Année académique 2024-2025 : le Gouvernement tunisien offre 18 bourses d’études aux étudiants Béninois, les conditions d’éligibilité

Dans le cadre de la coopération entre le Bénin et la Tunisie, le Gouvernement tunisien offre pour l’année académique 2024-2025, dix-huit (18) places d’études supérieures aux étudiants Béninois.

Dans le cadre de la coopération entre le Bénin et la Tunisie, le Gouvernement tunisien offre pour l’année académique 2024-2025, dix-huit (18) places d’études supérieures aux étudiants Béninois. Lire le communiqué ci-dessous pour découvrir les conditions d’éligibilité et autres.

COMMUNIQUE 

La Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique communique : 

Dans le cadre de la coopération entre le Bénin et la Tunisie, le Gouvernement tunisien offre pour l’année académique 2024-2025, dix-huit (18) places d’études supérieures réparties comme suit : 

huit (08) places « avec bourse » pour la licence; 

cinq (05) places « sans bourse » pour la licence; 

cinq (05) places « sans bourse » pour le master et le doctorat. 

Ces places sont disponibles dans les filières suivantes : 

  1. Licence en Sciences de l’Informatique : 05 places (Baccalauréat en Mathématiques ou Sciences expérimentales); 
  2. Licence en Obstétrique : 01 place (Baccalauréat en Sciences expérimentales); 
  3. Licence en Economie ou Gestion : 05 places (Baccalauréat en Mathématiques ou Economie ou Gestion); 
  4. Cycle préparatoire Scientifique ou Technique: 02 places (Baccalauréat en Mathématiques); 
  5. Master et Doctorat : 05 places. 

Conditions d’éligibilité : 

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes : 

Etre de nationalité béninoise; 

Etre titulaire d’un Baccalauréat obtenu en 2023 ou 2024 avec la mention << Bien >> au minimum ; 

Avoir une bonne maîtrise de la langue française ; 

Etre en pleine possession de leurs facultés physiques et mentales; Ne pas être déjà bénéficiaire d’une bourse dans une Université Publique du Bénin. 

Obligations des bénéficiaires : 

Au Bénin : 

Les bénéficiaires doivent se conformer strictement aux nouvelles dispositions concernant la gestion des bourses étrangères, notamment en s’engageant avec leurs parents à fournir un complément de bourse de cinquante (50 000) FCFA par mois, à envoyer directement au bénéficiaire pendant toute la durée de la 

formation. La preuve de ce transfert doit être envoyée à l’adresse électronique du secrétariat de la Direction des Bourses et Aides Universitaires (DBAU) secretariat.dbau@gouv.bj 

En Tunisie : 

a. Se conformer strictement aux lois en vigueur en Tunisie et être prêts à subvenir à leurs besoins durant les trois (03) mois de vacances chaque année ; 

b. Poursuivre les études dans la filière de formation choisie. 

Constitution du dossier de candidature 

Pour la Licence 

1-Deux (02) copies légalisées de l’attestation du baccalauréat ou d’un diplôme reconnu équivalent; 

 2-Deux (02) copies légalisées du relevé de notes du baccalauréat ou du diplôme équivalent; 

 3- Une (01) copie légalisée des trois premières pages du passeport ou Carte Nationale d’identité ; 

4- Une (01) photos d’identité récente ; 

5- Une (01) copie du Numéro Personnel d’Identification 

6-Un (01) certificat médical délivré par un médecin assermenté dans un centre de santé publique attestant que le candidat n’a pas de maladies graves,  transmissibles ou contagieuses; 

7-L’original de la quittance délivrée par le Trésor Public après le payement sur le compte BJ6600100100000010156674-DBAU des frais d’étude de dossier qui s’élèvent à cinq mille (5000 francs CFA); 

 8-L’ensemble du dossier de candidature doit être en deux (02) exemplaires : les pièces légalisées, le reçu de payement des frais d’étude de dossier sont placés dans une chemise dossier. Une seconde chemise doit contenir une copie simple de toutes les pièces de la première chemise dossier. Les deux chemises dossiers sont à mettre dans une chemise dossier cartonnée à rabat de couleur jaune. 

