Quand l'anodin devient une information

Bénin- Un homme condamné pour avoir volé l’argent de la quête d’une église

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Le tribunal de Cotonou a donné son verdict dans l’affaire de vol d’argent de la quête dans une église catholique. Ce mercredi 04 mai 2022, le principal accusé a été condamné douze (12) mois de prison  ferme plus une amende 100 mille.

Les faits

 A Akpakpa, l’un des arrondissements de Cotonou, une église catholique a été  victime de plusieurs vols. Comme si personne n’avait plus peur de Dieu et de la vierge Marie, les offrandes sont régulièrement chipées.

Pour découvrir le voleur, les responsables de l’Eglise ont fait recours à une invention humaine.

Ils ont installé une caméra cachée. Et rapidement, le bourreau de l’Eglise est attrapé. L’Eglise porte plainte et le présumé fidèle voleur est arrêté et placé en détention provisoire.

Au moins un  million de Fcfa volé, mais le fidèle nie les faits

En réalité, le présumé fidèle voleur est accusé d’avoir volé au moins un  million 500 mille Fcfa dans la caisse de l’Eglise. Lors de sa comparution au tribunal de Cotonou, le mercredi 27 avril 2022, l’accusé a nié les faits à la barre.

Il rampe pour prier ou après le vol ?

Mais l’un des responsables  du lieu de culte soutient que le prévenu a soutiré plusieurs fois de l’argent du récipient des offrandes. Il a révélé  que pour le confondre,   une caméra cachée aurait été installée dans l’Eglise. Et c’est ainsi qu’il aurait été aperçu sur une image de la caméra de surveillance en train de ramper.

Mais face à ces déclarations du responsable de culte, l’accusé a fait savoir qu’il rampait pour une mieux prié et avoir les faveurs de la Vierge-Marie et de Dieu.

Il avait déjà été arrêté pour vol dans une église

Seulement voilà,  le  ministère public lui rappelle et fait savoir aux juges, que l’accusé est un récidiviste. Le ministère public confie qu’il avait déjà été arrêté pour vol dans une autre église.

Pour le ministère public, il n’y a donc aucun doute. Il est bel et bien le bourreau de l’Eglise.

Le ministère public requiert alors 12 mois de prison dont huit ferme, 50 mille d’amende.

Ce 04 mai, lors du verdict, les juges ont presque suivi la réquisition du ministère public en le condamnant à douze mois de prison plus une amende de 100.000 Fcfa.

Manassé AGBOSSAGA

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