Can 2023: Trois autres entraîneurs perdent leur poste

Les sélections de l’Algérie, du Ghana et de la Tunisie ont constaté le départ respectif de leur entraineur après leur élimination à l’étape de la phase de groupe de la CAN Côte d’Ivoire 2023. Trois départs de plus qui portent à quatre le nombre d’entraineurs dans cette situation.

Les sélections de l’Algérie, du Ghana et de la Tunisie ont constaté le départ respectif de leur entraineur après leur élimination à l’étape de la phase de groupe de la CAN Côte d’Ivoire 2023. Trois départs de plus qui portent à quatre le nombre d’entraineurs dans cette situation.

L’ex-entraineur de la sélection ivoirienne de football Jean-Louis Gasset ne sera pas le seul à avoir perdu son poste pour raison de performance au cours de la phase de groupe de la Can 2023. Du mardi 23 au mercredi 24 janvier 2024, les chose ont évolué très vite dans trois autres états-majors des équipes qui participent à cette compétition. Il s’agit du Ghana, de l’Algérie et de la Tunisie.

Dans la nuit du mardi 24 janvier, ce sont les responsables de la Fédération Ghanéenne de football qui prendront la décision du limogeage du sélectionneur Christ Hughton. « La Fédération ghanéenne de football souhaite annoncer que Chris Hughton a été démis de ses fonctions d’entraîneur-chef de l’équipe nationale senior avec effet immédiat. Le Conseil Exécutif a également pris la décision de dissoudre l’équipe technique des Black Stars… » Peut-on lire dans le communiqué rendu public par la faitière.

Quant à Jamel Belmadi de l’Algérie, c’est à travers un tweet que le président de la Fédération Algérienne de Football a informé l’opinion de la décision portant résiliation de son contrat. Ceci dans la journée de ce mercredi 24 janvier. Un accord amical a été trouvé a-t-il précisé.

S’agit-il d’une démission ou d’un limogeage ? Difficile de donner cette précision au sujet du départ Jalele Kadiri sélectionneur de l’équipe de la Tunisie. Ceci juste après son élimination suite au match nul 0-0 disputé avec l’Afrique du Sud dans le Groupe E ce mercredi 24 janvier 2024. Ce qui est précis, c’est que l’homme n’est plus le sélectionneur des Aigles de Cartage.

L’Algérie et la Tunisie ont tous terminé dernier des Groupes D et E avec respectivement 2 points et 1 point. Le Ghana va faire mieux en occupant la troisième place du Groupe B.

Par C.K.

Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 janvier 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 26 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JANVIER 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 janvier 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 26 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales,
procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport portant autorisation de recrutements pour les concours professionnels, au titre de l’année 2024.

Ces recrutements visent à répondre au droit à la promotion pour tout agent public remplissant les conditions définies par les textes en vigueur. Ils visent également à combler l’insuffisance ou l’absence de ressources humaines nécessaires pour l’accomplissement des missions de l’administration publique.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 4 534 agents, au titre des concours professionnels, pour la session 2024.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant réglementation de l’ouverture des Postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

Ce décret est une relecture du décret n°2003-283/PRES/PM/MAECR portant règlementation de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger. Cette relecture permettra d’améliorer le dispositif règlementaire régissant l’ouverture des postes consulaires honoraires et l’exercice de la fonction de Consul honoraire en l’adaptant aux récentes mutations sociopolitiques et économiques intervenues au plan national et international.

L’adoption de ce décret vise à renforcer les attributions et les missions des Consuls et des Consulats honoraires du Burkina Faso à l’étranger en vue de leur permettre d’assumer au mieux leurs missions de représentation.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé le 13 octobre 2023 entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement du Projet d’approvisionnement en eau potable dans les localités fragiles (PAEP-LF).

Le coût total hors taxes du PAEP-LF est évalué à 11 612 000 000 F CFA HT/HD financé par la Banque ouest africaine de développement et l’Etat burkinabè.

Le prêt accordé par la BOAD s’élève à 11 000 000 000 F CFA, soit 95% du coût total hors taxes du projet et la contrepartie décaissable de l’Etat est estimée à 612 000 000 F CFA.

La mise en œuvre du Projet d’approvisionnement en eau potable dans les localités fragiles vise à contribuer à l’accès universel à l’eau potable des populations dans onze (11) régions du Burkina Faso, impactées par le contexte sécuritaire ou à hydrologie difficile.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de financement signé le 11 octobre 2023 entre le Burkina Faso et le Fonds international de développement agricole (FIDA), pour le financement du Projet de renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P).

Le montant du financement du Fonds international de développement agricole s’élève à 55,35 millions d’Euros, soit 36,3 milliards F CFA.

Le coût total du Projet de renforcement de la résilience des petits producteurs est de 116,19 millions Dollars US, soit 71,73 milliards F CFA.

L’objectif du RESI-2P est de renforcer la résilience des petits exploitants vulnérables dans les régions du Nord et du Centre-Ouest au profit notamment, des femmes, des jeunes, des personnes en situation de handicap et des personnes déplacées internes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant adoption du Guide national de maturation et d’évaluation ex-ante des projets et programmes de développement.

Ce décret est une relecture du décret n°2019-141/PRES/PM/MINEFID du 18 février 2019 portant adoption du Guide national de maturation et d’évaluation ex-ante des projets et programmes de développement en vue de corriger les insuffisances dudit décret.

Cette relecture vise à renforcer l’efficacité et l’efficience des investissements publics par l’instauration de capacités adéquates d’analyse, la consolidation des procédures de maturation des projets, l’établissement de méthodes et outils robustes d’évaluation ex-ante des projets, à même d’orienter les décisions d’investissements.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un nouveau Guide national de maturation et d’évaluation ex-ante des projets et programmes de développement en vue d’avoir des projets mieux structurés, cohérents, viables et performants.