 Pour le Master 

1- Deux (02) copies légalisées de l’attestation du baccalauréat ou d’un diplôme reconnu équivalent; 

2- Deux (02) copies légalisées du relevé des notes de chaque année d’études universitaires ; 

3- Deux (02) copies légalisées du diplôme de Licence ou du diplôme équivalent; 

4- Une (01) copie légalisée des trois premières pages du passeport ou Carte Nationale d’identité ; 

5- Une (01) photo d’identité récente ; 

6- Une (01) copie du Numéro Personnel d’Identification; 

7- Un (01) certificat médical délivré par un médecin assermenté dans un centre de santé publique attestant que le candidat n’a pas de maladies graves, transmissibles ou contagieuses; 

8- L’original de la quittance délivrée par le Trésor Public après le payement sur le compte BJ6600100100000010156674-DBAU des frais d’étude de dossier qui s’élèvent à cinq mille (5000 francs CFA); 

9- L’ensemble du dossier de candidature doit être en deux (02) exemplaires : les pièces légalisées, le reçu de payement des frais d’étude de dossier sont placés dans une chemise dossier. Une seconde chemise doit contenir une copie simple de toutes les pièces de la première chemise dossier. Les deux chemises dossiers sont à mettre dans une chemise dossier cartonnée à rabat de couleur jaune. 

➤ Pour le Doctorat 

  1. Deux (02) copies légalisées de l’attestation du baccalauréat ou d’un diplôme 

reconnu équivalent; 

2- Deux (02) copies légalisées du diplôme de Licence ou du diplôme équivalent; 

3- Deux (02) copies légalisées des relevés de notes de la Licence ou du diplôme équivalent; 

4- Deux (02) copies légalisées du diplôme de Master ou du diplôme équivalent; 

5- Deux (02) copies légalisées des relevés de notes du Master ou du diplôme équivalent; 

6- Une copie du mémoire de Master; 

7- Résumé du projet de recherche ; 

8- Une (01) copie légalisée des trois premières pages du passeport ou Carte 

Nationale d’identité ; 

9- Une (01) photo d’identité récente ; 

10- Une (01) copie du Numéro Personnel d’Identification; 

11- Un (01) certificat médical délivré par un médecin assermenté dans un centre de santé publique attestant que le candidat n’a pas de maladies graves, transmissibles ou contagieuses; 

12- L’original de la quittance délivrée par le Trésor Public après le payement sur le compte BJ6600100100000010156674-DBAU des frais d’étude de dossier qui s’élèvent à cinq mille (5000 francs CFA); 

13- L’ensemble du dossier de candidature doit être en deux (02) exemplaires : les pièces légalisées, le reçu de payement des frais d’étude de dossier sont placés dans une chemise dossier. Une seconde chemise doit contenir une copie simple de toutes les pièces de la première chemise dossier. Les deux chemises dossiers sont à mettre dans une chemise dossier cartonnée à rabat de couleur jaune. 

Des informations complètes sur les établissements d’enseignement supérieur tunisien et les formations qu’ils offrent sont accessibles sur le site web suivant : 

http://www.mes.tn/francais/index.htm. 

La date limite de dépôt de dossier à la Direction des Bourses et Aides Universitaires (DBAU) est fixée au vendredi 23 août 2024 à 12 heures 00 minute. 

NB : Les dossiers incomplets ne seront pas pris en considération; les candidats ayant obtenu leur diplôme à l’étranger doivent joindre les attestations d’authenticité et d’équivalence du diplôme ; 

La version numérique du dossier de candidature doit être envoyée à l’adresse électronique secretariat.dbau@gouv.bj de la Direction des Bourses et Aides Universitaires (DBAU). 

Pour la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et P.O. 

Rogatien Makpéhou TOSSOU 

Directeur de Cabinet

Offre d’emploi Bénin : Le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance recrute des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS)

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey- Calavi, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a prévu le recrutement des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pour assurer l’accompagnement personnalisé des enfants bénéficiaires. 

A travers un communiqué en date du 16 août 2024, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a prévu le recrutement des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pour assurer l’accompagnement personnalisé des enfants bénéficiaires. Lire ci-dessous l’avis de recrutement pour en savoir plus.


COMMUNIQUÉ RADIODIFFUSÉ ET TELEVISÉ 

Le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance communique: 

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey- Calavi, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a prévu le recrutement des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pour assurer l’accompagnement personnalisé des enfants bénéficiaires. 

