Quand l'anodin devient une information

Bénin : Alèkpéhanhou justifie son soutien au Chantre de la Rupture et lance « Talon n’a pas déçu »

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Icône de la musique traditionnelle béninoise, Alèkpéhanhoun a, ouvertement, porté son choix sur le candidat de la Rupture lors de la présidentielle de 2016. Et sur le plateau de l’émission ‘‘L’Entretien Du Dimanche’’ de la télévision Eden TV, ce 05 juin 2022, Michel Loucou a justifié son soutien à Patrice Talon, soutenant que le candidat devenu président de la République « n’a pas déçu » six ans plus tard.

 Alèkpéhanhou a mis sa voix au service du candidat Patrice Talon lors de la présidentielle 2016. Un choix qui s’est avéré payant puisque le candidat de la Rupture a réussi à remporter la présidentielle de 2016 devant le candidat du parti au pouvoir Lionel Zinsou au second tour.

 Mais pourquoi avoir préféré Patrice Talon ? À cette question, Alèkpéhanhou a laissé entendre, sur le plateau de l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’ qu’il s’est laissé guider par le « ressenti du moment » et son « cœur ».

 « C’était le ressenti du moment. Quand la candidature de Talon a commencé à s’annoncer, il n’était pas encore venu au pays quand le cœur m’a dit de porter mon choix sur cet homme. J’entendais déjà parler de lui sur le plan des affaires… Il avait aidé son prédécesseur à venir au pouvoir en 2006… Si un patriote comme ça, si lui-même accède au pouvoir puisque l’autre (Ndlr : Boni Yayi) a déjà fait ses dix ans… il connaît déjà le pays… c’était ma motivation », a expliqué l’artiste martelant qu’il a œuvré à l’élection de Patrice Talon.

 Alèkpéhanhou « Talon n’a pas déçu »

 Six ans après, le Roi Alèkpéhnahou semble n’avoir aucun regret. Car dira-t-il « Talon n’a pas déçu ».

 Il met en avant les infrastructures réalisées sous le régime de la Rupture et fait remarquer qu’aucun régime « ne peut répondre à toutes les attentes de tous les citoyens au même moment ».

Et là-dessus, le CA de Sèhoun glisse sur la cherté de la vie et soutient qu’il s’agit d’un phénomène cyclique qui passera.

 « Pour quelqu’un qui avait vécu au temps de la révolution, ces périodes sont inévitables et viennent mettre à rude épreuve tout régime… c’est dans ce pays que le maïs a été appelé nivaquine au temps de la révolution. C’est passager… Quel que soit le régime au pouvoir, ce qui est cyclique doit venir vous mettre à l’épreuve, doit venir mettre votre gouvernance à l’épreuve, c’est inévitable », a souligné Alèkpéhanhou.

Et de lancer avec conviction « J’ai foi en l’être suprême que ça va passer ».

 Manassé AGBOSSAGA

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