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Election présidentielle au Bénin : Ferdinand Lawson annonce sa candidature sous le signe de l’union et de la réconciliation

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Depuis sa résidence privée à Saint- Amour en France, à une heure de Genève dans le jura celui qui incarne une alternative crédible face au pouvoir de Patrice Talon, annonce officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2021. Après s’être prosterné devant la mémoire des fils et filles du Bénin tombés sur le front des combats pour la restauration de la démocratie, l’avocat Ferdinand Lawson décline ses priorités en plusieurs axes stratégiques dont l’urgent constitue les assises nationales. Elles se tiendront dans les 90 jours après son investiture.

Les rideaux sont définitivement tombés sur la candidature de l’avocat Ferdinand Lawson à l’élection présidentielle 2021. Après s’être retiré de la course en 2016, Ferdinand Lawson revient au-devant de la scène pour proposer une alternative crédible aux  Béninois. Plusieurs points forts ont ponctué sa déclaration qu’on peut qualifier  de «pragmatique ».  Après avoir passé le quinquennat de Patrice Talon, Ferdinand Lawson s’interroge sur l’endettement du Bénin. Selon lui, l’opacité qui entoure cette problématique de dette publique au Bénin doit interpeler  tout le monde. Il reconnait cependant que l’endettement n’est pas en soi un problème dès lors qu’il est responsable et qualitatif ; c’est-à-dire qu’il finance l’économie productive, source de croissance, de développement et de bien-être social. Il n’a donc pas caché son amertume face à la gestion du pouvoir Talon.

 « Nous estimons que l’action du Chef de l’État a ensuite péché par une gouvernance trop personnelle et totalement centralisée à la présidence, faisant des ministres des agents d’exécution serviles d’instructions présidentielles non discutables » s’est offusqué Lawson qui propose à travers sa candidature une sortie immédiate de la crise de confiance entre le peuple et l’Etat souverain.

Les priorités de Ferdinand Lawson à la tête du Bénin

«Je voudrais offrir l’occasion à chaque fils et fille de cette nation d’écrire avec moi les pages de notre histoire démocratique à travers des échanges approfondis, posés et sereins, sur une question qui a toujours été et qui restera essentielle en matière de politique : le retour à l’ordre démocratique » a promis Lawson au peuple béninois. Il s’engage instaurer une gestion inclusive du pouvoir d’Etat.

Sur le plan de l’éducation, l’avocat annonce une fracture politique entre le méthode du quinquennat de Talon. Il a une vision claire et sans équivoque.

« En matière de formation du peuple Béninois, investir dans l’éducation et la formation pour des ressources humaines qualifiées, aptes à satisfaire les besoins du marché, à entreprendre et à créer des activités génératrices d’emplois et de richesse constitue l’axe principal de ma gouvernance ».

 Il avoue avec sincérité et dévotion qu’investir aussi, et massivement, dans les infrastructures physiques et immatérielles restera sa priorité. « Mon pays le Bénin est encore en quête d’émergence. Tout, ou presque, reste à construire » a déclaré Lawson. Pour associer le peuple à l’avenir de la nation, il annonce des assises nationales dans les trois mois qui suivent sa prise du pouvoir. Plusieurs autres priorités sont déclinées dans sa déclaration.

Cellule de Communication

Lire l’intégralité de la déclaration

DECLARATION DE CANDIDATURE A L’ELECTION PRESIENTIELLE D’AVRIL 2021

Béninois et Béninoises !

 Combattants de la démocratie !

 Peuple Béninois libre et debout !

Je voudrais, à l’entame de mon propos, saluer la mémoire des dignes fils de notre chère et commune patrie, tombés sur le front de la démocratie, de l’état de droit et de justice. Je m’incline devant leur mémoire. Je salue le cœur serré tous mes concitoyens en détention ou contraints à l’exil pour leurs opinions et/ou combattants politiques. Mes chers frères, votre participation personnelle à la construction de notre nation constitue pour moi une source de confiance en la restauration de la démocratie et de l’état de droit sur la terre de nos aïeux : Akaba, Bio Guera, Béhanzin et j’en passe. Votre engagement continu témoigne de notre ambition commune de poursuivre ensemble le combat pour le retour à un processus de développement durable, dans un esprit de solidarité et de dialogue confiant avec chaque Béninois et chaque Béninoise.

En décidant ce jour, depuis ma résidence privée à Saint- Amour en France, à une heure de Genève dans le jura de déclarer ma candidature à l’élection présidentielle d’Avril prochain, je voudrais offrir l’occasion à chaque fils et fille de cette nation d’écrire avec moi les pages de notre histoire démocratique à travers des échanges approfondis, posés et sereins, sur une question qui a toujours été et qui restera essentielle en matière de politique : le retour à l’ordre démocratique.

 En effet, dans l’histoire des nations, la question de la dette des États a souvent nourri interrogations et débats, voire controverses, aussi bien entre spécialistes qu’au sein de l’opinion publique. La problématique se pose encore aujourd’hui dans tous les pays, et peut-être de façon plus critique dans les pays en développement, au regard des besoins immenses et urgents en investissements pour le présent et l’avenir. Mais l’opacité qui entoure cette problématique au Bénin nous interpelle tous ; nous Ferdinand Lawson, ne pourrions rester indifférents à la question de la dette nationale seulement en cinq années de gouvernance.

L’endettement n’est pas en soi un problème dès lors qu’il est responsable et qualitatif ; c’est-à-dire qu’il finance l’économie productive, source de croissance, de développement et de bien-être social. Mais la dette contractée à la tête de chaque Béninois croît sans véritable impact sur le quotidien du citoyen.

 En matière de formation du peuple Béninois, investir dans l’éducation et la formation pour des ressources humaines qualifiées, aptes à satisfaire les besoins du marché, à entreprendre et à créer des activités génératrices d’emplois et de richesse constitue l’axe principal de ma gouvernance.

Nous, Ferdinand Lawson, investir aussi, et massivement, dans les infrastructures physiques et immatérielles restera ma priorité. Mon pays le Bénin est encore en quête d’émergence. Tout, ou presque, reste à construire malgré les cinq années dites de fracture d’avec les vieilles politiques régressionistes. 

À vous, chers défenseurs de la démocratie, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du retour à l’état de droit resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits. C’est pourquoi je placerai les cinq prochaines années sous le signe de L’UNION ET LA RÉCONCILIATION NATIONALES. Après ces cinq dernières années éprouvantes et douloureuses, nous Ferdinand Lawson, allons-nous présenter face à celui qui a défiguré notre démocratie et profané notre constitution. Si l’action de Patrice Talon a permis de relancer l’économie et d’amorcer un changement de mentalités, il n’en demeure pas moins que son quinquennat a déchiré la fibre patriotique en démontrant une implacable chasse aux sorcières. Une justice expéditive incarnée en une juridiction d’exception distribuant les 10 ans et 20 ans à tour de bras à de potentiels candidats aux présidentielles de 2021 afin de baliser le terrain à un plébiscite de fait.

Nous estimons que l’action du Chef de l’État a ensuite péché par une gouvernance trop personnelle et totalement centralisée à la présidence, faisant des ministres des agents d’exécution serviles d’instructions présidentielles non discutables ; qui a fini par ternir un début de quinquennat prometteur. C’est pour mettre un terme à cette page lugubre de notre histoire démocratique, que nous pensons que le Bénin a besoin aujourd’hui de retrouver un nouveau souffle pour surmonter la crise démocratique, la déception et l’amertume très palpables et très généralisées au sein de la classe politique en général et dans le nord du pays en particulier. Le pays a besoin de l’Union et de la réconciliation nationale, lesquelles doivent être mises en œuvre par le retour de tous les exilés politiques. Pour entreprendre ce chantier, nous allons organiser des assises politiques nationales dans les 90 jours suivant notre investiture. C’est d’abord une redistribution des cartes, en rendant la démocratie au peuple, en lui rendant les moyens et la volonté de choisir ses représentants locaux et nationaux.

Bref, l’inciter à revenir aux urnes, lui rendre le goût et la confiance en la politique. L’Union et la réconciliation nationales, c’est aussi un partage plus équitable et plus motivant des richesses produites. Nous ne laisserons personne sur le bord de la route et je permettrai à chacun de vivre avec décence et dignité. Nous agirons toujours en fonction du plus grand bien pour le plus grand nombre. Nous allons susciter l’adhésion plutôt que de l’imposer. L’union et la réconciliation nationales, c’est sortir des divisions stériles et des égoïsmes qui ont plongé le pays dans l’ornière. Nous resterons ouverts aux personnes de bonne volonté agissant sincèrement pour le bien du plus grand nombre. Ce pays ne sera plus jamais victime du pouvoir personnel. Pour ce faire je déclare ce jour 20 janvier 2021 depuis ma résidence privée à Saint- Amour en France, ma candidature à la fonction suprême. Nous allons porter la voix de chaque Béninois et de chaque Béninoise pour que renaisse le Bénin.

Vive le retour de la démocratie !

Vive le Bénin

Je vous remercie

Fait à Saint Amour le 20 Janvier 2021

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