A cet effet, les professionnels désireux de fournir des prestations de services en matière d’accompagnement psycho-sociale et d’apprentissage scolaire au profit des enfants autistes sont invités à soumettre leur candidature dans les Directions Départementales des Affaires Sociales et de la Microfinance de l’Atlantique et du Littoral dans la période du lundi 19 au lundi 26 août 2024. Tout professionnel désireux de prendre part à ce recrutement doit remplir les conditions ci-après : 

  1. Être de nationalité béninoise; 
  2. Être éducateur spécialisé ou assistant social de niveau BAC+3; 
  3. Avoir au moins 2 ans d’expérience dans le suivi scolaire ou social des 

enfants handicapés: 

  1. Résider dans les communes de Cotonou ou d’Abomey-Calavi. 

Le dossier de candidature est constitué des pièces suivantes : 

  1. une lettre de motivation; 
  2. un engagement manuscrit pour le respect strict des droits de l’enfant et du secret professionnel; 
  3. un Curriculum vitae ; 
  4. une Copie du C!P ou de la carte nationale d’identité; 
  5. une copie du diplôme ou de l’attestation de formation; 
  6. une copie des preuves des expériences dans le domaine; 
  7. une liste nominative et l’adresse des enfants autistes suivis, s’il y a lieu. 

Pour toute information complémentaire, prière se rapprocher de la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance de la localité de résidence. 

Pour le Ministre et P.O. 
Le Secrétaire Général du Ministère
Gérard M. KPATINDE

« À ceux qui veulent vaincre la dictature par la guerre, il est inutile de chercher en moi celui qui la fera à votre place », Richard Boni Ouorou

Au Bénin, l’actualité rime avec l’arrestation de l’activiste ‘frère Hounvi » et la tentative avortée du président du parti NFN, Appolinaire Avognon. Critique contre le régime de la Rupture, le président du mouvement Libéral a, tel un apôtre de la paix, toutefois adressé un discours pacifiste, évitant de tomber dans le jeu des invectives et des fausses menaces. Et dans un message Richard Boni Ouorou a clarifié sa position modérée même si incomprise par certains.

Au Bénin, l’actualité rime avec l’arrestation de l’activiste ‘frère Hounvi » et la tentative avortée du président du parti NFN, Appolinaire Avognon. Critique contre le régime de la Rupture, le président du mouvement Libéral a, tel un apôtre de la paix, toutefois adressé un discours pacifiste, évitant de tomber dans le jeu des invectives et des fausses menaces. Et dans un message Richard Boni Ouorou a clarifié sa position modérée même si incomprise par certains.

Chers amis,

Je comprends les préoccupations de ceux qui estiment que ma position pacifiste et démocratique manque de vigueur face aux récents événements.

Ainsi que ceux qui estiment que je devrais m’insurger violemment contre le régime. Cependant, je tiens à réaffirmer que la paix et le dialogue sont les seuls chemins durables vers un avenir prospère pour notre pays.

La violence ne fait qu’engendrer davantage de souffrance et de destruction. Les conflits récents à travers le monde, comme celui entre Israël et Gaza, illustrent tragiquement que la violence ne résout rien et ne fait qu’accroître le nombre de victimes innocentes.

Affronter l’injustice ne signifie pas adopter les mêmes méthodes destructrices que notre adversaire. Au contraire, il est essentiel de maintenir notre intégrité et notre calme et s’unir pour ouvrir la voie à un changement véritable et positif. Nous devons élaborer des stratégies innovantes et constructives qui unissent notre peuple, afin de surmonter ensemble le climat de peur et de la misère.

Je m’engage à soutenir ceux qui travaillent pour la paix et la prospérité, car c’est ensemble, par la coopération et la compréhension, que nous bâtirons un avenir meilleur. Je n’ai par conséquent aucun sentiment de vengeance contre qui que ce soit.

Que les « guerriers » d’aujourd’hui se joignent à nous pour devenir les bâtisseurs de demain.

À ceux qui veulent vaincre la dictature par la guerre, il est inutile de chercher en moi celui qui la fera à votre place. Faites la, et soyez bien meilleurs!

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou

Arrestation de l’activiste politique Frère Hounvi : Le parti MPL condamne une « interpellation qui soulève des inquiétudes »

La nouvelle a pris d’assaut la toile dans la soirée du mardi 13 août 2024. Frère Hounvi, activiste politique et Chroniqueur qui donne le tournis au régime du président Patrice Talon est arrêté la veille à Lomé la Capitale Togolaise et conduit à Cotonou dans les locaux de la Police Républicaine. Dans un communiqué rendu public ce vendredi 16 août 2024 le parti Mouvement Populaire de Libération a réagi. Expérience Tébé et les siens condamnent une « interpellation qui soulève des inquiétudes », une arrestation brutale synonyme d’une atteinte à la dignité humaine. Lire ci-dessous pour plus de détails.

COMMUNIQUE DE PRESSE

N° 08/2024/MPL/PDT/SA

(RELATIF A L’AFFAIRE HOUNVI)

Le Mouvement Populaire de Libération (MPL) exprime sa profonde stupéfaction et son indignation suite à l’arrestation de l’activiste politique connu sous le nom de frère Hounvi. Nous condamnons fermement cette interpellation qui soulève des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux de la personne humaine.

