Reçu sur RFI : Houngbédji tacle Yayi et Les Démocrates, évoque la situation de Madougou, Aïvo et revient sur la polémique du 3è mandat

Au Bénin, Thomas Boni Yayi a effectué un retour inattendu le 15 octobre 2023 sur le devant de la scène politique. L’ancien chef d’État a pris la direction de son parti Les Démocrates, jusque-là occupé par Éric Houndété. Comment le pouvoir béninois interprète-t-il ce retour au premier plan de l’ancien président ? Que répond le gouvernement à ceux qui accusent le président Patrice Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ? Quel avenir pour l’opposante Reckya Madougou et pour le constitutionnaliste Joël Aïvo, emprisonnés depuis plus de deux ans ? Wilfried Houngbédji, le porte-parole du gouvernement béninois, est ce matin l’invité de Pierre Firtion.

Au Bénin, Thomas Boni Yayi a effectué un retour inattendu le 15 octobre 2023 sur le devant de la scène politique. L’ancien chef d’État a pris la direction de son parti Les Démocrates, jusque-là occupé par Éric Houndété. Comment le pouvoir béninois interprète-t-il ce retour au premier plan de l’ancien président ? Que répond le gouvernement à ceux qui accusent le président Patrice Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ? Quel avenir pour l’opposante Reckya Madougou et pour le constitutionnaliste Joël Aïvo, emprisonnés depuis plus de deux ans ? Wilfried Houngbédji, le porte-parole du gouvernement béninois, est ce matin l’invité de Pierre Firtion.

RFI : Wilfried Houngbédji, Thomas Boni Yayi revient sur le devant de la scène politique, il a été désigné président des Démocrates il y a dix jours, comment interprétez-vous ce retour au premier plan de l’ancien président ?

Wilfried Houngbédji : Je crois que ses camarades chefs de partis politiques sauront mieux que moi vous dire ce qu’il faut en penser. Vu du gouvernement, pour nous, rien de nouveau sous le soleil, car à la vérité, il n’aura jamais été loin de la scène qu’il n’a jamais quittée.

Mais est-ce que cette désignation ne traduit pas une volonté du parti Les Démocrates d’être plus présent dans le débat politique, selon vous ?

Je ne saurais le dire, je sais simplement que ce sont des tendances humaines et même politiques : ceux qui ont perdu une bataille rêvent de revanche. Mais dans le cas d’espèce, je pense qu’il n’y a plus de place pour une revanche quelconque, si tel était le projet de ceux qui sont en face, parce que le match a déjà été joué en aller et retour, et à chaque fois, Patrice Talon l’a emporté. Il a reçu le trophée de vainqueur et si vraiment il lui reste encore un match à jouer, à Patrice Talon, c’est son jubilé, qui consiste pour lui à partir grand en 2026, en grandissant le pays, par ailleurs, après avoir posé les bases de la modernité et du développement durable, en un temps record, et dans des conditions particulièrement difficiles.

La Constitution béninoise ne permet pas d’être président de la République plus de deux fois. Vous nous confirmez donc que Patrice Talon ne se représentera pas en 2026 ?

En réalité, le président Talon n’a attendu personne pour corser les conditions de limitation du nombre de mandats présidentiels au Bénin. C’est lui qui a fait mettre dans la Constitution, à l’occasion de sa révision en 2019, que nul ne peut de sa vie effectuer plus de deux mandats présidentiels. Et ceci a été fait, il faut le souligner, dans un contexte où il avait une Assemblée nationale acquise à 100% à sa cause, ce qui veut dire que le président Talon, à cette occasion-là, a montré au monde, et au Bénin en particulier, qu’il est possible en Afrique de réviser la Constitution, sans penser à s’éterniser au pouvoir. Et donc ce débat-là pour nous est définitivement clos.

L’opposante Reckya Madougou et le constitutionnaliste Joël Aïvo sont en prison depuis plus de deux ans. Plusieurs organisations internationales appellent à leur libération. Les Démocrates ont déposé une proposition de loi d’amnistie. Cette proposition pourrait-elle être adoptée selon vous ?

Il y a dans nos prisons quelques milliers de concitoyens condamnés à l’issue de procès réguliers, et les mesures d’aménagement de peine prévues par les lois béninoises peuvent profiter à tous ceux qui en remplissent les conditions substantielles à un moment ou à un autre. Et par ailleurs, notre pays dispose, je peux le rappeler, d’une loi qui autorise les personnes condamnées pour certaines catégories de crimes à solliciter la suspension de l’exécution de leur peine. Jusqu’à plus informé, il ne me semble pas que quelqu’un ait sollicité le bénéfice de cette mesure et ne l’ait pas obtenue. Par rapport à une quelconque loi d’amnistie, je ne suis pas député à l’Assemblée nationale, l’Assemblée nationale appréciera souverainement, si une telle démarche était portée à la connaissance de sa plénière.

