Médiation au Niger : Voici pourquoi Shegun et la délégation de la Cédeao n’étaient pas à Niamey

Rendez-vous manqué pour les émissaires de la Cédeao hier jeudi ! Attendus à Niamey le 25 janvier, le ministre des affaires étrangères du Bénin et ses homologues du Togo et de la Sierra Leone n’ont pu rallier la capitale nigérienne.

Rendez-vous manqué pour les émissaires de la Cédeao hier jeudi ! Attendus à Niamey le 25 janvier, le ministre des affaires étrangères du Bénin et ses homologues du Togo et de la Sierra Leone n’ont pu rallier la capitale nigérienne.

Dans un communiqué publié tard dans la nuit du jeudi, la Cédeao a levé un coin de voile sur les raisons de ce rendez-vous manqué. L’organisation rassure que les membres de la délégation étaient au Nigéria, mais n’ont pu s’envoler pour le Niger en raison d’un souci lié  à l’avion qui devait transporter la délégation.

« La délégation de la communauté a passé toute la journée de jeudi à l’aéroport d’Abuja prête à se rendre à Niamey. Malheureusement, en raison de problèmes techniques de l’avion que la commission avait affrété, le vol spécial devant conduire la délégation d’Abuja à Niamey n’a pu être effectué », confie la Cédeao.

La Cédeao rassure qu’elle a obtenu l’accord des autorités nigériennes pour le séjour à Niamey d’une « mission ministérielle ».

L’organisation présente ses regrets aux autorités nigériennes et « fait part de sa détermination à trouver une nouvelle date en vue de reprogrammer la mission dans les plus brefs délais ».
Affaire à suivre donc …

Manassé AGBOSSAGA

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Fofo-Djaka Xwé: Les objectifs d’une fête identitaire en hommage au fondateur de Calavi

Les filles et fils de la commune d’Abomey-Calavi vont rendre un hommage digne du nom au fondateur de la cité. L’évènement dénommé ‘’Fofo Djaka Wxé’’ prévu pour se dérouler les 27 et 28 janvier 2024 va au-delàs d’une simple festivité d’après ses objectifs.

Les filles et fils de la commune d’Abomey-Calavi vont rendre un hommage digne du nom au fondateur de la cité. L’évènement dénommé ‘’Fofo-Djaka Xwé’’ prévu pour se dérouler les 27 et 28 janvier 2024 va au-delàs d’une simple festivité d’après ses objectifs.

Deux jours historiques pour s’approprier de l’histoire de la fondation de la cité d’Abomey-calavi pour enfin resserrer les liens entre les filles et fils. C’est à cela va conduire principalement l’organisation de la première édition de ‘’Fofo-Djaka Xwé’’, une fête identitaire en hommage à Djaka le fondateur de Calavi.

Il s’agit en effet pour les organisateurs de : célébrer de façon commémorative le fondateur de Calavi, de renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble et de favoriser le développement de la localité.

Prévue pour se dérouler les 27 et 28 janvier 2024, plusieurs activités sont au programme de la célébration de ‘’Fofo-Djaka Xwé’’. Il s’agit entre autres d’un atelier d’échange sur l’histoire d’Abomey-calavi et des activités pour mettre en valeur le patrimoine culturel de la cité.

Un grand rendez-vous de rassemblement des filles et fils de la plus grande cité dortoir du Bénin qui va certainement impulser dans le bon sens de son développement.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Mise à la retraite forcée de 1074 FDS: Le parti MPL dénonce une  »manœuvre » et exige du gouvernement des clarifications

L’Etat Béninois a fait l’option d’envoyer à la retraite forcée 1074 agents des Forces de Défense et de Sécurité. L’information qui a pris le contrôle de la toile à l’entame de la semaine est justifiée par le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji au cours de son hebdomadaire point de presse du Conseil des Ministres du mercredi 24 janvier 2024. Selon ce dernier, l’acte est légal et il ne s’agit pas d’une punition. Mais dans les oreilles des membres du parti Mouvement Populaire de Libération, l’on n’est pas convaincu. Dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce jeudi 25 janvier 2024 et signé du président Expérience Tébé on dénonce une ‘’manœuvre’’ et l’on exige du gouvernement des clarification. Lire l’intégralité.