Le quatrième rapport est relatif à la présentation des résultats de l’opération de contrôle de présence, de service fait et des éléments de rémunération des agents publics de l’Etat émargeant au budget de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP).

Il ressort de cette opération que sur une cible de 20 450 agents, l’effectif des agents payés enrôlés s’élève à 19 771 agents, soit un taux d’enrôlement de 96,68%, tandis que celui des agents payés non enrôlés s’établit à 679, représentant 3,32% de l’effectif cible.

Il ressort également de ce rapport qu’aucune entité n’a documenté l’absence de 582 agents payés non enrôlés en situation jugée irrégulière. La charge salariale de ces agents s’établit à 198 503 336 F CFA par mois et à 2 382 040 032 F CFA par an.

Le rapport relève également que parmi les agents payés enrôlés y compris ceux dont la situation a été documentée, il a été identifié 1982 agents exerçant hors de l’AGSP dont la rémunération brute mensuelle s’élève à 556 876 659 F CFA, soit une charge annuelle de 6 682 519 908 F CFA.

L’impact conjugué des arrêts de salaire requis à titre conservatoire des agents non enrôlés en situation d’absence non justifiée et de l’atténuation de la charge salariale induite par l’ajustement effectué sur la solde des agents publics enrôlés, engendrerait un gain mensuel de 335 315 478 F CFA, soit une économie annuelle estimée à 4 023 785 736 F CFA.

Il ressort également une situation de double mandatement de salaire concernant 17 agents ayant perçu indûment à la date du 31 décembre 2023, une somme cumulée de 14 514 719 F CFA.

Le Conseil a ordonné le remboursement intégral des sommes indûment perçues et marqué son accord pour la suspension à titre conservatoire des salaires des agents payés non enrôlés dont l’absence n’a pas été justifiée ainsi qu’au transfert des salaires des agents exerçant hors de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires sur le budget de leurs structures de rattachement.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société SEMAFO BOUNGOU SA dans la commune de Partiaga, province de la Tapoa, région de l’Est.

Le permis d’exploitation, objet du renouvellement couvre une superficie de 31,34 Km2 et a une durée de vie de cinq (5) ans. La production totale attendue pour ces cinq (5) années d’exploitation du permis est de 24,31 tonnes d’or.

En termes de retombées économiques, la mine va générer au profit du budget de l’Etat des recettes estimées à 80 211 925 110 F CFA. La contribution au Fonds minier de développement local s’élève à 6 850 311 538 F CFA. L’exploitation de cette mine va permettre la création et le maintien d’environ 1100 emplois.

Le Conseil a marqué son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société SEMAFO BOUNGOU SA dans la commune de Partiaga, province de la Tapoa, région de l’Est pour cinq (05) années supplémentaires.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’inscription des Ruines de Loropéni et des Sites de la métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO).

L’inscription de ces 02 biens culturels a eu lieu lors de la 11ème session du Comité du patrimoine dans le monde islamique, tenue du 18 au 19 décembre 2023 à Rabat au Maroc.

A travers cette inscription, les Ruines de Loropéni et les Sites de la métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso bénéficient d’une nouvelle reconnaissance internationale après celles de 2009 et 2019 qui ont vu respectivement leur inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la participation du Burkina Faso à la 1ère réunion des ministres chargés des Affaires étrangères de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tenue du 27 novembre au 1er décembre 2023 à Bamako, en République du Mali.

Cette rencontre s’inscrit en droite ligne de la signature le 16 septembre 2023 de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel.

Elle a eu pour objectif, la mise en place d’un cadre d’élaboration des protocoles additionnels de ladite Charte, l’élaboration de l’architecture institutionnelle, la définition des modalités d’harmonisation de l’action diplomatique des trois Etats et des mécanismes de gestion des menaces pesant sur l’espace commun de l’AES, ainsi que l’examen des aspects relatifs aux actions de développement.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la réunion ministérielle de coordination sur l’Initiative du Roi du Maroc pour les Etats du Sahel, tenue le 23 décembre 2023 à Marrakech au Maroc.

Cette réunion a eu pour objectif de porter à la connaissance des Etats du Sahel le contenu de l’offre royale marocaine et d’échanger sur les voies et moyens de son implémentation dans nos différents pays.

L’Initiative du Roi du Maroc est une approche économique, commerciale et de développement des Etats du Sahel. Elle promeut à terme le désenclavement et le développement des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par une mise à niveau substantielle de leurs infrastructures internes et leur connexion aux réseaux de transport et de communication.

La rencontre ministérielle a été une occasion pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso, les trois pays membres de l’AES d’agir en symbiose en se fondant sur leur vision commune exprimée dans le cadre de l’alliance. Dans la perspective d’opérationnaliser l’initiative, ces pays ont convenu de la création d’une Task Force nationale dans chaque pays en vue de préparer et proposer les modalités de mise en œuvre de l’Initiative du Roi du Maroc.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu du déroulement des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT).

47 lois ont été adoptées sur 50 projets de lois soumis à l’ALT au 31 décembre 2023.

Par ailleurs, les députés de l’ALT ont formulé des recommandations portant sur les Lois de finances, exercices 2023 et 2024 ainsi que sur la loi portant révision de la Constitution. Concernant cette dernière loi, la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité (CAEDS) a recommandé au Gouvernement la mise à disposition des ressources nécessaires à l’opérationnalisation des langues nationales.

Au cours de cette session de l’ALT, les députés ont aussi procédé au contrôle de l’action gouvernementale par :

– la Déclaration de politique générale ;

– les questions au Gouvernement ;

– les missions d’information ;

– la présentation par le Gouvernement du Plan d’action pour la stabilisation et le développement ;

– les Discours sur la situation de la Nation ;

– la présentation par le Gouvernement du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2024-2026.

Ainsi, à la date du 31 décembre 2023, au total 49 questions ont été adressées au Gouvernement dont 03 questions écrites, 10 questions orales sans débat et 36 questions orales avec débat.

