L’une se réclame de la mouvance présidentielle, l’autre de l’opposition, au point d’en payer le lourd tribut. En avril 2021, Nadine Okoumassoun est arrêtée pour avoir dit non à la prorogation du mandat présidentiel.
Pendant ce temps, Nadia Okoumassoun, membre du Bloc Républicain, malgré les messages de soutien et les SOS pour la libération de sa sœur, multiplie les activités pour la promotion du Chantre de la Rupture.
En 2022, Nadine Okoumassoun quitte finalement la prison civile de Cotonou après 1 an et 4 mois. A sa sortie, les deux sœurs jumelles ne gardent aucune rancune. Elles même le parfait amour. Mais, pas au plan politique. A ce niveau, tout semble diviser Nadine et Nadia.
Kpakpato Medias en veut pour ce « petit palabre » entre les sœurs jumelles suite à une publication en début de semaine.
En effet après un post où l’auteure de « Belle et Rebelle » raconte son calvaire carcérale et tente d’alerter l’opinion publique sur les difficiles conditions de vie des détenus, Nadia a semblé désavoué la militante du parti Les Démocrates.
« (…) La promiscuité à laquelle sont exposés les détenus, dans les prisons du Bénin, est intolérable. <<Dans les douches, cinq(5) à six(6) personnes sont obligées de prendre leur bain ensemble. Nous nous partagions visiblement tout : les maladies, les sueurs, les infections. Et vu que les douches et les toilettes sont enfermées, ensemble, dans le même cabinet, celles qui prennent leur bain sont obligées de supporter le parfum combien nauséabond exhalé des pots de matière fécale et d’urine fermentée que les autres viennent déverser>>.Vous pouvez lire plus dans le livre « Belle et Rebelle », les mémoires d’une éprise de justice. Contactez le 90346129« , a notamment déploré Nadine Okoumassoun.
Et à Nadia Okoumassoun de répliquer : » Nadine, Nadine…Attends, dis moi, la prison selon toi, devrait être un lieu de repos c’est ça ? »
Palabre politique entre jumelle, dira t-on.
Manassé AGBOSSAGA
Le prisonnier n’est quand même pas un porc!
En tout cas, ce n’est pas retourné seulement contre les détenus. C’est l’État même qui pert le plus avec ce système carcéral que personne ne peut décrier.