Tabaski : Frédéric Zounmènou rend un vibrant hommage à Issa Richard Boni Ouorou (Opinion)
À Richard, PRÉSIDENT DU PARTI LE LIBÉRAL
En ce jour sacré de l’Eïd El-Kebir, symbole de foi, de patience et d’abandon à la volonté divine, il est des pensées qui s’imposent à nos cœurs. Et parmi elles, une figure s’élève avec force et dignité : celle de Richard, Président du parti LE LIBÉRAL.
Nous voudrions, en cette circonstance spirituelle, rendre hommage à l’homme, au parcours et à l’esprit qui l’animent. Richard n’est pas qu’un dirigeant politique. C’est un frère, un guide et un bâtisseur. Ceux qui l’ont approché savent sa générosité naturelle, sa proximité avec les siens, sa capacité d’écoute et de rassemblement. Il n’a jamais attendu que le monde lui fasse place ; il a créé des espaces d’espoir pour ceux qui n’en avaient plus.
Avec lui, le projet de création du parti LE LIBÉRAL a pris forme. Dans les couloirs souvent exigeants de l’administration comme dans les chemins parfois incertains de la mobilisation citoyenne, il a tenu ferme. Nous avons connu les délais, les exigences à répétition, les démarches à reprendre mais jamais, à aucun moment, il n’a été question de renoncer. Car pour lui, ce combat n’était pas personnel. Il était porté par une vision : celle d’un parti libre, ancré dans les réalités du peuple et ouvert à toutes les forces du pays.
Quand est enfin venu le moment de l’obtention du récépissé provisoire, il a été accueilli non comme une victoire personnelle, mais comme une étape collective. Une étape qui a suscité des commentaires, des débats, des lectures diverses dans l’opinion publique. Comme tout événement public, il a soulevé des interprétations. Ce fut une période de tension, d’incertitude, mais aussi de clarté sur ce que représente l’engagement véritable : savoir traverser les zones d’ombre sans perdre son cap.
Durant cette séquence délicate, Richard a été amené à faire face à des épreuves personnelles. Et pourtant, fidèle à sa nature, il est resté égal à lui-même. J’ai eu l’occasion de lui rendre visite dans le lieu où il est
actuellement retenu. Ce qui m’a frappé, ce n’est pas une plainte, ni un mot d’amertume. Non. L’homme, plutôt que de s’apitoyer sur sa propre condition, s’inquiétait de la situation de ses collaborateurs qu’il a temporairement laissés derrière lui. À ma grande surprise, c’est lui qui s’est mis à me réconforter, à me parler d’avenir, de constance, de lumière au bout du tunnel. Il refusait toute parole de commisération, me regardait avec sérénité et me disait, dans un calme déroutant : “Le meilleur reste à venir.”
Et voici que vient l’Eïd El-Kebir, moment de retrouvailles, d’élévation et de gratitude. Un jour important pour les croyants, et tout particulièrement pour lui, qui est un musulman convaincu, discret mais fidèle à ses principes spirituels. En ce jour de prière et de générosité, nous pensons à lui, non dans la tristesse mais dans la communion, avec le souhait ardent qu’il garde sa paix intérieure et sa lucidité intacte.
À toi, Richard, nous disons simplement COURAGE
Que cette fête soit pour toi et pour nous tous un rappel de la grandeur de l’engagement, du sens du sacrifice et de la beauté de l’unité.
Eïd Moubarak à toi, Président. Eïd Moubarak à ta famille. Eïd Moubarak à tous les croyants.
TU EN SORTIRAS GAGNANT. J’Y AI FOI.