II.4. Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la troisième édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), prévue à Koudougou les 26 et 27 janvier 2024.

L’objectif général du SICOT est de mettre en valeur le secteur du coton africain et de faire du Burkina Faso, le carrefour africain où les grandes préoccupations des acteurs de toute la chaîne de valeur du coton et du textile sont périodiquement discutées.

Cette troisième édition du SICOT se tiendra sous le thème « La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre échange continentale Africaine (ZLECAf) ?». Elle est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Le SICOT 2024 offrira une tribune à plus de 1 000 participants venant de plusieurs pays d’Afrique et du reste du monde pour promouvoir leurs activités et faire des rencontres d’affaires.

En marge de la 3ème édition du SICOT, se tiendra le 25 janvier 2024 à Koudougou, la huitième réunion ministérielle de coordination des quatre pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton (C4) que sont le Bénin, le Mali, le Tchad et le Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Sont nommés Conseillers au Conseil supérieur de la communication (CSC) :

Pour le compte de la Présidence du Faso :

– Monsieur Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO, Mle 110 789 V, Juriste, 1ère classe, 10ème échelon ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Communicateur ;

– Monsieur Issa Laknapin Alexandre ZOU, Mle 39 132 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 9ème échelon.

Pour le compte de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) :

– Madame Tonssira Myriam Corine SANOU, Mle 245 757 A, Maître-Assistant, catégorie P, 1er échelon ;

– Monsieur Wendouaga Serge Parfait COMPAORE, Mle 111 269 D, Ingénieur de conception en informatique.

Pour le compte du Conseil Constitutionnel (CC) :

– Monsieur Issaka Yves OUEDRAOGO, Mle 130 464 T, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon.

Pour le compte des Associations professionnelles représentatives des médias et de la communication :

– Monsieur Abdoulaye TAO, Journaliste ;

– Monsieur Abdoul Karim Ouelezan BANAO, Journaliste ;

– Madame Aïcha DABRE, Communicatrice.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Yirmalè Frédéric SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la communication et des médias.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Thomas YAMPA, Mle 220 666 G, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la région du Plateau-Central ;

– Monsieur Idrissa GANSONRE, Mle 118 961 R, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga ;

– Madame Salimata OUEDRAOGO/SANOU, Mle 97 289 R, Administrateur civil, est nommée Haut-Commissaire de la province du Boulkiemdé ;

– Monsieur Silas NACANABO, Mle 212 088 D, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Gourma ;

– Monsieur Drissa HEMA, Mle 105 184 R, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Noumbiel ;

– Monsieur Abdoul Kader KONGZABRE, Mle 220 621 K, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province des Banwa ;

– Madame Asséta KOANDA, Mle 91 605 W, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de la province des Balé ;

– Monsieur Pasnewindé OUEDRAOGO, Mle 220 630 N, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Sanmatenga ;

– Monsieur Lallé dit Siaka YAO, Mle 220 647 H, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Boulgou ;

– Monsieur Martin ZOUNDI, Mle 220 651 T, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province de la Tapoa ;

– Monsieur Sombéniwendé NIKIEMA, Mle 212 091 H, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la province du Houet ;

– Monsieur Lassané GUIGMA, Mle 200 305 B, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Pompoï, province des Balé ;

– Monsieur Sibiri NEYA, Mle 112 019 V, Lieutenant de police, est nommé Préfet du département de Bagassi, province des Balé ;

– Monsieur Abdoulaye ZANGRE, Mle 247 523 S, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Komki-Ipala, province du Kadiogo ;

– Monsieur Achille KAMBOU, Mle 324 293 H, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Yargo, province du Kouritenga ;

– Monsieur Benoit TIEMTORE, Mle 200 372 S, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Pouytenga, province du Kouritenga ;

– Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 116 976 G, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Sanga, province du Koulpélogo ;

– Monsieur Jean SARE, Mle 212 114 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yargatenga, province du Koulpélogo ;

– Monsieur Salfo YANTA, Mle 212 140 P, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Bourzanga, province du Bam ;

– Monsieur Souleymane IRA, Mle 83 876 J, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Bougnounou, province du Ziro ;

– Monsieur Ourobè DIOMA, Mle 247 526 A, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sapouy, province du Ziro ;

– Monsieur Boukary PORGO, Mle 344 693 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Kombissiri, province du Bazèga ;

– Monsieur Illassa DIANDA, Mle 279 183 N, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Pô, province du Nahouri ;

– Monsieur Issa TIENDREBEOGO, Mle 229 991 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gogo, province du Zoundwéogo ;

– Monsieur Yazouma Bérenger BIHOUN, Mle 76 155 Y, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Manga, province du Zoundwéogo ;

– Monsieur Pièrre KAFANDO, Adjudant-chef des forces armées, est nommé Préfet du département de Nobéré, province du Zoundwéogo ;

– Monsieur Ali GONDE, Mle 98 058 N, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Thion, province de la Gnagna ;

– Monsieur Hadé Souleymane DARANKOUM, Mle 105 264 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet de Matiacoali, province du Gourma ;

– Monsieur Tounani SANGARE, Mle 105 204 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Tibga, province du Gourma ;

– Monsieur Moustapha SANON, Mle 303 884 L, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Pama, province de la Kompienga.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Madame Estelle Pélagie Passamouindin SEGDA/GANGO, Mle 104 411 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Consul général du Burkina Faso à New York (Etats Unis d’Amérique).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale du Budget ;

– Monsieur Ahmadé Nour GUENDA, Mle 204 606 J, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) ;

– Monsieur Mahama BELEM, Mle 112 466 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) ;

– Monsieur Ousséni ZOUNGRANA, Mle 51 229 A, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;

– Monsieur Moumouni TRAORE, Mle 245 227 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Ioba ;

– Monsieur Sami SON, Mle 208 036 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier provincial de la Sissili ;