Le MPL appelle à la défense des droits de Frère Hounvi, en tant que citoyen ayant exercé ses droits d’expression et d’opinion. Nous exigeons que toutes les procédures légales soient respectées et que les droits de notre concitoyen soient rigoureusement préservés.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette arrestation brutale, qui est une atteinte non seulement à la dignité humaine, mais aussi à notre vivre- ensemble, à notre attachement à la liberté et aux valeurs démocratiques.

Cette arrestation nous ramène une fois de plus à la triste réalité que la jeunesse béninoise, sous les affres de la misère et de ses ressentis quotidiens, désillusionnée et ayant perdu tout espoir d’un avenir meilleur avec le régime en place est poussée parfois dans ses derniers retranchements qui lui font porter la croix du combat noble de toute l’opposition. Les forces de l’opposition doivent respecter en toute responsabilité l’engagement et la promesse faite de rétablir la vitalité de notre démocratie, arrêter l’exclusion source de violences post électorales, obtenir la relecture des lois crisogènes, qui semble t-il sont toujours inscrite au chapitre report du calendes grecques.

En effet, malgré le poids des lois répressives qui, depuis 2016, tentent de museler les voix dissidentes, la jeunesse béninoise continue de se dresser, courageuse et inébranlable, face à l’adversité en persistant à croire que la solution est imminente. Tout ceci inspire le MPL au delà des beaux messages de soutien et de dénonciation qui foisonnent, à interpeller toute l’opposition

sur la question de savoir à quand la fin de ces arrestations, et que faisons-nous pour que durablement, jamais cela ne se reproduise plus dans notre pays.

Le MPL exhorte tout le peuple béninois et particulièrement les jeunes à agir avec circonspection par rapport aux différentes lois répressives actuellement en vigueur et ce en attendant qu’une aube nouvelle se lève sur le Bénin.

Vive la démocratie, vive le Bénin

Cotonou le 14 août 2024

Le Parti Mouvement Populaire de Libération

Le Président

Expérience A. TEBE

Pour une bonne exécution de la profession du Graphisme au Bénin : L’OAPeG portée sur les fonts baptismaux le samedi 31 août

Le secteur de l’artisanat Béninois va assister très prochainement à la naissance d’une nouvelle association professionnelle. Il s’agit de l’Organisation des Artisans Professionnels en Graphisme (OAPeG). Le Congrès Constitutif est annoncé pour se dérouler le samedi 31 août 2024 sur le territoire de la Commune d’Abomey-Calavi.

Le secteur de l’artisanat Béninois va assister très prochainement à la naissance d’une nouvelle association professionnelle. Il s’agit de l’Organisation des Artisans Professionnels en Graphisme (OAPeG). Le Congrès Constitutif est annoncé pour se dérouler le samedi 31 août 2024 sur le territoire de la Commune d’Abomey-Calavi.

Des graphistes Béninois veulent s’organiser pour mieux exercer leur métier. Pour y arriver, le premier acte qu’ ils estiment important de poser est de mettre sur les fonts baptismaux un creuset dans lequel ils peuvent se retrouver pour mûrir les réflexions dans ce sens. C’est dans cette dynamique que l’Organisation des Artisans Professionnels en Graphisme (OAPeg) verra ainsi le jour le Samedi 31 août 2024 sur le territoire de la Commune d’Abomey-Calavi dans le département de l’Atlantique.

Une fois constituée, l’Organisation des Artisans Professionnels en Graphisme (OAPegG) veut veiller entre autres : à l’exécution de la profession du graphisme dans les conditions normales, matérielles et hygiéniques requises.

L’OAPegG veut également favoriser le développement de la formation professionnelle en recherchant pour les apprentis graphistes, une amélioration des conditions d’apprentissage et des cours professionnels.

A l’endroit des patrons Graphistes, l’OAPeG entend organiser des cours de recyclage et de perfectionnement des connaissances techniques et professionnelles.

Président du Comité d’Organisation, Joseph Debo rassure de ce que toutes les dispositions sont prises pour un déroulement à succès des travaux du Congrès Constitutif de l’Organisation des Artisans Professionnels en Graphisme. Il lance à cet effet un appel à tous les graphistes du Bénin afin qu’ils répondent présents pour un déroulement à succès et historique de ces assises qui vont marquer un véritable nouveau départ dans l’univers du Graphisme au Bénin.

