France : Kemi Séba relâché sans poursuite, ses premiers mots

Kemi Séba est à nouveau libre de ses mouvements.  Interpellé à Paris le lundi 15 octobre par les agents  de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le panafricaniste a été remis en liberté dans la soirée du mercredi 16 octobre.

Bonne nouvelle pour les partisans de Kemi Séba. En garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), depuis le 15 octobre, le panafricaniste a été remis en liberté le mercredi 16 octobre.

Dans un communiqué, le Parquet de Paris indique que Kemi Séba a été interpellé à Paris  pour « pour des soupçons d’ingérence étrangère », ajoutant qu’il « a été relâché sans poursuite à ce stade »

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Et si Kemi Séba peut à nouveau jouir de sa liberté, le Parquet de Paris fait néanmoins  savoir que « les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire ».

Réaction de Kemi Séba après sa libération

Après sa libération, Kemi Séba a réagi sur ses canaux officiels.

« Libérés nous sommes. Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre, nous sommes désolés de gâcher leurs projets. Nous sommes une génération d’Hommes et de Femmes Noirs libres, qui n’avons pour seule obsession que la décolonisation ultime du continent africain et de sa diaspora. Nous ne luttons pas contre un pays, mais contre un système d’oppression qui asphyxie l’Afrique et les Antilles.

On a commencé ce combat politique (en 1999), ni Macron, ni Poutine, ni Maduro, ni Kim Jong Un, ni qui que ce soit n’était encore président en fonction. Nous luttons pour les nôtres, et nul ne pourra nous empêcher de continuer notre travail. L’élite néocolonialiste française sait très bien que me garder à l’ombre trop longtemps serait très dangereux pour elle, vu notre audience en Afrique et aux Antilles.

Je suis venu voir un membre de ma famille, âgé et très malade, ainsi que des opposants au régime de Patrice Talon. J’assume à 1000 % cet acte. La peur n’a jamais coulé dans mes veines. Que nul ne nous confonde avec ces Noirs colonisés qui ont peur de leur ombre.

Je communiquerai en vidéo d’ici peu de temps.

Je remercie mon avocat @anatolium, le plus brillant (et sans doute le plus dévoué) de sa génération, les militants infatigables de l’ONG Urgences Panafricanistes, nos sympathisants et mes alliés qui se sont mobilisés massivement pour dénoncer cette arrestation.

Quant à ceux parmi les réseaux françafricains qui rêvaient de nous voir en prison, nous avons des mouchoirs pour vous. « Stay schemin. » Nous stopper ? Ce n’est pas pour demain. Le colon a ses plans. Dieu a les siens. Et Dieu est le meilleur des planificateurs. », a t-il écrit.

M.A

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