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Claude Djankaki : « La construction de route par un gouvernement n’est plus un indicateur de performance »

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Pour Claude Djankaki, il faut « arrêter le logiciel de la démagogie que constitue l’exploit d’un Chef de l’État dans les grands travaux de la République pour jeter de l’opprobre sur les autres. Car dit-il, « La construction de route par un gouvernement n’est plus un indicateur de performance propre à un régime depuis la conférence nationale ». LAncien cadre du ministère de lIntérieur la fait savoir à travers un post publié, dont nous vous proposons lintégralité.

Claude Djankaki

« Tous les régimes de notre pays ont construit des routes de 1960 à nos jours.

En 1946 le Bénin ne disposait pas encore d’un centimètre de voies bitumées.

Ma génération voyageait par les rails.Cotonou à Parakou c’est sous la poussière le voyage pour ceux qui font l’option de la route.

Récemment, Bohicon Covè n’en parlons pas. Aussitôt descendu on se précipitait à la douche. Nous devons donc enseigner l’humilité à la génération “perroquet” qui n’a les yeux que pour un messi.

Notre pays est un chantier éternellement ouvert pour des générations qui se relayent à la tâche.

La construction de route par un gouvernement n’est plus un indicateur de performance propre à un régime depuis la conférence nationale.

De Maga ,Ahomadegbé,Apithy ,chacun d’eux a fait ce qu’il pouvait.En leur temps la priorité était pour la construction des écoles, des centres de santé, etc.En ce moment le Président Maga a construit entre autres l’hôpital de référence le CNHU jamais égalé.

Le Président Kerekou le stade de l’amitié, la place de l’étoile rouge,la place du souvenir, etc.

Que dire du Président Soglo, Yayi ?

La liste est longue. Nous devons arrêter le logiciel de la démagogie que constitue l’exploit d’un Chef de l’État dans les grands travaux de la République pour jeter de l’opprobre sur les autres.

La construction de routes est déjà un acquis à partir des travaux de lotissements et de recasements. L’ouverture des voies, des pavages ou asphaltage ne sont donc qu’une suite logique du processus.

Si demain, un gouvernement venait à nous construire des souterrains, et c’est l’occasion pour insulter les prédécesseurs, nous devons rappeler à l’ordre ses thuriféraires.

Le Président Talon ne pourra pas tout faire, et je n’admettrai pas, que les mêmes griots d’aujourd’hui, viennent encenser son successeur pour le clouer au pilori.

Chaque époque avec ses priorités car, la rhétorique ne remplace pas la vérité.

Notre pays n’est pas encore une nation, mais un État multinational en quête d’unité nationale.

Les anciens Présidents savent jusqu’où il faut reculer pour la recherche de la cohésion nationale.

C’est à cette tâche de redressement national, qu’il convient de faire appel au Président Talon au lieu d’ajouter de l’huile sur le feu de l’exclusion qui se profile à l’horizon ».

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