– Madame Tinga Mariette RAMDE/YAMEOGO, Mle 59 898 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Trésorier provincial du Ziro.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Bienvenu ZONOU, Mle 25 730 J, Enseignant-chercheur, Maître-Assistant, catégorie P3, grade terminal, 1er échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Diakalia SON, Mle 207 956 C, Maître-assistant, catégorie P, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire 076 « Prévention et gestion des crises alimentaires et nutritionnelles », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (SE-CNSA) ;

– Monsieur Jean SIMPORE, Mle 33 741 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire 081 « Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique du ministre délégué chargé des ressources animales ;

– Monsieur Moustapha Alassane TASSEMBEDO, Mle 207 965 L, Ingénieur halieute, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire 084 « Développement des productions halieutiques et aquacoles », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des ressources halieutiques ;

– Monsieur Hypolitte TIENDREBEOGO, Mle 248 045 J, Ingénieur socio-économiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la promotion économique des filières agro-pastorales et halieutiques.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Koueyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, catégorie U1, 7ème échelon, est nommé Directeur général de la santé et de l’hygiène publique ;

– Monsieur Romain SANDWIDI, Mle 359 711 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Koussao SOME, Mle 43 357 K, Maître de recherche, catégorie P2, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;

– Monsieur Yaya KY, Mle 363 164 M, Enseignant-chercheur, Maître assistant, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Bouboukary BARRY ;

– Madame Annick Lydie Djouma PIKBOUGOUM/ZINGUE OUATTARA, Mle 47 709 B, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Chargée de mission, en remplacement de Monsieur Richard SAWADOGO ;

– Monsieur Tiguiane YELEMOU, Mle 110 981 T, Professeur titulaire en informatique, catégorie P1, grade initial, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission du Centre universitaire de Banfora ;

– Monsieur Nag-Tiero Roland MEDA, Mle 241 863 T, Enseignant-chercheur, catégorie P, 1er grade, 1er échelon, est nommé Chargé de mission du Centre universitaire de Gaoua ;

– Monsieur Moumouni ZOUNGRANA, Mle 42 608 X, Maître de conférences, catégorie P2, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur ;

– Monsieur Abou ZOURE, Mle 118 971 M, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études, en remplacement de Monsieur Roland GUINGUERE.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Madame Gon Tali Martine KY, Mle S69, Juriste, catégorie 09, 2ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre de gestion des cités (CEGECI).

J. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Zakaria KAFANDO, Mle 228 694 L, Inspecteur des impôts, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds FASO KUNA WILI.

K. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

– Monsieur Souleymane Cédric SISSOKO, Mle 247 154 X, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

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Bénin-Politique : Les députés du Bloc Républicain favorables à une nouvelle révision de la constitution

Les députés du Groupe parlementaire Bloc Républicain étaient face aux hommes des médias, mercredi 24 janvier 2023. Ils ont notamment fait le point de la rencontre avec le président Talon, révélant au passage leur accord pour une nouvelle révision de la constitution.

Les députés du Groupe parlementaire Bloc Républicain étaient face aux hommes des médias, mercredi 24 janvier 2023. Ils ont notamment fait le point de la rencontre avec le président Talon, révélant au passage leur accord pour une nouvelle révision de la constitution.

Dans la déclaration lue par Assan Séibou, les députés du Groupe parlementaire Bloc Républicain soutiennent que la Décision DCC 24-001 du 04 janvier 2024 de la Cour Constitutionnelle, ‘pour laquelle, elle a enjoint à l’Assemblée d’opérer des corrections dans le code électoral en vue de préserver le principe de l’égalité dans le parrainage des candidats à l’élection présidentiel parait plus complexe’.

Pour le groupe parlementaire Bloc Républiacain, « il faut plutôt rechercher des solutions plus globales, sans remettre en cause les idéaux et les principes des réformes’ et « éviter une résolution parcellaire du problème ».

« Le souci qui a conduit aux programmations des dates et de l’ordre des élections auxquelles ces parrainages sont attachés, soulève de nombreuses autres préoccupations qui semblent remettre en cause les idéaux d’un régime politique présidentiel dont l’élection présidentielle est la base’, ont avancé les élus BR .

Et d’afficher, à demi-mot, leur accord pour une nouvelle révision de la constitution, après celle de 2019. « La révision de la constitution ne devrait pas être un crime, dans la mesure où elle peut comporter des nécessités de correction et d’induction de réformes que prescrivent les situations et les difficultés de gouvernance. Tout en marquant son accord absolu avec la position du Président de la République, le GPBR estime que le Président et le peuple devraient accepter des corrections éventuelles qui seraient sans incidence sur les points fondamentaux, notamment le nombre de mandats ».

No comment !!!

M.A

CONFERENCE DE PRESSE DU BLOC REPUBLICAIN

Mesdames et Messieurs les Journalistes ;

Mesdames et Messieurs ;

Nous avons décidé de vous rencontrer pour vous entretenir de l’audience accordée le 22 Janvier 2024, au Groupe Parlementaire « Bloc Républicain », par le Président de la République, Son Excellence Patrice TALON.

Comme vous le savez déjà, ce jour là nous étions le troisième et dernier Groupe Parlementaire invité et reçu par le Président de la République au palais de la Présidence de la République.

A l’entame de l’audience, le Président de la République nous a exposé les motifs de l’invitation de tout le Groupe Parlementaire Bloc Républicain. Il s’agissait essentiellement, de nous exprimer son souhait et son profond attachement à la recherche permanente de voies consensuelles, dans l’étude des dossiers à l’Assemblée Nationale. C’est ce qui justifie qu’il ait reçu chaque Groupe Parlementaire de l’Assemblée de l’Assemblée.

