La Fondation Malèhossou descend dans le septentrion. Après le Littoral, le Zou, l’Ouémé,.., El Hadj Yacoubou Malèhossou et son équipe ont envahi le Nord Bénin pour le même exercice : prêcher la paix pour des législatives apaisées.
A la mosquée centrale de Parakou, vendredi dernier, fidèles musulmans, leaders religieux, têtes couronnées, ont massivement répondu à l’appel de la Fondation Malèhossou.
A l’occasion, le coordonnateur Borgou de la Fondation a invité les uns et les autres à cultiver les valeurs de paix, d’amour, de tolérance au cours de cette période électorale.
« Cultivons la paix, l’amour, la tolérance », a exhorté Moussa Saadou, avant d’ajouter « Chers (res) béninois (ses), n’acceptez jamais d’envahir les rues et de détruire les édifices publics sous prétexte que vous soutenez un acteur politique. La paix n’a pas de prix ».
Dans ce sens, le président de la Fondation Malèhossou a partagé une anecdote avec les fidèles pour leur souffler qu’ils sont les premières victimes des querelles des politiciens.
« (…) Au moment où j’étais député, j’ai marché dans les rues, mais je n’ai jamais accepté que mes enfants sortent. Est-ce-que, c’est normal et c’est les pauvres qui ramassent les peaux cassées. Venez marcher, venez brûler les pneus et vous les suivez bêtement, c’est pour leur intérêt », a-t-il confié.
Face à cela, El Yacoubou Malèhossou a, conformément aux prescriptions de l’Islam, invité les fidèles musulmans à ne pas tomber dans le piège des politiciens, rappelant que « l’islam, c’est la paix ».
Un message qui a touché le cœur des fidèles et leaders religieux présents qui ont tous promis poursuivre la sensibilisation après le passage de la Fondation Malèhossou.
Manassé AGBOSSAGA