Wilfried Houngbédji, que répondez-vous à ceux qui accusent le président Talon d’avoir mis à mal le modèle démocratique béninois ?

Ceux qui continuent à parler ainsi sont, me semble-t-il, nostalgiques de cette démocratie désincarnée que Boni Yayi appelait « démocratie Nescafé », au point même de proposer comme antidote une certaine dictature du développement. Ils sont nostalgiques, me semble-t-il, de cette démocratie où nous avions, pour 83 sièges de députés à l’Assemblée nationale, 40 à 50 partis représentés au sein de cette Assemblée. Ce qui, vous en conviendrez, ne permet pas une action politique lisible et homogène. À la vérité, il faut considérer, avec le recul, que Patrice Talon aura plutôt normalisé la démocratie béninoise, et je ne doute pas que demain, mise à part la politique politicienne, tous lui rendront justice et salueront son mérite historique.

Source : RFI

JO Paris 2024 (Q) : L’He Chantal Ahyi offre des invitations VIP et des entrées simples pour le match Bénin # Ghana, les numéros à contacter

Le Bénin affronte le Ghana le vendredi 27 octobre au Stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou pour le compte des qualifications des Jeux Olympiques d’été Paris 2024. De son côté, la présidente de la commission du football féminin de la Fédération béninoise de football joue sa partition pour permettre aux Amazones de maximiser leur chance de qualification lors de cette manche aller.

Le Bénin affronte le Ghana le vendredi 27 octobre au Stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou pour le compte des qualifications des Jeux Olympiques d’été Paris 2024. De son côté, la présidente de la commission du football féminin de la FBF joue sa partition pour permettre aux Amazones de maximiser leur chance de qualification lors de cette manche aller.

,L’Honorable Chantal Ahyi a notamment pris les dispositions nécessaires pour amener le public à sortir massivement pour pousser les béninoises à la victoire face aux ghanéennes.

Ainsi, elle offre des invitations VIP ainsi que des entrées simples pour le match du 2ème tour aller des qualifications des Jeux olympiques d’été Paris 2024 opposant Les Amazones du Bénin face à leurs homologues du Ghana au Stade de l’Amitié ce 27 octobre 2023.

Pour toutes. informations, vous pouvez contacter les numéros et personnes ci-dessous :

Jordy BRAHI 96982298
Lionel GLELE 96090521

Mairie de Toucountouna : La SE Sidonie Houndonougbo rend le tablier

Sidonie Houndonougbo a démissionné de son poste de secrétaire exécutive de la mairie de Toucountouna à travers une lettre adressée au maire ce jeudi 26 octobre 2023.

La mairie de Toucountouna, dans le département de l’Atacora, est sans Secrétaire Exécutif (SE). Pour cause, l’occupante vient de rendre le tablier.

Sidonie Houndonougbo a démissionné de son poste de secrétaire exécutive de la mairie de Toucountouna à travers une lettre adressée au maire ce jeudi 26 octobre 2023.

La SE démissionnaire a mis en avant « les conditions de travail hostiles que délétère, notamment les menaces, harcèlements, violations de l’intimité, … » pour justifier son départ.

Sidonie Houndonougbo a pris fonction le 25 avril 2022.

M.A

Offre d’emploi au Bénin : l’Agence Bénin Tourisme recrute à ce poste, lire l’avis de recrutement

24 Oct 2023 à 08:18
18 Nov 2023 à 18:00
Agence Bénin Tourisme
CDD
Offres d’emploi
Tourisme
Le(a) Directeur(trice) de la Demande et de la Commercialisation touristique est placé(e) sous l’autorité directe du Directeur général pour animer, piloter et coordonner les activités opérationnelles de la direction, en intégrant les notions de performance, de démarche qualité et de professionnalisation des équipes

  • Intitulé du poste : Directeur de la demande et de la commercialisation des produits touristiques
  • Statut: cadre opérationnel
  • Rang: directeur technique
  • Supérieur hiérarchique: Directeur général
  • Liens fonctionnels: Autres directions

PRÉSENTATION DU SERVICE

Le(a) Directeur(trice) de la Demande et de la Commercialisation touristique est placé(e) sous l’autorité directe du Directeur général pour animer, piloter et coordonner les activités opérationnelles de la direction, en intégrant les notions de performance, de démarche qualité et de professionnalisation des équipes

 

LES MISSIONS DU POSTE 

Missions principales, raison d’être ou finalité du poste

  • Concevoir et mettre en place le pilotage stratégique de la promotion de la destination « Bénin » dans un cadre B2B et B2C ; ainsi que la représentation du Bénin sur l’ensemble des marchés identifiés comme porteurs .
  • Concevoir et mettre en œuvre le catalogue des produits de la destination en adéquation avec les tendances des clientèles recherchées
  • Concevoir et manager la politique de vente de la destination (ou politique commerciale) sur la base d’objectifs quantitatif et qualitatifs.
  • Veiller, en partenariat avec toutes les parties prenantes et en relation avec les autres directions, en particulier la direction de l’offre touristique, à mettre en œuvre les moyens pour assurer la qualité des prestations vendues et de la destination.