Pour tout renseignement, contactez le : 00229 97 24 39 11

Par C.K.

« je demande aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté », le président de Libéral Bénin sur l’arrestation du ‘frère Hounvi »

Son son de cloche était très attendu dans le débat relatif à l’arrestation de l’activiste Frère Hounvi, lundi dernier à Lomé. C’est désormais fait. Ce jeudi 15 août 2024, Richard Boni Ouorou a rompu le silence sur la question à travers un communiqué de presse dont Kpakpato Medias a eu copie.

Son son de cloche était très attendu dans le débat relatif à l’arrestation de l’activiste Frère Hounvi, lundi dernier à Lomé. C’est désormais fait. Ce jeudi 15 août 2024, Richard Boni Ouorou a rompu le silence sur la question à travers un communiqué de presse dont Kpakpato Medias a eu copie.

Face au silence des autorités sur l’arrestation de Steve Amoussou, alias Frère Hounvi, le président du mouvement Libéral s’est d’abord montré prudent, avant de rappeler que la transparence et le respect des droits de chacun priment dans une démocratie.

Après cette mise au point, Richard Boni Ouorou interpelle le Gouvernement Béninois et les Forces de sécurité et appelle à la transparence. « Je demande instamment aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté en communiquant publiquement sur les circonstances entourant cette arrestation…Nous avons besoin d’un éclaircissement sur les raisons de sa détention et sur les accusations qui pèsent sur lui. », peut-on lire dans le communiqué.

Pour le mouvement Libéral et son président, « cette transparence est non seulement un impératif démocratique, mais également un moyen de ramener le calme et la confiance au sein de notre communauté ».

En attendant , Richard Boni Ouorou invite le peuple Béninois à « rester vigilant et uni pour défendre nos valeurs communes ».

Manassé AGBOSSAGA

Lire ci-dessous le communiqué de presse du mouvement Libéral suite à l’arrestation de frère Hounvi

Communiqué de Presse

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Suite à l’arrestation supposée de notre compatriote et activiste, frère Hounvi, je souhaite m’adresser à vous en ces moments de grande émotion.

Il est essentiel de rappeler que dans une démocratie véritable, la transparence et le respect des droits de chacun sont primordiaux. L’arrestation d’un citoyen suscitant tant d’inquiétude mérite une attention particulière. Ainsi, je demande instamment aux forces de sécurité et aux autorités compétentes de faire preuve de clarté en communiquant publiquement sur les circonstances entourant cette arrestation.

Nous avons besoin d’un éclaircissement sur les raisons de sa détention et sur les accusations qui pèsent sur lui. Cette transparence est non seulement un impératif démocratique, mais également un moyen de ramener le calme et la confiance au sein de notre communauté.

Je reste convaincu que notre engagement envers la démocratie doit primer, et je suis certain que chaque acteur impliqué dans cette affaire agira avec le souci de respecter les principes qui fondent notre État de droit.

Ensemble, restons vigilants et unis pour défendre nos valeurs communes.

Cordialement,

Boni Richard Ouorou

Président libéral Bénin

« Il apparaît inconcevable que dans des pays comme le nôtre, nous continuions à maintenir autant de jours fériés et de demi-journées », Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou n’a pas choisi un jour ordinaire pour évoquer la délicate question des journées chômées au Bénin. Alors que la communauté chrétienne célèbre la fête de l’Assomption ce jeudi 15 août, le président du mouvement Libéral Bénin, connu pour son franc-parlé et son intérêt pour les sujets qui touchent au développement de la nation, a plaidé pour la révision des jours de congés au Bénin.

Richard Boni Ouorou n’a pas choisi un jour ordinaire pour évoquer la délicate question des journées chômées au Bénin. Alors que la communauté chrétienne célèbre la fête de l’Assomption ce jeudi 15 août, le président du mouvement Libéral Bénin, connu pour son franc-parlé et son intérêt pour les sujets qui touchent au développement de la nation, a plaidé pour la révision des jours de congés au Bénin.

Tout en souhaitant une excellente fête de l’Assomption à toute la communauté chrétienne, catholique et aux amis de l’Église catholique, Richard Boni Ouorou a souligné qu’il est  » inconcevable que dans des pays comme le nôtre, avec des ressources limitées et des besoins nombreux, « continuent à maintenir autant de jours fériés et de demi-journées précédant ces jours ».

Pour lui, le « maintien d’un nombre élevé de jours de repos représente une perte significative de productivité, un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre dans notre quête de développement et de croissance ».

