A cause de douleurs menstruelles, elle découvre qu’elle possède deux vagins !

Pendant plusieurs années, une jeune Anglaise a souffert de douleurs menstruelles réellement intenses. Après, plusieurs examens, le diagnostic est tombé : Molly-Rose Taylor possède deux utérus, donc deux vagins !

Un long combat contre des douleurs menstruelles

Molly-Rose Taylor a commencé de souffrir de douleurs menstruelles dès l’âge de neuf ans. Or, il aura fallu attendre 10 ans de combat acharné contre cette souffrance pour découvrir l’origine de ce mal. En effet, la jeune anglaise de 19 ans a enfin pu poser un diagnostic sur son problème. Elle souffre en réalité d’une malformation très rare : l’utérus didelphe. Elle possède donc deux utérus, deux cols d’utérus et donc deux vagins séparés par une cloison.

Pendant 10 ans cette jeune anglaise a vécu l’enfer à cause de ses douleurs menstruelles

Molly-Rose a raconté son histoire face à ses douleurs menstruelles

La jeune femme a été interviewée par la presse anglaise sur son histoire. Malgré ses fortes douleurs menstruelles, les médecins n’ont jamais pris son cas au sérieux. Alors qu’une cloison de deux centimètres s’étend au milieu de son vagin, aucun spécialiste n’a été capable de la détecter. « J’ai remarqué que j’avais un morceau de peau au milieu de deux trous » a-t-elle tout d’abord expliqué en parlant de son septum longitudinal. A cause de ce problème, elle souffre depuis l’âge de 12 ans de règles abondantes et dit donc prendre un traitement. « J’ai essayé d’utiliser des tampons, mais ils tombaient. Je pensais que c’était normal« , continue-t-elle. Mais lorsqu’elle a commencé à avoir des rapports sexuelles, elle s’est aperçue qu’elle avait un problème. Les actes été réellement douloureux, voire impossibles. « J’ai remarqué que j’avais un morceau de peau au milieu de deux trous, et ça me gênait énormément. Mais de l’extérieur, on ne pouvait pas le distinguer. En raison de mes nombreux saignements et de l’écoulement anormal, on m’a conseillé de faire un test de dépistage pour une maladie sexuellement transmissible ».

« Les médecins disaient que j’étais jeune et que je ne parvenais pas à supporter mes règles » continue-t-elle à expliquer. Suite à un un scanner vaginal intrusif sous anesthésie générale, le diagnostic est tombé. « Je me suis sentie soulagée de savoir enfin ce qui n’allait pas chez moi. Maintenant, je sais que j’avais mal car j’avais deux fois mes règles à chaque cycle ». Elle a été opérée en août 2017 pour retirer son septum longitudinal à l’hôpital University College of London.

letribunaldunet.fr

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