Encore une grosse opération de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC). Après plusieurs mois d’enquête avec la complicité de la Brigade économique et financière (BEF), l’OCRC a réussi à mettre la main sur un vaste réseau de présumés cybercriminels. Il s’agit de huit personnes, déposées en prison, 2 autres poursuivies sans mandat et une dizaine de gardiens pénitentiaires, qui sont en garde à vue.
8 présumés cybercriminels déposés en prison vendredi 26 mai par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon les informations de Bip radio, ils sont poursuivis pour “escroquerie, blanchiment et abus de fonction”. Dans la même affaire, deux autres personnes sont également poursuivies, mais sans mandat.
La même source renseigne qu’une dizaine de gardiens pénitentiaires sont en garde à vue et pourraient être présentés au Procureur spécial de la CRIET dans les jours à venir dans cette même affaire « d‘escroquerie, de blanchiment et d’abus de fonction ».
De quoi s’agit-il ?
En effet, deux cybercriminels depuis la prison continueraient d’animer ce réseau. Ainsi, ils auraient réussi à tromper la vigilance de plusieurs personnes.
La justice aurait notamment recensé près de 70 victimes, tous des promoteurs d’établissement de paiement et d’envoi d’argent appelés Mobile money, précise Bip Radio.
Leur mode opératoire. Les présumés cybercriminels se présentent comme des responsables de zone d’un opérateur GSM. Ils communiquent ensuite un code aux gérants et leur demandent d’actualiser leurs données. Seulement voilà, après l’opération, les promoteurs d’établissement de paiement et d’envoi d’argent tombent dans le guet apens. Ils constatent que leurs comptes ont été totalement vidés.
La CRIET veut désormais savoir s’il y a eu complicité au niveau de la dizaine de gardes pénitentiaires en garde à vue.
M.A
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