Face à cela, le président du mouvement Libéral Bénin « propose » la « suppression des demi-journées précédant les jours fériés ». Il assure qu’une « telle mesure permettrait de maximiser notre temps de travail tout en conservant les jours de fête essentiels à notre culture et à notre bien-être ».

Richard Boni Ouorou invite les gouvernants, les citoyens, les organisations religieuses et autres à  » réfléchir sérieusement à cette proposition », car dit-il, il  » s’agit d’une initiative qui pourrait avoir un impact positif sur notre économie à court terme ».

Et de lancer « Ensemble, nous devons trouver un équilibre entre célébration et productivité pour construire un avenir meilleur pour tous ».

Manassé AGBOSSAGA

Lire l’intégralité de son message

Chers amis Catholiques et membre de la communauté chrétienne .

Je voudrais tout d’abord souhaiter une excellente fête de l’Assomption à toute la communauté chrétienne, catholique et aux amis de l’Église catholique. C’est un moment de célébration et de réflexion pour beaucoup d’entre nous, et je vous envoie mes meilleurs vœux en cette occasion spéciale.

Cependant, en tant que chef du mouvement libéral, il m’incombe de réfléchir aux enjeux qui touchent notre société, et aujourd’hui, je voudrais attirer notre attention sur un point crucial. Il est de notre responsabilité collective de revisiter nos jours de congés.

Dans le contexte actuel, il apparaît inconcevable que dans des pays comme le nôtre, où les ressources sont limitées et les besoins nombreux, nous continuions à maintenir autant de jours fériés et de demi-journées précédant ces jours. Nous sommes tous conscients des défis économiques auxquels nous faisons face : les salariés demandent des augmentations de salaire, les citoyens réclament une meilleure sécurité sociale, et nos jeunes méritent des bourses et une éducation de qualité.

Le maintien d’un nombre élevé de jours de repos représente une perte significative de productivité, un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre dans notre quête de développement et de croissance. Ainsi, je propose que nous envisagions la suppression des demi-journées précédant les jours fériés. Une telle mesure permettrait de maximiser notre temps de travail tout en conservant les jours de fête essentiels à notre culture et à notre bien-être.

Je vous invite à réfléchir sérieusement à cette proposition, car il s’agit d’une initiative qui pourrait avoir un impact positif sur notre économie à court terme. Ensemble, nous devons trouver un équilibre entre célébration et productivité pour construire un avenir meilleur pour tous.

Prenez soin de vous,

Boni Richard Ouorou

Président libéral Bénin

Bénin : Réaction de Richard Boni Ouorou suite à l’arrestation avortée de Appolinaire Avognon, président du parti NFN

En ces temps de tensions, il est impératif de garantir que nos actions reflètent les valeurs démocratiques auxquelles nous tenons tous. L’incident concernant l’arrestation manquée du chef du parti Nouvelle Force Nationale, M. Appolinaire Avognon, souligne la nécessité d’une approche plus réfléchie et mesurée de la part de nos forces de sécurité.

Sur l’arrestation manquée du chef du parti NFN

Chers concitoyens,

En ces temps de tensions, il est impératif de garantir que nos actions reflètent les valeurs démocratiques auxquelles nous tenons tous. L’incident concernant l’arrestation manquée du chef du parti Nouvelle Force Nationale, M. Appolinaire Avognon, souligne la nécessité d’une approche plus réfléchie et mesurée de la part de nos forces de sécurité.

Nous ne devons pas permettre qu’un climat de peur s’installe, car il ne servira qu’à diviser et affaiblir notre nation. La peur n’est jamais une solution durable et peut se retourner contre ceux qui la propagent.

Notre priorité collective doit être de pacifier notre pays et de focaliser nos efforts sur les défis démocratiques et économiques qui nous attendent. Dans ce monde en perpétuelle évolution, l’unité et la sérénité sont essentielles pour avancer ensemble vers un avenir meilleur.

J’appelle donc les autorités à faire preuve de vigilance, de responsabilité et à respecter nos principes démocratiques. Il est crucial que nous travaillions main dans la main, car le développement de notre pays repose sur l’intelligence collective et notre capacité à construire un avenir commun.

Ensemble, unissons nos efforts pour surmonter les défis de notre temps. Que la paix soit notre seul objectif.

Avec détermination et espoir,

Boni Richard Ouorou

Président libéral Bénin

Appel à la mobilisation pour soutenir frère Hounvi : Guy Mitokpè et Me Renaud Agbodjo font une mise au point

Lors de leur sortie médiatique ce dimanche 18 août 2024, les partis de l’opposition ont invité le peuple béninois à « converger », lundi « vers la Criet, sis à Ganhi, à l’ancien bâtiment de la Cour suprême afin de témoigner » leur « soutien à cet héros que le régime veut liquider ». Mais à la question de savoir si ce n’est jeté les militants dans la gueule du loup en raison du code pénal, qui limite les rassemblements, le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates et le conseiller juridique du parti ont fait une importante mise au point.

