Quand l'anodin devient une information

WhatsApp tente de nouveau de changer ses règles d’utilisation

0

Après l’échec du mois de janvier, l’application de messagerie WhatsApp a indiqué jeudi sur son blogue qu’elle inciterait de nouveau ses 2 milliards d’adeptes à accepter la mise à jour des conditions d’utilisation.Les logos de Signal (à gauche) et de Telegram (à droite), deux réseaux sociaux alternatifs. Au centre, on trouve le logo de Whatsapp, qui est très populaire dans le monde.© Dado Ruvic/Reuters Les logos de Signal (à gauche) et de Telegram (à droite), deux réseaux sociaux alternatifs. Au centre, on trouve le logo de Whatsapp, qui est très populaire dans le monde.

Début janvier, WhatsApp avait été sévèrement critiquée après avoir demandé à ses utilisateurs et utilisatrices d’accepter de nouvelles conditions qui lui permettraient, entre autres, de transmettre leurs données personnelles (numéro de téléphone, carnet d’adresses et profil) à sa maison mère, Facebook.

WhatsApp affirme aussi sur son blogue vouloir lutter contre la «désinformation» entourant les nouvelles règles, en affichant «dans les semaines à venir», une bannière fournissant plus d’informations.

«Nous souhaitons que chacun ait connaissance de notre historique de défense du chiffrement de bout en bout, et conscience de notre engagement envers la protection de la confidentialité et de la sécurité de nos utilisateurs.»

Concurrents à l’affut

Au terme de cette phase, mais sans donner de date précise, WhatsApp indique qu’elle commencera «à rappeler aux utilisateurs la nécessité de passer en revue et d’accepter ces mises à jour pour pouvoir continuer à utiliser WhatsApp.»

Cette situation pousse de nombreux utilisateurs et utilisatrices à se tourner vers d’autres applications comme Signal ou Telegram.

«Nous nous sommes aperçus que certains de nos concurrents prétendaient ne pas pouvoir voir les messages de leurs utilisateurs », avertit WhatsApp. «Si une application ne propose pas le chiffrement de bout en bout par défaut, cela signifie que vos messages sont visibles».

CBC/Radio-Canada

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.