reckya MADOUGOU expose sa vision sur la gouvernance politique en Afrique, l’autonomisation des femmes, la citoyenneté économique, les méthodes de lutte contre les certitudes qui emprisonnent et aliènent les efforts de développement. La plume dans l’encrier, son appel se veut volontariste et pressant vers une Afrique qui prend ses responsabilités et bouge les lignes. Pour y parvenir, l’ancien Garde des sceaux du Bénin, pense qu’il faut mettre l’accent sur la Justice sociale, l’inclusion financière des populations, la transformation structurelle de l’Agriculture, l’entreprenariat des jeunes et des femmes, etc … En page 41, elle affirme que « la digitalisation est pour la finance et l’économie en général, comme un catalyseur. » Il y a donc nécessité de s’y pencher.

Briser les chaînes

La Conseillère spéciale du président de la République togolaise, experte internationale en Finance inclusive, s’attaque aussi à des doctrines qui ont longtemps eu droit de cité dans les grands milieux de décisions en rapport à l’économie des pays sous-développés. Sans ambages, elle combat l’idée selon laquelle le risque serait élevé en ce qui concerne l’investissement en Afrique. Elle se base sur une récente étude de la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement, pour montrer que l’Afrique est la région où l’investissement est le plus rentable au monde. C’est une énième certitude qu’elle soigne ; un autre à priori qu’elle déconstruit. Voilà ce qu’elle invite à faire pour enfin oser le développement.

C’est un livre que j’aime foncièrement. Car, au lecteur qui la suit, à travers ses pages, elle communique et même inocule sa foi en une Afrique qui gagne. Sa plus grande espérance, comme elle le dit en page 119, c’est « l’avènement d’une société qui engendre en son sein les mécanismes endogènes d’inclusion permettant une résilience des plus vulnérables en leur garantissant par leur propre travail, la possibilité d’un minimum humain. »

L’auteure de l’ouvrage Soigner les certitudes propose une gouvernance innovante qui inclut la spiritualité de l’effort, l’inclusion intégrale, la citoyenneté économique et la solidarité.

La spiritualité de l’effort consiste à créer des citoyens de type nouveau, conscient des défis tout en ayant à l’esprit que quelle que soit notre origine, nos rêves sont valables.

L’inclusion intégrale à tous les niveaux pour l’atteinte des objectifs du développement durable.

La citoyenneté économique qui forme le citoyen à l’entrepreneuriat.

Et enfin, la solidarité qui permet de rapprocher les opportunités des potentialités. A ce niveau, il s’agit de l’assistance et non de l’assistanat. Au fil des pages, on s’aperçoit que le discours critique de la situation sociopolitique presque généralisée en Afrique, que décrit à juste titre l’auteure pour ainsi fonder notre attention sur le changement que nous devons y apporter, sonne comme un projet que nous appelons à encourager. Le mettre en œuvre serait une belle expérience. La puissance de cette thèse de Reckya MADOUGOU, si elle semble un peu trop frôler la prétention, affiche avec élégance, toute la grande dimension trinitaire (technique, culturelle et intellectuelle) de l’auteure, qui a pratiqué et exercé des pans importants du pouvoir d’Etat en Afrique de l’Ouest. Elle s’y connaît et est aujourd’hui un exemple de réussite et surtout de combattante rompue à la tâche pour la cause commune. « J’ai un rêve et j’y carbure », lance-t-elle à la page 135. A partir d’ici et jusqu’à la fin du texte, le ton militant de l’auteure et sa bonne volonté à être au service de tous pour initier ou contribuer à conduire les réformes endogènes dans nos pays, deviennent plus poussés. L’enjeu de ce livre, c’est de nous faire remarquer qu’une autre Afrique est possible, si nous décidons de la bâtir en brisant les barrières connues et ressassées au quotidien.

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