Lors de leur sortie médiatique ce dimanche 18 août 2024, les partis de l’opposition ont invité le peuple béninois à « converger », lundi « vers la Criet, sis à Ganhi, à l’ancien bâtiment de la Cour suprême afin de témoigner » leur « soutien à cet héros que le régime veut liquider ». Mais à la question de savoir si ce n’est jeté les militants dans la gueule du loup en raison du code pénal, qui limite les rassemblements, le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates et le conseiller juridique du parti ont fait une importante mise au point.

Pour Guy Dossou Mitokpè, il ne s’agit pas d’un appel à la violence, mais d’une mobilisation de soutien à un citoyen qui a fait le bon combat. « En appelant les populations, nos militants à sortir lundi et à aller à la Criet,  je ne crois pas qu’il y ait une loi qui interdise qu’on puisse aller apporter son soutien à quelqu’un qui doit comparaître, s’il y a une loi dans le monde ou bien même dans notre pays qui interdit, qu’on puisse apporter son soutien à quelqu’un qui doit comparaître devant les juridictions, qu’on me le dise parce que, ce n’est que ce que nous avons demandé. On n’a pas demandé plus que ça. On n’a pas demandé aux gens de venir avec des gourdins ou de venir casser ou de brûler », a clarifié l’ancien député de la 16ème circonscription électorale.

Ajoutant de l’eau au moulin au propos de Guy Mitokpè, le conseiller juridique du parti Les Démocrates a mis l’accent sur le caractère pacifique de la mobilisation. « L’opposition appelle tous les citoyens épris de paix, épris de justice, épris de liberté qui sont conscients de ce que nous venons de loin, après la conférence des forces vives, à se mobiliser pour venir soutenir pacifiquement. Personne n »a appelé à aller faire un attroupement  ou à aller faire un meeting ou un sit-in. Nous disons que le peuple doit se tenir mobilisé auprès du frère Hounvi », a insisté Me Renaud Agbodjo, avant d’ajouter « c’est un droit constitutionnel ».

Après cette mise au point, l’Avocat a souligné que l’enlèvement du frère Hounvi à Lomé viole deux principes juridiques. Premièrement, Me Renaud Agbdjo a fait remarquer que le mis en cause  » se trouve dans un espace territorial qui n’est pas sur la puissance publique du Bénin. Deuxièmement, il a soulevé les conditions de l’interpellation du frère Hounvi qui dit-il  » n’a pas connu l’identité de ses ravisseurs » et qui également n’a pas fait objet d’un mandat d’arrêt international.

Et de dénoncer : »on ne peut pas commettre une infraction pour réprimer une infraction. L’Etat béninois  a commis une infraction criminelle pour pouvoir prétendre réparer une autre infraction criminelle « .

Difficile de dire si la justice béninoise va en tenir compte.

Manassé AGBOSSAGA 

Qu’a fait l’opposition pour empêcher le rapt du frère Hounvi ? Lire la défense de Daniel Edah, Expérience Tèbè, Guy Mitopkè

Les leaders des partis de l’opposition étaient face à la presse dimanche 18 août 2024 pour aborder l’affaire « frère Hounvi ». A l’occasion, les conférenciers ont été interpellés sur la responsabilité de l’opposition dans le rapt de l’activiste dans la nuit de lundi à Lomé. Lire la défense de Daniel Edah, Expérience Tèbè et Guy Dossou Mitokpè sur la question.

Les leaders des partis de l’opposition étaient face à la presse dimanche 18 août 2024 pour aborder l’affaire « frère Hounvi ». A l’occasion, les conférenciers ont été interpellés sur la responsabilité de l’opposition dans le rapt de l’activiste dans la nuit de lundi à Lomé. Lire la défense de Daniel Edah, Expérience Tèbè et Guy Dossou Mitokpè sur la question.