De même, il tenait à clarifier un point important du débat dans l’opinion en ce moment, sur la modification de la Constitution en vue de s’éterniser au pouvoir. Le Président, en prenant à témoin tous les membres du Groupe PBR sur le fait qu’il a rappelé constamment à tous, qu’il n’est pas question qu’il brigue un troisième mandat, a réitéré cette position qu’il avait déjà fait mentionner dans la constitution à l’article 42, en le reformulant comme suit : En aucun cas, nul ne peut de sa vie, faire plus de deux mandats présidentiels.

Le Président de la République a exprimé son opposition et son désintérêt formels, à toute révision opportuniste de la constitution notamment, dans le dessein d’un troisième mandat. Il a appelé les membres du Groupe Parlementaire à relayer cela afin d’éviter de ternir gravement l’image de notre pays et le déclasser sans raison, au rang des pays qui ont cette pratique démocratiquement inadmissible chez nous.

Il a saisi l’occasion pour inciter le Groupe Parlementaire à privilégier la recherche de voies consensuelles à l’occasion de l’étude des dossiers à l’Assemblée. C’est dans cet ordre d’idée qu’il a souhaité qu’autour de l’étude de la dernière décision de la Cour constitutionnelle relative au parrainage des candidats à l’élection présidentielle, le GPBR adopte une démarche consensuelle.

Invité à prendre la parole pour s’exprimer au nom de ses collègues, le Président du Groupe Parlementaire Bloc Républicain, le Député Assan SEIBOU, après avoir remercié le Président et présenté les vœux du Groupe, a salué cette démarche pédagogique du Président, et surtout la réaffirmation clarifiante qu’il a apportée, sur cette rumeur pernicieuse entretenue dans l’opinion, autour du troisième mandat qui serait en téléchargement.

Le Président du Groupe parlementaire a saisi l’occasion pour apporter l’analyse et la position du Groupe, sur certaines préoccupations telles qu’il ressort de l’exposé liminaire du Président de la République :

Sur la dynamique consensuelle à l’Assemblée, le Président du Groupe parlementaire a indiqué que la position du Groupe est concordante avec celle souhaitée par le Président de la République, car elle correspond à sa ligne de conduite au sein de l’institution. Il a promis toutefois, de renforcer cette dynamique.

Concernant la Décision de la Cour Constitutionnelle pour laquelle, elle a enjoint à l’Assemblée d’opérer des corrections dans le code électoral en vue de préserver le principe de l’égalité dans le parrainage des candidats à l’élection présidentiel, le GPBR a estimé que la question lui parait plus complexe. Le souci qui a conduit aux programmations des dates et de l’ordre des élections auxquelles ces parrainages sont attachés, soulève de nombreuses autres préoccupations qui semblent remettre en cause les idéaux d’un régime politique présidentiel dont l’élection présidentielle est la base. C’est pour cette raison qu’il faut plutôt rechercher des solutions plus globales, sans remettre en cause les idéaux et les principes des réformes. Le GPBR approuve le principe de légitimité et de l’égalité soulevé par la Cour et pense qu’il faut l’appréhender globalement. Pour cela, tout en pensant que la solution doit aller dans le sens crédibiliser le vote des Députés et des Maires en exercice, il croit qu’il faut éviter une résolution parcellaire du problème.

La révision de la constitution ne devrait pas être un crime, dans la mesure où elle peut comporter des nécessités de correction et d’induction de réformes que prescrivent les situations et les difficultés de gouvernance. Tout en marquant son accord absolu avec la position du Président de la République, le GPBR estime que le Président et le peuple devraient

accepter des corrections éventuelles qui seraient sans incidence sur les points fondamentaux, notamment le nombre de mandats.

En réponse à l’intervention du PGPR, le Président de la République a réaffirmé qu’il n’est demandeur d’aucune modification de la constitution. Et si les députés soulevaient des nécessités de corrections utiles, ils sont libres ; mais il combattra tout ce qui touchera au nombre de mandats et les autres points fondamentaux, à moins qu’elles les confortent. Il a remercié les Députés et promis de multiplier ces réunions par lesquels il entend faciliter la concertation avec la classe politique, avant de lever la séance.

Au regard de ce qui précède, le GPBR, entend travailler sur ses positions en relation avec les autres groupes parlementaires et son Parti, pour que les idéaux des réformes politiques du gouvernement qu’il soutient, triomphent.

Le GPBR lance un appel à tout le peuple béninois, afin qu’il ne se laisse pas manipuler par les rumeurs, et reste serein et confiant en son avenir. Le GPBR lui réaffirme sa détermination à défendre et assurer ses intérêts.

Merci à vous tous, pour votre attention.

Fait à Cotonou le 24 Janvier 2024

Pour le Groupe Parlementaire « Bloc Républicain,

Le Président

Député Assan SEIBOU

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 janvier 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JANV. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 janvier 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants, et approbation de ses statuts.

Le constat est fait que le système semencier national est dominé par l’informel et des méthodes d’approvisionnement peu efficaces, les producteurs effectuant des prélèvements directs des semences et plants sur le stock existant dans les champs pour la campagne suivante. Avec ce système, près de 80% des semences végétales sont utilisées dans les exploitations agricoles, ce qui impacte négativement le niveau des rendements.

C’est pourquoi, il est apparu pertinent de mettre en place un système semencier formel afin de garantir la qualité des semences et des plants avec une traçabilité nette depuis la sélection jusqu’à la commercialisation, en passant notamment par la multiplication.

Pour ce faire, le Gouvernement a fait l’option de créer une structure capable de gérer efficacement le dispositif national de production, d’agrégation, d’importation et de distribution de semences et plants. La mise en place de cette société participe donc d’une volonté de conforter durablement les performances de l’agriculture béninoise.

