INF : pourtant, Richard Boni Ouorou avait prévenu Patrice Talon que ça ne pouvait pas marcher avec Claudine Prudencio

Patrice Talon a décidé de se séparer de la présidente de l’Institut national de la Femme (INF) en plein mois de la promotion de la gente féminine. Pour cause, le chef de l’Etat a relevé, en conseil des ministres du mercredi 15 mars 2023, Claudine Prudencio de ses fonctions de présidente de l’INF, moins de 02 ans après son arrivée. L’ex présidente du parti UDBN a été remplacée par sa secrétaire exécutive, Huguette Bokpè Gnacadja.

A la vérité, cette décision est un aveu d’échec du casting de Patrice Talon. Et pourtant, Richard Boni Ouorou, bien averti, avait prévenu le chef de l’Etat que Claudine Prudencio n’était pas la personne indiquée pour l’atteinte des objectifs de l’INF. https://kpakpatomedias.com/2022/07/04/claudine-prudencio-critique-contre-sa-designation-a-la-tete-de-linf/

Parce que Kpakpato Medias a de la mémoire, extrait des réserves du politologue sur sa nomination dans un texte publié le 28 juin 2022, publié sur votre site : « Quand on met Prudencio pour représenter la femme à une époque où la femme est tout un —concept—, a une époque où la femme représente tout un symbole. Non seulement je suis outré parce que je sais qu’une autre femme aurait pu porter le combat de nos sœurs et mères plus loin et aurait placé ce combat au rang de priorité pour que nos sœurs arrêtent d’être exploitées dans le service public et dans les maisons contre des salaires modiques, militer pour l’inclusion financière et le rehaussement de l’image de la femme dans nos sociétés et dans nos foyers et donner à la femme l’espoir du privilège qu’elle représente.

De vous à moi, madame Prudencio et même si ça peut créer la Polémique, vous savez désormais que je dis ce que je pense, madame Prudencio n’est pas l’image de la femme moderne que je me fais et si les autorités pensent qu’elle l’est, alors, ils sont encore plus conservateurs que ne le décrive les costumes —qu’il porte—. ».

Moins de 2 ans après, les faits donnent raison à Richard Boni Ouorou. Même ceux qui ont préféré nous traiter de ‘klébé’ à l’époque ne pourront pas changer cette vérité

M.A

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