Le journaliste a publié sur Twitter un message d’excuses à l’intention de trois femmes journalistes et explique « regretter sans ambiguïté ».
ne semaine après la polémique, Pierre Ménès fait son mea culpa. Coupé au montage lors de la diffusion du documentaire de Marie Portolano Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, sur Canal+, le journaliste est accusé par différents témoignages et par des images d’anciennes émissions d’avoir multiplié les agressions sexuelles. Dans la séquence coupée, diffusée dès le lendemain dans l’émission de Cyril Hanouna, Pierre Ménès remettait en cause ces accusations, dénonçant « la société » et l’impact du mouvement #MeeToo.
Quelques jours après une première prise de parole sur C8, Pierre Ménès présente ses excuses à trois victimes, cette fois-ci sur les réseaux sociaux. Sont mentionnées Isabelle Moreau, avec qui il a travaillé pendant des années au Canal Football Club, Francesca Antoniotti, embrassée sans son consentement sur un plateau il y a quelques années, et Marie Portolano, réalisatrice du documentaire, à qui il aurait soulevé la jupe sous les yeux du public.
« Depuis la diffusion du doc de Marie Portolano, beaucoup de victimes se sont exprimées notamment à mon encontre. J’écoute et je respecte la parole libérée. Après avoir échangé avec chacune de ces victimes, et après avoir lu tous vos messages sur les réseaux sociaux, je tenais à vous dire que je regrette sans aucune ambiguïté tous ces gestes du passé qui ne se justifiaient aucunement. J’ai causé de la peine et de la gêne à des amies sans jamais avoir eu l’intention de le faire directement ou indirectement. C’est pour toutes ces raisons que je réitère mes regrets et mes excuses les plus sincères. »
Depuis la diffusion du documentaire, Canal+ et RMC Sport ont lancé des enquêtes internes. Alors que la chaîne est accusée d’avoir voulu le protéger en influant sur le montage final, Pierre Ménès a été écarté jeudi du célèbre jeu de simulation de football Fifa dont il était l’un des commentateurs vedettes. De son côté, Marie Portolano déplorait en début de semaine dernière que l’on réduise « ce combat et cette parole à un seul homme ». « Ce n’est pas un seul homme le problème, explique-t-elle, mais le système qui a permis à quelques hommes d’agir ainsi pendant des années sans être réprimandés. Et c’est ce système que l’on doit combattre. »
LePoint.Fr
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