Elle sera dédiée à l’organisation de l’industrie semencière autour des espèces vivrières, horticoles, fourragères, fruitières et forestières pour répondre aux besoins en semences et plants de qualité et améliorer le taux d’utilisation des semences et plants certifiés, hormis les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

De façon spécifique, cette société va œuvrer à :

promouvoir le développement des variétés de semences et plants, la conservation des souches des variétés adaptées aux exigences des utilisateurs ainsi qu’au changement climatique ;

appuyer le renforcement de capacités de toutes les catégories d’acteurs impliqués dans le développement des variétés, la production et la gestion des semences et plants ;

créer des réseaux de collecte et de distribution des semences et plants en veillant à prendre en compte des retours d’expérience des utilisateurs pour améliorer la qualité des semences et plants ;

installer des centres modernes de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ;

mettre aux normes les infrastructures existantes de production, de contrôle de qualité, de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ;

renforcer les capacités de contrôle et de certification des semences végétales et plants.

Les ministres concernés par le sujet accompliront les diligences nécessaires à la formalisation de la Société et à son opérationnalisation.

II- Communications.

II-1. Missions de maîtrise d’œuvre complète des projets de réhabilitation de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) à Abomey et de construction des commissariats de police de Djègbadji et d’Avlékété à Ouidah.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réhabilitation des anciens palais royaux, l’UNESCO a recommandé de redistribuer certaines fonctionnalités du musée des rois et des amazones du Danxomè, dont le site se trouve sur la liste du patrimoine mondial, aux anciens palais royaux ainsi qu’à l’Institut Français d’Afrique Noire.

A cet effet, un cabinet spécialisé dans la réhabilitation d’édifices à caractère patrimonial, a été sollicité pour assurer les études architecturales et techniques de même que le suivi des travaux.

S’agissant des commissariats d’Avlékété et de Djègbadji, leur reconstruction se justifie par la présence des bâtiments qui les abritaient dans les emprises du projet d’aménagement d’une station balnéaire d’exception à Avlékété et du projet de construction du complexe touristique « Marina » près de la Porte du non-retour à Djègbadji, dans la commune de Ouidah.

C’est pour mener à bien ces missions que le Conseil a autorisé la contractualisation avec les cabinets identifiés et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne exécution de leurs cahiers des charges.

II-2. Signature d’un accord-cadre pour le renforcement du programme nutritionnel des cantines scolaires et l’implantation d’une usine de transformation de produits agricoles locaux en compléments alimentaires.

La malnutrition, en plus d’être la cause sous-jacente de plus de 45% des décès d’enfants de moins de 5 ans est, dans sa forme chronique, un obstacle au développement et à la valorisation des ressources humaines.

Grâce aux interventions de l’Etat, la prévalence de la malnutrition aiguë au Bénin s’est améliorée pour s’établir, suivant la dernière enquête démographique et de santé (EDS) à 5% en 2018, tandis que celle de la malnutrition chronique, suivant la même trajectoire positive, est descendue à 32,2% en 2018.

Malgré ces progrès, l’action de l’Etat doit s’intensifier pour combler rapidement les écarts. En conséquence, le Gouvernement a donné plus d’envergure au Programme national d’Alimentation scolaire intégré qui permet aujourd’hui à plus d’un million d’enfants des écoles primaires publiques, d’être alimentés par jour, puis créé l’Agence nationale pour l’Alimentation et la Nutrition.

Si le modèle des cantines scolaires s’appuie sur l’utilisation des produits locaux pour diversifier et enrichir l’alimentation, la disponibilité des aliments est, cependant, tributaire des saisons.

Pour maintenir la qualité des prestations et les améliorer en dépit de cette contrainte, il est nécessaire de trouver des solutions alternatives sous forme de compléments alimentaires, fabriqués à partir des produits locaux, en vue de garantir la richesse et la qualité des repas servis aux écoliers, quelle que soit la saison.

Par ailleurs, la prise en charge des cas de malnutrition dans nos formations sanitaires se fait par les Aliments Thérapeutiques Prêts à l’Emploi que fournit un groupe spécialisé à l’UNICEF.

Aussi, au regard des quantités utilisées, le Gouvernement a-t-il jugé pertinent de développer une capacité de production sur place au Bénin non seulement pour faciliter la disponibilité permanente de ces produits mais aussi pour renforcer le tissu économique local.

A cet effet, le Conseil a autorisé la signature d’un accord-cadre avec le groupe spécialisé ; ce qui permettra d’engager les discussions spécifiques autour de trois domaines d’intervention retenus que sont :

le renforcement du programme nutritionnel des cantines scolaires ;

l’apport de compléments alimentaires pour améliorer l’état nutritionnel dans la fenêtre d’opportunité des 1000 premiers jours ;

l’installation au Bénin d’une usine de transformation de produits agricoles locaux pour la préparation de compléments alimentaires.

II-3. Contractualisation pour l’obtention d’un agrément d’établissement financier de cautionnement au profit du Fonds National de Développement Agricole (FNDA).

Nonobstant l’apport qualitatif du FNDA au profit du monde agricole, ses résultats pourraient être améliorés substantiellement si la garantie qu’elle propose était éligible dans le cadre du dispositif prudentiel en vigueur au sein de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

Etant donné que ce n’est pas le cas, cette situation influence négativement son acceptation par les institutions financières partenaires.

C’est pour améliorer la qualité de cette garantie et élargir sa gamme de facilités d’accès aux financements agricoles que le Gouvernement a autorisé le Fonds à recourir à l’agrément de l’Autorité de régulation bancaire de l’UMOA.

Le Conseil a donc marqué son accord pour le recrutement d’une expertise internationale pour accompagner le FNDA dans le processus d’obtention dudit agrément d’établissement financier de cautionnement.

III- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées:

A la Présidence de la République

Président du Conseil national de l’Education : Monsieur Noël Ahonagnon GBAGUIDI

Au ministère de l’Economie et des Finances, en charge de la Coopération

Directeur général du Centre national d’Investigations numériques (CNIN) : Monsieur Ouanilo MEDEGAN FAGLA

Directeur général de la Société de Développement hôtelier du Bénin : Monsieur Adjélé Aminou MAMAN

Au ministère de la Santé

Conseiller technique au Partenariat et à la Politique sanitaire : Madame Annonciat Sèmèvo AVIANSOU

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Yentabou Florent Jacob AKPLOME

Au ministère du Numérique et de la Digitalisation

Secrétaire général du ministère : Monsieur Marius ATAYI-GUEDEGBE

Au ministère de l’Industrie et du Commerce

Directeur adjoint de cabinet : Madame Emilie TIBOUTE

Conseiller technique aux Accords internationaux : Monsieur Benjamin ALANMENOU

Conseiller technique au suivi des Projets : Monsieur Mohamed Kankou HAMISSOU

Conseiller technique au Commerce : Monsieur Isdine O. Akanni BOURAÏMA

Directeur du Développement industriel : Madame Murielle H. GNAMBLOHOU.

Fait à Cotonou, le 24 janvier 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Equipe nationale de Côte d’Ivoire : Jean-Louis Gasset chassé pour « résultats insuffisants »

Jean-Louis Gasset n’est plus l’entraîneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Le technicien français a été relevé de son poste ce mercredi 24 janvier 2024.

Jean-Louis Gasset n’est plus l’entraîneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Le technicien français a été relevé de son poste ce mercredi 24 janvier 2024.

C’est un communiqué de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui a annonce le limogeage de Jean-Louis Gasset quelques jours après la lourde défaite de la Côte d’Ivoire face à la Guinée-Equatoriale.

« (…) il est mis fin au contrat du Sélectionneur-Entraîneur Jean-Louis André Lucien Gasset pour résultats insuffisants, conformmément au contrat d’objectif qui les liait à la FIF », indique le communiqué de presse.

Emerse Faé prend l’intérim en attendant l’ouverture d’une procédure de recrutement d’un nouveau Sélectionneur-Entraîneur, fait savoir le communiqué signé par le Directeur Exécutif de la FIF, Armand-Désiré Gohourou.

La FIF en profite pour « exprimer ses regrets pour le parcours des Eléphants durant la phase de poule de la CAN ».

M.A

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6ᵉ REMTP-Maomar Mané, DG Trésor Guinée-Bissau « Les investisseurs ont beaucoup à gagner avec nous »

La Guinée-Bissau prend activement part aux travaux de la 6ᵉ édition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa qui se déroule à Cotonou les 23 et 24 janvier 2024. Ceci à travers une délégation conduite par Maomar Mané, Directeur Général du Trésor. Pour le représentant du ministre des Finances du pays du Général Emballo Sissoco ces assises sont d’une importance capitale pour la Guinée-Bissau qui veut se faire connaitre davantage aux investisseurs. Lire l’intégralité de son interview accordée à Kpakpato Médias où il parle des attentes et de comment la Guinée-Bissau fait recours au Marchés des Titres Publics de l’Umoa pour financer son économie.

La Guinée-Bissau prend activement part aux travaux de la 6ᵉ édition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa qui se déroule à Cotonou les 23 et 24 janvier 2024. Ceci à travers une délégation conduite par Maomar Mané, Directeur Général du Trésor. Pour le représentant du ministre des Finances du pays de Umaro Emballo Sissoco ces assises sont d’une importance capitale pour la Guinée-Bissau qui veut se faire connaitre davantage aux investisseurs. Lire l’intégralité de son interview accordée à Kpakpato Médias où il parle des attentes et de comment la Guinée-Bissau fait recours au Marchés des Titres Publics de l’Umoa pour financer son économie.

Kpakpato Médias: La Guinée-Bissau participe à travers votre personne à la 6ᵉ édition des Rencontres du Marché des Titres Publics de l’Umoa. Quelles sont déjà vos impressions après le démarrage des travaux ?

Maomar Mané, DG Trésor Guinée-Bissau : Je suis très impressionné ! Vous savez, c’est la première fois que je participe et je vous assure, il s’agit d’une expérience très intéressante.

Vous avez présenté déjà une communication à l’entame des travaux, que peut-on retenir ?

J’ai eu l’insigne honneur de montrer aux investisseurs ce qu’ils peuvent gagner avec la Guinée-Bissau. Je sais que le pays n’est pas tellement connu dans la région et donc ces types d’évènements nous aide à montrer au public que nous sommes là, nous sommes un pays sûr et que les investisseurs ont beaucoup à gagner avec nous.

J’ai informé les investisseurs de ce qu’il y a des réformes qui sont en cours chez nous pour moderniser l’administration publique, pour réduire les coûts de l’Etat et augmenter notre recette. Mais également, des réformes qui vont nous permettre de digitaliser l’administration publique. Je voudrais profiter de votre canal pour les remercier pour l’attention très particulière accordée à notre personne.

Mr le Directeur Général, est-ce que la Guinée-Bissau va sur le marché des titres de l’Umoa ?

Oui. Je l’ai mentionné dans ma présentation. Normalement, une fois par trimestre, nous sommes sur le marché et ça aide beaucoup notre trésorerie. Donc le marché des titres est très important pour un pays comme le nôtre.

En effet, Il n’y a pas certes de petit pays, mais notre pays n’a pas de ressources naturelles comme les autres. Donc, il faut qu’on trouve d’autres moyens pour financer et investir dans les infrastructures par exemple et dans notre économie en général.

Que peut-on retenir concrètement des attentes de la Guinée-Bissau de la 6ᵉ Edition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa ?

À la fin de ces assises, nous voulons avoir la certitude que les investisseurs connaissent la Guinée Bissau et qu’ils font confiance à notre administration. Dans l’Umoa, nous voulons que tout le monde nous fasse confiance et je peux vous assurer en attendant déjà la clôture, que le niveau de confiance a augmenté.

Un mot pour conclure cette interview.