Daniel Edaah : «  »Je ne connais pas un responsable politique qui puisse dire qu’il connaît personnellement frère Hounvi »

« Je ne connais pas un responsable politique qui puisse dire qu’il connaît personnellement frère Hounvi ou  qui a un contact direct avec l’intéressé.  Nous parlons de frère Hounvi que tout le peuple découvre à travers les chroniques. C’est seulement par ce canal que nous savons qu’il y a quelqu’un qui s’appelle frère Hounvi…En tout cas, en ce qui nous concerne, on a vu l’image, la photo de frère Hounvi pour la première fois à travers son enlèvement et son transfèrement aux autorités béninoises.  Donc quitte à savoir qu’est ce qu’on a pu faire pour lui ou pas, c’est très compliqué, puisqu’on ne savait pas vraiment qui était frère Hounvi, mais on est solidaire de ce combat parce que nous trouvons que c’est un combat citoyen. Nous trouvons que c’est un combat qui participe de la mise à mal de notre démocratie. C’est un combat pour la transparence. Donc, nous ne pouvons que nous unir, nous lever pour dire non à ce qui lui arrive ,
Je voudrais vous demander de ne pas entrer dans le jeu de ce qui essaie de semer la zizanie en parlant de tel ou tel parti ou telles autorités auraient dû faire ceci ou cela. Aurait dû, ça c’est dans le passé. Nous nous retrouvons en face d’une situation et il faut avancer. Est-ce que vous voulez qu’on retourne en arrière pour régler les problèmes?  Le passé, l’histoire  est un endroit où on ne peut rien y faire, nous voulons construire, aidez nous à construire et c’est de ça qu’il s’agit cet après midi ».


Expérience Tèbè, président du MPL, « ne cherchons pas à incriminer x ou y,  mais… »


« L’ensemble des forces de l’opposition, que ce soit les partis politiques, les organisations de la société civile qui à nos côtés voient l’injustice qui perdure depuis 2016 et les actes de ce régime soudés comme un seul homme, essayent depuis lors de mettre tout en oeuvre pour arrêter, pour changer notre destinée. Je sais que vous hommes des médias, vous voyez ce que chacun de nous essaie de faire, d’apporter comme solution à cette lutte….je suis tenté de poser la même question pour dire qu’est ce qu’on fait pour tous ceux qui ont décidé de dire non à l’injustice, de dire non aux brimades …c’est ensemble avec vous et nous que nous allons continuer le combat, ne cherchons pas à incriminer x ou y,  mais plutôt cherchons à nous unir davantage, à taire les querelles. Que chacun apporte sa contribution à cette lutte qui n’est pas une lutte d’un parti ou d’une organisation, c’est la lutte du peuple que nous portons et comme vous savez, c’est les jeunes qui sont en train de payer le prix le plus cher de cette bataille, l’arrestation du frère Hounvi illustre cela. Il faudrait que nous taisons ces incriminations, que nous puissions corriger les erreurs s’il y en a, resserrer les rangs et ensemble pousser le peuple à la victoire. C’est le peuple qui dit  non à l’injustice, ce n’est pas le parti LD , le parti MPL, c’est le peuple, qui tient à péréniser sa démocratie, c’est le peuple qui tient à ne pas quitter les rails que nous nous sommes tracés en 1990, ce n’est pas le président x ou y, et nous nous faisons humblement le porte-parole de ce peuple, qui ne veut pas qu’on puisse encore quitter parce qu’on a déjà essayé la dictature  ou l’autocratie et on a vu les résultats. Laissons les petites incriminations, sachez que tout le monde y met du sien. Sinon on ne serait même pas ici cet après midi. Évitons de se jeter la pierre, aidez-nous à unir, aidez-nous à nous mettre ensemble pour défendre ce peuple qui en a marre… »


Guy Mitokpè, SNC LD ‘si on avait renié le frère Hounvi, on ne serait pas ici »

« Les partis de l’opposition devant vous cet après-midi défendent des principes. Nous ne sommes pas venus défendre un homme. Si on avait renié le frère Hounvi, on ne serait pas ici … 99% de ceux qui écoutent Hounvi ne le connaissent pas physiquement,  ni personnellement. La belle preuve, est que c’est le régime qui nous l’a fait connaître,  pour la plupart,  son nom à l’état civil  …Nous défendons des principes… Notre Etat a agi comme un Etat voyou,…On n’a pas élu Patrice Talon en 2026 pour qu’il s’en prenne aux fondamentaux de notre démocratie, cette démocratie qui lui a permis d’être au pouvoir…Sauf ceux qui n’aiment pas ce pays, combien de personnes n’étaient pas fiers du combat de frère Hounvi,… le frère Hounvi a fait un  combat noble… Nous ne sommes pas encore dans le fond du dossier, Nous pensons que pour la forme et dans la forme, il faut purement et simplement le relâcher ce compatriote, parce que notre Etat ne peut pas donner une telle impression de lui même à l’extérieur »

Transcription : Manassé AGBOSSAGA