L’Etat Béninois a fait l’option d’envoyer à la retraite forcée 1074 agents des Forces de Défense et de Sécurité. L’information qui a pris le contrôle de la toile à l’entame de la semaine est justifiée par le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji au cours de son hebdomadaire point de presse du Conseil des Ministres du mercredi 24 janvier 2024. Selon ce dernier, l’acte est légal et il ne s’agit pas d’une punition. Mais dans les oreilles des membres du parti Mouvement Populaire de Libération, l’on n’est pas convaincu. Dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce jeudi 25 janvier 2024 et signé du président Expérience Tébé on dénonce une ‘’manœuvre’’ et l’on exige du gouvernement des clarification. Lire ci- dessous l’intégralité.

MOUVEMENT POPULAIRE DE LIBERATION

COMMUNIQUE DE PRESSE

N° 01/2024/MPL/PDT/SA

(RELATIF A LA MISE A LA RETRAITE FORCEE DE 1074 FDS)

Nous avons appris avec stupéfaction, la décision prise par le régime de “La Rupture“ de la mise à la retraite forcée de 1074 agents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dont des militaires, des policiers, des douaniers et des forestiers.

Cette décision qui serait soutenue par «la loi 2020-19 du 03 juillet 2020 » intervient dans un contexte sociopolitique qui ne favorise aucune compréhension de la mise en œuvre d’une telle mesure. Les raisons ayant conduit au choix de ces agents demeurent inconnues du peuple y compris les intéressés.

Le Mouvement Populaire de Libération (MPL) exige du gouvernement, des clarifications relatives aux motivations qui justifieraient cette manœuvre, visiblement attentatoire à l’ordre socioprofessionnel et à la paix au Bénin.

Constatant avec désolation, le désespoir que génère une telle décision au sein de notre société soumise au diktat de la misère courante et grandissante, due à l’inflation généralisée et à la paupérisation continue des différentes couches sociales, au moment où le défi sécuritaire reste une préoccupation dans notre pays, le MPL exprime ses inquiétudes sur les mobiles autour d’une telle mesure qui restent un mystère pour le peuple.

En tout état de causes, le MPL exprime son soutien aux agents des Forces de

Défense et de Sécurité ainsi qu’à leurs familles et tient à suivre de près ce dossier.

Fait à Cotonou, le 25 janvier 2024

Le Président

Expérience A. Tébé

Can 2023 : La Côte d’Ivoire songe à un autre coach Français pour la suite de la compétition

Un nouveau sélectionneur risque de prendre la place de Jean-Louis Gasset à la tête des Eléphants de la Côte d’Ivoire pour la suite de la Can 2023. Telle est la dynamique dans laquelle s’inscrivent les responsables de la Fédération Ivoirienne de Football. Dans leur viseur, un autre Français qui connait quant à lui la maison.

Un nouveau sélectionneur risque de prendre la place de Jean-Louis Gasset à la tête des Eléphants de la Côte d’Ivoire pour la suite de la Can 2023. Telle est la dynamique dans laquelle s’inscrivent les responsables de la Fédération Ivoirienne de Football. Dans leur viseur, un autre Français qui connait quant à lui la maison.

Hervé Renard ! Telle est l’identité du sélectionneur que les responsables de la Fédération Ivoirienne de Football veulent bien nommer à la tête des Eléphants en remplacement de Jean-Louis Gasset limogé. Il s’agit de celui-là qui a déjà été une fois à la tête de la sélection avec à la clé une Coupe d’Afrique des Nations remportée en 2015.

L’information nous parvient de nos confrères de L’équipe et fait la grosse actualité sportive de la journée de ce jeudi 25 janvier 2024.

Si aucune communication officielle n’est juste là intervenue de la part des autorités Ivoiriennes, le journal L’équipe note quand même que la Fédération Ivoirienne de Football (Fif) a contacté son homologue Française en occurrence la FFF. Les négociations ont démarré et pourront bien aboutir puisque la FFF ne s’y oppose pas.

En cas de confirmation, l’intérim de Ermest Fae l’ancien international Ivoirien désigné par la FIF pour prendre la direction de la sélection de façon intérimaire après le départ de Gasset ne sera que de courte durée. L’ancien coéquipier de Didier Drogba et finaliste malheureux de la Can 2006 face à l’Egypte devrait donc patienter avant de discuter son premier match en qualité de sélectionneur de la Côte d’Ivoire.