Je voudrais simplement dire merci aux responsables de l’Umoa-Titres pour l’organisation des Rencontres des Marchés des Titres Publics. Et pour cause, elles aident les pays comme la Guinée-Bissau de se révéler davantage sur le marché économique de la sous-région ouest-africaine.

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU

Nominations en Conseil des ministres du 24 janvier 2024 au Bénin : liste des cadres promus

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Ces nominations sont intervenues dans 05 structures. Il s’agit : la Présidence de la République, le ministère de l’Economie et des Finances, en charge de la Coopération, le ministère de la Santé, le ministère du Numérique et de la Digitalisation, le ministère de l’Industrie et du Commerce.

Ci-dessous la liste des cadres promus.

■ A la Présidence de la République

Président du Conseil national de l’Education

Monsieur Noël Ahonagnon GBAGUIDI

■ Au ministère de l’Economie et des Finances, en charge de la Coopération

Directeur général du Centre national d’Investigations numériques (CNIN)

Monsieur Ouanilo MEDEGAN FAGLA

Directeur général de la Société de Développement hôtelier du Bénin

Monsieur Adjélé Aminou MAMAN

■ Au ministère de la Santé

Conseiller technique au Partenariat et à la Politique sanitaire

Madame Annonciat Sèmèvo AVIANSOU

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances

Monsieur Yentabou Florent Jacob AKPLOME

■ Au ministère du Numérique et de la Digitalisation

Secrétaire général du ministère

Monsieur Marius ATAYI-GUEDEGBE

 ■ Au ministère de l’Industrie et du Commerce

Directeur adjoint de cabinet

Madame Emilie TIBOUTE

Conseiller technique aux Accords internationaux

Monsieur Benjamin ALANMENOU

Conseiller technique au suivi des Projets

Monsieur Mohamed Kankou HAMISSOU

Conseiller technique au Commerce

Monsieur Isdine O. Akanni BOURAÏMA

Directeur du Développement industriel

Madame Murielle H. GNAMBLOHOU.

 

Bénin : les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 sous la présence effective du président Patrice Talon. Voici les grandes décisions. 

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 janvier 2024 sous la présence effective du président Patrice Talon. Voici les grandes décisions. 

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JANVIER 2024

■ MESURES NORMATIVES

● Création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants et approbation de ses statuts .

■ COMMUNICATIONS

● Missions de maîtrise d’œuvre complète des projets de réhabilitation de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) à Abomey et de construction des commissariats de police de Djègbadji et d’Avlékété à Ouidah ;

● Signature d’un accord-cadre pour le renforcement du programme nutritionnel des cantines scolaires et l’implantation d’une usine de transformation de produits agricoles locaux en compléments alimentaires ;

● Contractualisation pour l’obtention d’un agrément d’établissement financier de cautionnement au profit du Fonds National de Développement Agricole (FNDA).

■ MESURES INDIVIDUELLES

Nominations

– A la Présidence de la République

– Au ministère de l’Economie et des Finances, en charge de la Coopération

– Au ministère de la Santé

– Au ministère du Numérique et de la Digitalisation

– Au ministère de l’Industrie et du Commerce

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Criet : Valère Houssou, ex-DG du FNDA écope de 10 ans de prison et 20 millions d’amende

Valère Houssou a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle. L’ex Dg du FNDA écope également d’une amende finacière de 20 millions de FCFA. La Criet a ordonné la saisine de tous ses biens, confie BIP Radio. L’ex DG du FNDA est condamné pour abus de fonction, corruption dans la passation des marchés publics et blanchiment de capitaux.

Valère Houssou est enfin fixé sur son sort. interpellé en octobre 2022, l’ex-Directeur du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) a écopé d’une lourde peine, tard dans la nuit du mardi 23 janvier 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Valère Houssou a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle. L’ex Dg du FNDA écope également d’une amende finacière de 20 millions de FCFA. La Criet a ordonné la saisine de tous ses biens, confie BIP Radio. L’ex DG du FNDA est condamné pour abus de fonction, corruption dans la passation des marchés publics et blanchiment de capitaux.

En Conseil des ministres le 12 octobre 2022, « le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a fait au Conseil, un point relatif à des faits de rançonnement et de perception de commissions dont certains responsables dudit fonds seraient auteurs, au préjudice de producteurs agricoles bénéficiaires de subventions, ainsi que de prestataires », indexant le premier responsable du fonds.

Outre Valère Houssou, le DAF du FNDA écope de 10 ans de réclusion criminelle.  Dans le même dossier deux autres collaborateurs ont sont condamnés à  3 ans de prison et une amende de 200 000 FCFA chacun. Le Directeur des Opérations et la Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) écopent de 5 ans d’emprisonnement assorti d’une amende de 5 millions FCFA chacun.

Durant tout le procès, Valère Houssou et ses coaccusés ont plaidé non coupable.

M.A

6ᵉ Rencontres du Marché des Titres Publics de l’Umoa: Mohamed Diallo dévoile les attentes de la République du Mali

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Mohamed Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali

« Notre présence ici aujourd’hui est motivé par le fait d’avoir des contacts directs avec les investisseurs (…). Vous savez, les pays émettent des bons et des obligations sur le marché financier et chaque année, l’Umoa-Titres organise ce cadre d’échange entre émetteurs et investisseurs. Parlant de nos attentes, on a constaté l’année dernière qu’il y a eu quelques difficultés à mobiliser d’argent sur le marché financier et cette année nos ambitions sont encore plus grandes. Nous voulons mobiliser davantage de ressource. Mais le marché n’augure pas de belles perspectives compte tenu des difficultés qui se ressentent au niveau de l’économie mondiale. Avec l’accroissement du taux directeur de la BCEAO, avec le réajustement des prix, tout ça la ne favorise pas la mobilisation des ressources. Nous venons donc pour communiquer sur les perspectives qui sont les nôtres pour que les investisseurs puissent continuer à nous accompagner… »

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU