Dans une salle remplie de militants et sympathisants, ce 16 février 2021 à Porto-Novo, Joël Aïvo a, entre autres, entretenu les hommes des médias sur le parrainage. Au nom du Front uni pour la restauration de la démocratie (FRD), il a notamment mis en lumière la « finalité » de cette disposition électorale controversée, enfonçant au passage les deux chefs de partis de la mouvance.
Derrière le parrainage, se cache une stratégie bien élaborée d’exclusion. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui des membres du FRD,
En effet, à l’occasion d’une sortie médiatique animée par son candidat à la présidentielle de 2021, ces derniers ont fait remarquer que « la finalité ultime du parrainage, est de priver les Béninois d’avoir le choix entre des courants politiques opposés, entre des hommes et des Femmes de tempéraments différents entre deux conceptions de l’Etat, deux visions du pays et deux projets politiques clairement opposés ».
Le conférencier ajoute également que « la seule raison d’être du parrainage est bien d’éloigner du président Talon, tout candidat à sa succession, tout adversaire imprévisible, redoutable et capable de défier les lois de la fraude électorale et de le surprendre dans les urnes… », ou encore « de permettre au président Talon, candidat à sa propre succession, de sélectionner et de choisir parmi les candidats, des adversaires en trompe l’œil ».
Le FRD dit d’ailleurs ne pas être « dupe », et comprend l’entêtement du Gouvernement à maintenir « les lois controversées », malgré tous les appels.
Banc des accusés
Le FRD contredit les députés qui affirment que les candidats ne se sont pas approchés d’eux pour obtenir le parrainage.
« Contrairement aux allégations du pouvoir, certains candidats ont bel et bien pris contact individuellement avec Députés et maires susceptibles de les parrainer », martèle t- on du côté du FRD, par la voix du Constitutionnaliste.
Joël Aïvo en profite pour reconnaître la volonté de certains députés de jouer franc jeu, mais bloqué par le diktat des deux chefs de partis, avec d’un côté Bruno Amoussou, président de l’Union progressiste, et de l’autre Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire exécutif national du Bloc républicain.
« Guidés par la recherche de la paix et la volonté de servir leur pays, ces députés et maires ont massivement dit oui avant de constater que leur liberté de parrainer est miroir aux alouettes, une vaste supercherie. Cette liberté n’existe que sur les lèvres des dirigeants de leurs partis », déplore le Front.
Pour donner du crédit à ses accusations, le FRD évoque son cas personnel. Contrairement à la position de Joël Aïvo ; mais par discipline de groupe, le FRD dit avoir entrepris des démarches auprès des deux chefs de partis de la pour obtenir le parrainage.
Ainsi après la désignation du candidat du duo Joël Aïvo /Moïse Kérékou, le 04 février, Antoine Guédou, président du GSR, parti régulièrement enregistré et membre du Front a, au nom de la plateforme de l’opposition, saisi, par exploit d’huissier, Abdoulaye Bio Tchané et Bruno Amoussou, le 05 février.
« Le Front les a informés de la désignation de leur duo et leur a demandé de leur faciliter l’obtention du parrainage », précise Joël Aïvo.
Une demande qui ne recevra jamais de réponse.
Manassé AGBOSSAGA
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