Après avoir subi une débâcle face à la Guinée Equatoriale, la Côte d’Ivoire a réussi à se qualifier en tant que l’un des meilleurs troisièmes après la victoire du Maroc face à la Zambie 1 but à 0. Pour la suite de la compétition, elle va affronter le Sénégal champion en titre et qui a terminé les phases de Groupe avec 9 points. Tel est le plus grand défi que le Français Hervé Renard, l’homme qui connait la maison devrait relever.

À suivre…

Par Christophe KPOSSINOU

Les béninois concentrés sur la Can : Talon veut en profiter pour réaliser un autre « coup foireux », selon Djènontin

Valentin Djènontin ne croit pas en la bonne foi de Patrice Talon. A travers un post publié sur sa pager Facebook, le mercredi 24 janvier dernier, l’ancien ministre de la justice s’est montré méfiant à l’endroit de l’actuel locataire de la marina.

Valentin Djènontin ne croit pas en la bonne foi de Patrice Talon. A travers un post publié sur sa pager Facebook, le mercredi 24 janvier dernier, l’ancien ministre de la justice s’est montré méfiant à l’endroit de l’actuel locataire de la marina.

Pour lui, la récente rencontre entre le président de la République et les députés des trois partis représentés au parlement pour donner l’image d’un consensus autour de la relecture du code électoral, en application à la décision de la Cour constitutionnelle, est une pure ruse. Valentin Djènontin souligne que le moment choisi par Patrice Talon n’est d’ailleurs pas anodin.

L’ancien député avance que le chef de l’Etat veut profiter de l’attention des béninois sur la CAN pour réaliser un autre « coup foireux ».

« Je voudrais humblement attirer votre attention sur l’essentiel. La CAN, oui mais le Bénin d’abord. Le destin de plus de 15 millions de Béninois se joue en ce moment entre le Palais de la République à Cotonou et le Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Le moment est bien choisi pour engager la discussion avec les trois groupes parlementaires (LD, UPR, BR) présents à l’Assemblée Nationale. Le Chef de l’Etat Patrice TALON sait très bien que l’attention de la jeunesse béninoise, africaine et même d’une partie du Monde est concentrée actuellement sur le football », fait-il remarquer avant d’ajouter « Peuple béninois, réveillons-nous! La situation est grave ».

Valentin Djènontin : « le débat de la révision de la constitution et des lois électorales ne doit être l’apanage du Gouvernement et du Parlement »

Comme le mouvement Libéral de Richard Boni Ouorou, Valentin Djènontin soutient que la révision du code électoral ne doit pas être l’apanage du Gouvernement et des députés.
« le débat de la révision de la constitution et des lois électorales ne doit être l’apanage du Gouvernement et du Parlement qui ont échoué dans toutes les réformes imposées depuis 2016 », martèle l’ancien député, exilé en France.

Et d’avertir les parlementaires : « Chers députés des partis LD, UPR, BR; la mission vous dépasse. Elle est nationale. Veuillez ne pas prendre le risque ».

Assise nationale

Pour Valentin Djènontin, le débat est ailleurs, indiquant « que l’urgence de la réconciliation n’est pas dans de nouvelles lois entre 132 individus ».

L’ex secrétaire exécutif du parti FcBe soutient que la seule et unique solution reste la « tenue d’une une assise nationale après la libération de tous les prisonniers politiques et le retour sécurisé de tous les exilés sur le sol béninois ».

Selon lui, « l’unité nationale, la fraternité, la paix et les fondements de l’économie nationale sont totalement compromis et il urge de les restaurer ».

Talon, les députés et le peuple apprécieront !!!

M.A

Pas réfractaire à l’idée d’une révision de la constitution, mais un regard interrogateur sur le timing (Tribune)

Nous sommes à l’aube d’une période décisive pour l’avenir de notre nation. La démocratie, ce précieux système que nous chérissons, repose sur un équilibre délicat de pouvoirs et un engagement envers la volonté du peuple. C’est cette démocratie qui nous appelle aujourd’hui à la vigilance et à l’engagement.

Chers concitoyens,

Terrien,ne,s

Chers libéraux

Nous sommes à l’aube d’une période décisive pour l’avenir de notre nation. La démocratie, ce précieux système que nous chérissons, repose sur un équilibre délicat de pouvoirs et un engagement envers la volonté du peuple. C’est cette démocratie qui nous appelle aujourd’hui à la vigilance et à l’engagement.

Il nous a été signalé que notre gouvernement prévoit de réviser le code électoral et la Constitution. N’oublions pas les circonstances controversées de précédentes modifications législatives et les troubles qu’elles ont engendrés. Ces événements doivent nous servir d’avertissement : les réformes capitales ne doivent jamais être le monopole d’un seul parti,d’une seule administration.

Nous sommes témoins d’un pouvoir de plus en plus isolant et de décisions unilatérales. Aujourd’hui, la presse nous informe d’une détermination sans faille du Chef de l’État à procéder à une révision constitutionnelle, seulement deux ans avant la fin de son mandat. Cela doit susciter en nous une réflexion profonde. Pourquoi maintenant ? Quels sont les enjeux ? Je m’engage à élucider ces questions et à vous tenir informés.

Toutefois, ne soyons pas réfractaires à l’idée d’une révision constitutionnelle par principe. Le refus systématique de changement peut être perçu comme un refus de progresser. Cependant, il est impératif que ces changements ne soient pas dictés par une poignée de politiciens, mais qu’ils résultent d’une concertation avec le peuple, pour le peuple.

Dans les jours à venir, je vous convierai à des discussions et des débats sur cette question. C’est ensemble que nous devons façonner l’avenir de notre pays, dans un esprit de transparence et de démocratie participative.

Soyez assurés de mon engagement sans faille pour la sauvegarde de notre Constitution et le respect de nos institutions démocratiques. Votre voix compte, votre participation est cruciale.

Prenez soin de vous et de notre démocratie.

#prosperonsensemble

Richard Boni Ouorou 

Président du mouvement libéral

Niger: La Cédeao envoie Bakari et plusieurs ministres pour une nouvelle médiation

Après l’échec de l’option militaire, la Cédeao mise désormais sur le dialogue pour résoudre la crise nigérienne. L’organisation sous-régionale a ainsi dépêché une délégation des ministres des affaires.

Après l’échec de l’option militaire, la Cédeao mise désormais sur le dialogue pour résoudre la crise nigérienne. L’organisation sous-régionale a ainsi dépêché une délégation des ministres des affaires.

Bip Radio précise que Shegun Bakari et les patrons de la diplomatie du Togo, de la Sierra Leone sont attendus à Niamey ce jeudi 25 janvier 2024.

Ces derniers doivent s’entretenir avec les responsables du CNSP.

Avec la médiation du Togo, la Cédeao a pu obtenir des autorités de la transition, la libération du fils de l’ancien président ainsi que celle de son épouse.

En revanche, Mohamed Bazoum reste toujours aux mains des militaires depuis le 26 juillet.

Pendant ce temps, le CNSP fait face aux nombreuses sanctions de la Cédeao dont le gel des comptes de l’État à la BCÉAO, l’impossibilité de lever des fonds sur les marchés régionaux, la suspension des financements extérieurs, estimées à plus de 7% du PIB, …

M.A

Mali : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 janvier 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 24 JANVIER 2024 CM N°2024-04/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 24 janvier 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté un projet de texte ;

– procédé à des nominations ;

– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, le Conseil des Ministres a adopté des projets de décret relatifs à la création et au cadre organique des services régionaux et subrégionaux des Eaux et Forêts.

Les services régionaux et subrégionaux des Eaux et Forêts ont été créés pour traduire, sous forme de programmes et de projets, les grandes orientations en matière de politique forestière, de conservation des eaux et des sols, des zones humides et des aires protégées.

Après plus d’une décennie, l’application des textes régissant ces services a relevé des insuffisances, notamment :

– la faible prise en compte des forêts classées et des aires protégées en matière de contrôle forestier ;

– la faible prise en compte du contexte d’insécurité grandissante dans l’exercice de la mission assignée ;

– les lacunes constatées dans la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux ;

– l’exploitation anarchique du bois ;

– l’inadaptation du service au contexte de la décentralisation ;

– la non prise en compte des nouvelles missions assignées à la Direction générale des Eaux et Forêts.

