Projet BIODEV 2030, phase 2 : les acteurs identifient à Parakou les actions prioritaires pour la biodiversité dans le PDA 4
Après le lancement du projet BIODEV 2030, phase 2 à Cotonou, les acteurs sont, depuis ce 18 juin, réunis à l’hôtel Kobourou City pour identifier les actions prioritaires pour la biodiversité dans le Pôle de Développement Agricole 4 (PDA4). L’atelier d’identification qui mobilise l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’ Expertise France, l’Agence Française de Développement (AFD), le MCVT, le MAEP,, les institutions de recherche et université, les Organisations nationales et internationales, les Unions, structures faîtières et plateformes, les Collectivités territoriales,… a été lancé par le Chef d’inspection forestière, représentant le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse, Colonel Léon Fatondji,
L’atelier de dialogue multi-acteurs pour l’identification d’actions prioritaires sur la biodiversité dans le Pôle de Développement Agricole (PDA 4) est la suite de l’atelier de lancement du projet phase 2 qui a eu lieu en février dernier à Cotonou. Conformément aux recommandations, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’ Expertise France, l’Agence Française de Développement (AFD), le MCVT, le MAEP,, les institutions de recherche et université, les Organisations nationales et internationales, les Unions, structures faîtières et plateformes, les Collectivités territoriales, et autres acteurs sont mobilisés à Parakou pendant trois jours pour cette fois-ci, identifier les actions prioritaires pour la biodiversité dans le Pôle de Développement Agricole 4 (PDA4).
Procédant au lancement de l’atelier dialogue multi-acteurs pour l’identification d’actions prioritaires sur la biodiversité dans le Pôle de Développement Agricole 4 (PDA 4); le Chef d’inspection forestière, représentant le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse, a fait remarquer que le PDA 4 subit des pressions avec la dégradation des sols, la baisse de fertilité, l’érosion de la faune et les pratiques agricoles non durables.
Pour le Colonel Léon Fatondji, cet atelier d’identification des actions prioritaires pour la biodiversité dans le PDA 4 vient donc à point nommé et doit “permettre d’identifier collectivement des instruments de politiques publiques plus efficaces, de promouvoir des pratiques productives « nature-positives », et surtout, de construire ensemble des projets concrets, porteurs de transformation durable pour notre territoire”.
Remerciant l’UICN et l’ensemble des partenaires techniques et financiers, il a enfin réaffirmé la disponibilité de la DGEFC à accompagner toutes les initiatives porteuses de solutions durables et à renforcer la coordination intersectorielle nécessaire à l’atteinte de nos objectifs communs.

Pour sa part, le représentant de l’UICN a indiqué que le choix du PDA4 comme territoire pilote reflète une vision ambitieuse : celle de bâtir un modèle territorial où développement économique, résilience sociale et préservation des écosystèmes s’enrichissent mutuellement. Le Chargé de programme senior de la phase 2 du projet a, à cet effet, sollicité l’implication des communautés locales.
Saluant l’engagement fort du Gouvernement béninois, de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC), et de l’ensemble des parties prenantes pour la conservation de notre patrimoine naturel, Vincent Lodoun Atchou, a enfin réaffirmé l’appui de l’UICN aux acteurs territoriaux pour identifier les leviers de transformation, qu’il s’agisse de politiques publiques, de chaînes de valeur durables ou de mécanismes de gouvernance participative.
Mis en œuvre par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), coordonné par Expertise France et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le projet BIODEV2030 vise à contribuer à la mise en œuvre de l’accord de Kunming-Montréal dans les 15 pays, en favorisant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement.
Manassé AGBOSSAGA