Quand l'anodin devient une information

LEAD 1-Neymar accuse Nike de “mensonge absurde” au sujet d’une enquête pour agression sexuelle

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Neymar a qualifié vendredi de “mensonge absurde” l’affirmation de Nike selon laquelle leur partenariat a pris fin en raison du refus du footballeur brésilien de coopérer à une enquête sur des allégations d’agression sexuelle portées contre lui par une employée du groupe.

L’équipementier sportif américain a déclaré jeudi avoir mis fin l’an dernier à son contrat avec l’attaquant brésilien en raison d’accusations “crédibles” portées par cette employée pour un incident qui serait survenu en 2016.

Le joueur du Paris Saint-Germain dément ces accusations et a déclaré ne pas connaître cette employée.

LEAD 1-Neymar accuse Nike de "mensonge absurde" au sujet d'une enquête pour agression sexuelle

“On ne m’a pas donné la possibilité de me défendre”, a-t-il écrit sur Instagram. “Je n’ai jamais eu de quelconque relation avec cette personne. Je n’ai même pas pu lui parler, pour connaître la véritable raison de sa souffrance. Cette employée n’a pas été protégée. Moi non plus, je n’ai pas été protégé.”

Nike affirme qu’il était prêt à enquêter dès 2018 quand l’employée concernée a signalé l’incident mais que cette dernière a souhaité garder l’affaire confidentielle. Ce n’est qu’en 2019, quand elle s’est sentie prête à possiblement porter l’affaire devant la justice, que le groupe a pu mener son enquête.

Nike a précisé que cette enquête n’avait pas été concluante.

L’équipementier a néanmoins mis fin à son contrat avec Neymar en 2020 car “l’athlète a refusé de coopérer à une enquête de bonne foi sur des accusations crédibles de mauvais comportement émanant d’une employée”.

Neymar a conclu un contrat avec Puma en septembre.

Le joueur brésilien a été accusé d’agression sexuelle dans une autre affaire datant de juin 2019. Selon le joueur, la rencontre était consentie et il a accusé la plaignante de vouloir lui extorquer de l’argent. La justice brésilienne a abandonné les charges, faute de preuves.

REUTERS

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