Les projets de décret sont adoptés pour pallier ces insuffisances. Leur adoption permettra d’améliorer la conception et la mise en œuvre des programmes et stratégies dans le domaine des Eaux et Forêts et de doter lesdits services en personnel nécessaire à l’exécution de leurs missions.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Secrétaire Général du Gouvernement :

Monsieur Birama COULIBALY, Administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME

– Chef de Cabinet :

Monsieur Bakary Soliba COULIBALY, Magistrat.

– Chargés de mission :

Madame Aminata NIAKATE, Juriste ;

Monsieur Mohamed Dramane TRAORE, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA REFONDATION DE L’ETAT

– Conseiller technique :

Madame MAIGA Kariyato SOUMANA, Administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

– Ambassadeur du Mali à Beijing (République Populaire de Chine) : Général de Brigade Elisée Jean DAO.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

– Chargés de mission :

Monsieur Djibrilla OUSMANE, Spécialiste en Communication ;

Monsieur Oumar NIANTAO, Spécialiste en Logistique-Commerce International ;

Monsieur Kah SAMASSEKOU, Spécialiste en Organisation et Gestion des Organisations ; Monsieur Banna Moussa BAKHAGA, Professeur de l’Enseignement Secondaire.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

– Secrétaire Général :

Monsieur Moussa TANGARA, Professeur de l’Enseignement supérieur.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION

– Directeur national de l’Aménagement du Territoire : Monsieur Abdoulaye SANOGO, Planificateur.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

– Inspecteurs à l’Inspection de l’Environnement et de l’Assainissement : Monsieur Moussa CISSOKO, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Moussa SIDIBE, Ingénieur des Eaux et Forêts.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

– Conseillers techniques ;

Monsieur Bakary GOITA, Administrateur du Travail et de la Sécurité Sociale ; Monsieur Kalifa DEMBELE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage.

– Chargé de mission :

Madame Malado Dado NOMOKO, Journaliste-Réalisateur.

– Inspecteurs de l’Elevage et de la Pêche :

Monsieur Kalifa TOURE, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Mamba TOURE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a informé le Conseil des Ministres de la dissolution des Conseils communaux de Kati et de Zan COULIBALY.

Depuis, le début de la Transition, le Gouvernement s’est inscrit dans une dynamique d’assainir la gestion des Collectivités territoriales en faisant prévaloir des sanctions administratives à l’encontre des Chefs des Organes exécutifs et délibérants des Collectivités territoriales toutes les fois que des irrégularités, insuffisances ou dysfonctionnements sont constatés dans leur gestion, sans préjudice des poursuites judiciaires.

En droite ligne de cette dynamique, le Conseil des Ministres a procédé à la dissolution des Conseils communaux de Kati, Région de Koulikoro et de Zan Coulibaly, Région de Dioila.

Cette dissolution fait suite à un constat de mauvaise qualité des services rendus aux populations, des irrégularités, insuffisances et dysfonctionnements dans la gestion administrative, financière et comptable de ces Collectivités.

Une délégation spéciale sera mise en place dans un bref délai au niveau de chacune de ces Collectivités territoriales pour remplir les fonctions des Conseils de Collectivités territoriales.

2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres des activités commémoratives de la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée.

La célébration de l’édition 2024 de la Journée du 14 janvier a été marquée par l’organisation de plusieurs activités à Bamako et dans les régions.

Parmi ces activités on peut noter :

– la conférence de lancement à l’Université des Lettres et des Sciences humaines ;

– les cérémonies de montée des couleurs suivies de la leçon-modèle dans les établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national ;

– la tenue de conférences-débats sur les notions de patriotisme, du triptyque DéfenseDiplomatie-Développement, de restauration de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire national, les valeurs sociétales, les langues nationales, le processus de Refondation de l’Etat, ainsi que la distribution des exemplaires de la nouvelle Constitution ;

– les dons de sang en faveur des blessés de guerre, dans les centres de santé de référence et hôpitaux, et la remise d’ambulances.

La célébration de cette journée a permis de se souvenir de cette date mémorable et historique afin qu’elle reste gravée dans la conscience collective et qu’elle puisse inspirer et guider les générations présentes et futures dans le processus d’édification du Mali nouveau souverain, sécurisé et stable.

Les Hautes Autorités du pays saluent l’engagement patriotique et la résilience du Peuple malien, qui ont permis d’affirmer le pilier fondamental de la souveraineté nationale, notamment la restauration de l’outil de défense nationale et la sécurité des personnes et des biens.

La Conférence de clôture de cette 2ème édition a eu lieu à Sikasso le 18 janvier 2024 sous la Présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement.

3. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a informé le Conseil des Ministres du déroulement des festivités du 20 janvier 2024.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a félicité le ministre de la Défense et des anciens Combattants et le ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour la célébration du 63ème anniversaire de la création de l’Armée nationale sur l’ensemble du territoire.

Le Gouvernement a également salué cette célébration dans la ville de Kidal nouvellement libérée par les Forces de Défense et de Sécurité.

Le Conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour cette célébration bien réussie dans la sécurité et dans la cohésion nationale.

4. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a informé le Conseil des Ministres :

a. de la tenue de la 3ème édition des rendez-vous et des ateliers Manssah.

La 3ème édition des Rendez-vous et des Ateliers Manssah se tiendra à Bamako, le 26 janvier 2024.

Manssah est une initiative lancée le 22 octobre 2023 au Togo, en marge du Forum de Lomé sur la Paix et la Sécurité. Le nom Manssah, en hommage à Mansa Moussa, ambitionne de rassembler plusieurs africains venus d’horizon différents et unis par un profond attachement au continent africain.

Après la session inaugurale de Lomé, Manssah a organisé une activité à Conakry le 21 novembre 2023. La session de Bamako vise à partager des réflexions et engager le dialogue avec le public afin d’alimenter les travaux en restant le plus proche possible des aspirations des parties prenantes.

A l’issue des rencontres, il est notamment attendu que le public cible soit encouragé à prendre des initiatives, que les populations locales perçoivent la nécessité d’une dynamique de changement et que des talents locaux soient identifiés.

Les thèmes spécifiques de la rencontre Manssah de Bamako se présentent ainsi qu’il suit :

– « L’Afrique malade de sa santé : quels traitements » ;

– « Sous-sols riches, peuples pauvres : une fatalité ? » et « En finir avec le franc CFA et tracer notre voie ».

Le choix porté sur le Mali, pour lancer les activités Manssah de l’année 2024 est une marque de confiance envers notre pays et une reconnaissance de l’engagement des Autorités de la Transition, sous le leadership du Président de la Transition, Chef de l’Etat, à changer de paradigme, à évoluer de la doxa présentant l’Afrique comme éternelle assistée, pour désormais imposer, par les actes et les faits, un nouveau narratif qui met l’Afrique et les Africains, à commencer par le Mali et les Maliens, maîtres de leur propre destin.

b. de la proposition d’autoriser le Gouvernement à signer l’Accord de SAMOA.

Faisant suite aux recommandations du Conseil des Ministres du 22 novembre 2023, le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a présidé, le 15 décembre 2023, une réunion d’échanges sur l’Accord de partenariat entre l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union européenne, dénommé Accord de SAMOA.

Cette réunion visait à apporter les précisions aux préoccupations relatives à la signature par le Gouvernement de la République du Mali de l’Accord de SAMOA, notamment :

– les obligations en matière de démocratie et les questions des droits de l’Homme ; – la gestion des migrants ;

– les relations commerciales.

En conclusion, la réunion a permis de dissiper toutes les préoccupations soulevées. Les participants ont convenu de maintenir la dynamique d’échanges constructifs dans laquelle le Mali s’est inscrite dès l’entame du processus de négociations des Accords de SAMOA.

5. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres du niveau de préparation du recensement général agricole.

Le recensement général agricole a pour objectif d’obtenir les données fondamentales du secteur rural qui serviront de repères aux estimations futures.

A cet effet, il s’agit de déterminer au cours de l’opération :

– les caractéristiques de base des exploitations agricoles ;

– la liste de l’ensemble des producteurs agricoles et des parcelles agricoles ;

– la liste des zones de concentration d’animaux et des points d’eau, des campements de pêche ;

– les sites maraîchers et des bassins de production de fruits ; – le nombre de têtes de bétail ;

– les numéros d’identification unique de l’ensemble des acteurs.

Le recensement général agricole se déroulera sur une période de quatre (04 mois) allant du 1er avril au 31 juillet 2024. Il mobilisera 6 195 agents contractuels dont 4 760 recenseurs, 860 chefs d’équipes, 255 contrôleurs et 300 recenseurs pour le cheptel transhumant et nomade.

6. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment :

a. par une augmentation du nombre de cas testés positifs de la maladie à Coronavirus par rapport à la semaine précédente.

b. par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies.

Bamako, le 24 janvier 2024

La Secrétaire Générale Adjointe du Gouvernement,

Madame COULIBALY Fatoumata BALDE

Chevalier de l’Ordre national

CAN : Nigéria vs Cameroun, Sénégal vs Côte d’Ivoire, les affiches des 8è de finale

Après la phase de groupe, on connaît les affiches des huitièmes de finale. Il y aura notamment plusieurs chocs dont Nigéria vs Cameroun, ou encore Sénégal vs Côte d’Ivoire.

Après la phase de groupe, on connaît les affiches des huitièmes de finale. Il y aura notamment plusieurs chocs dont Nigéria vs Cameroun, ou encore Sénégal vs Côte d’Ivoire.

Angola v  Namibie (27 Jan)

 Nigéria v  Cameroun (27 Jan)

 Guinée Equatoriale v  Guinée (28 Jan)

 Égypte v  RD Congo (28 Jan)

 Cap-Vert v  Mauritanie (29 Jan)

 Sénégal v  Côte d’Ivoire (29 Jan)

 Mali v  Burkina Faso (30 Jan)

 Maroc v  Afrique du Sud (30 Jan)

CAN : le Maroc sauve la Côte d’Ivoire, liste des nations qualifiées pour les huitièmes de finale

Démarrée le 13 janvier dernier, la phase de groupes de la CAN a livré son verdict ce mercredi 24 janvier. Les 16 nations qualifiées pour les 8è sont à présent connues.Démarrée le 13 janvier dernier, la phase de groupes de la CAN a livré son verdict ce mercredi 24 janvier. Les 12 nations qualifiées pour les 8è sont à présent connues.

Démarrée le 13 janvier dernier, la phase de groupes de la CAN a livré son verdict ce mercredi 24 janvier. Les 16 nations qualifiées pour les 8è sont à présent connues.

Commençons par le Sénégal ! Dans le groupe C, le champion de la dernière édition de la CAN a brillamment validé son ticket pour les huitièmes, confirmant son statut. Les Lions indomptables ont réalisé un carton plein avec trois succès. Ils ont dominé la Gambie (3-0), le Cameroun (3-1), et la Guinée (2-0).

Toujours dans le groupe C, le Cameroun, deuxième avec 04 points et la Guinée, troisième avec 04 points se qualifient également pour le tour suivant.

Dans le groupe D, l’Angola crée la suprise avec une qualification comme premier du groupe D devant le Burkina-Faso, la Mauritanie et l’Algérie, qui rentre à Alger.

Dans la même galerie de surprise, le Cap-Vert se hisse au sommet du groupe B devant l’Egypte, le Ghana et le Mozambique. Le Ghana et le Mozambique sont les deux nations éliminées de ce groupe.

Tout comme l’Angola et le Cap-Vert, la Guinée Equatoriale a déjoué les pronostics dans le groupe A devant le Nigéria, la Côte et la Guinée Bissau.

Le Mali, l’Afrique du Sud et la Namivie, tous logés dans le groupe E filent également en huitième.

Le Maroc, la RDC et la Côte d’Ivoire complètent la liste des nations qualifiées. Malgré leur lourde défaite face à la Guinée Equatoriale, les Ivoiriens se qualifient grâce aux faux pas du Ghana (2-2 face au Mozambique) et de la Zambie (0-1 face au Maroc).

Mention spéciale à la Mauritanie et à la Namibie qui rejoignent pour la première fois les huitièmes.

M.A

Liste des nations qualifiées pour les huitièmes de finale

Sénégal

Cap-Vert

Guinée équatoriale

Angola

Nigéria

Égypte

Burkina-Faso

Cameroun

Guinée

Mauritanie

Mali

Maroc

Afrique du Sud

RDC

Namibie

Côte d’Ivoire