Missions et activités du poste

Activité 1 : Promotion et communication touristique du Bénin sur l’ensemble des marchés émetteurs

  • Définir, en concertation avec les autres Directions et sous l’autorité du Directeur général, les objectifs de développement de la fréquentation sur chaque marché et élaborer la stratégie à adopter pour les atteindre, ainsi que la feuille de route correspondante, le programme d’actions et le plan de travail à court et moyen terme en tenant compte de l’offre touristique béninoise et des différentes clientèles ciblées (Décliner notamment la stratégie d’image et la communication institutionnelle par marché et le plan de communication détaillé (on et off line) par marché)
  • Constituer un réseau de relations médias et assurer les relations avec les publics
  • Gérer les relations partenaires stratégiques de la destination
  • Identifier voire anticiper les crises et leur impact sur les marchés touristiques et proposer les solutions les mieux adaptées
  • Détecter et analyser des nouveaux besoins et établir de nouveaux leviers, (à partir d’études de marché, ou de l’observation motivée des pratiques du marché…)

Activité 2 : Production du catalogue

  • Construire, en concertation avec la Direction de l’Offre touristique, le catalogue de produits qui répondent à l’image et aux critères de qualité de la destination, conformes aux attentes des clientèles des marchés.

Activité 3 : Développement commercial

  • Développer et animer un fichier de contacts B to B ou B to C, sur les marchés cibles domiciliés sur la base de données de l’Agence
  • Mener une politique ambitieuse de développement commercial via les partenariats commerciaux
  • Participer à des négociations et au contracting
  • Animer les réseaux directs ou indirects de vente
  • Développer, en partenariat avec les autres directions, en particulier la Direction des Systèmes d’Information, une politique de conquête et de fidélisation des clientèles
  • Mettre en place tout dispositif approprié pour la promotion et la commercialisation de la destination Bénin

Activité 4 : Gestion de la clientèle 

  • Proposer, et mobiliser, en partenariat avec les autres directions, en particulier la Direction de l’Offre, les moyens pour assurer l’organisation et le suivi des clientèles touristiques au Bénin
  • Identifier les axes de progrès en matière de performance de l’expérience consommateur et proposer les actions correctives

Activité 5 : Gestion budgétaire, financière et économique

  • Participer au processus d’élaboration des documents prévisionnels de l’agence et proposer les axes en vue de l’optimisation des coûts afférents à la promotion et à la commercialisation de la destination sur les différents marchés
  • Participer à l’évaluation des prestataires, leurs compétences et le rapport qualité/prix
  • Assurer l’adéquation entre ressources et besoins (financiers, techniques, humains)
  • Proposer et mettre en place une politique de recettes ou de Co financement
  • Se conformer au suivi administratif conformément aux règles applicables au sein de l’Agence Bénin Tourisme

Activité 6 : Gestion réglementaire et contractuelle

  • Connaître les réglementations en vigueur dans sa spécialité ou son secteur sur chacun des marchés et s’assurer de la conformité des contrats ou partenariats

Activité 7 : Veille, analyse et gestion documentaire

  • Réaliser une veille sur les différents marchés
  • Connaître les marchés, les différents acteurs et l’état de la concurrence
  • Superviser, coordonner, planifier, contrôler toutes les activités de préparation et de réalisation d’études de marché concourant à mieux connaitre les tendances des consommateurs sur les différents marchés de conquête.

Activité 8 : Management, ressources humaines 

  • Animer, diriger et motiver les équipes dont il/elle a la responsabilité
  • Proposer les programmes de formation nécessaires pour atteindre les objectifs définis
  • Organiser / l’évaluation périodique des membres de la Direction de la demande touristique et proposer les mesures appropriées au Directeur général.

Activité 9 : autres 

  • Elaborer ou faire élaborer les outils nécessaires au pilotage, au suivi et à l’analyse des activités (indicateurs, tableaux de bord, procédures…) ;
  • Rendre compte et assurer un reporting régulier au Directeur général ou à tout autre personne indiqué par ce dernier ;
  • Mettre en œuvre toutes les autres diligences requises par le Directeur général dans la cadre des activités opérationnelles de la direction de la demande dans le respect de la loi et des autres dispositions légales applicables.

 

COMPÉTENCES REQUISES

Profil requis (diplômes, expérience, langues, niveau de formation)

  • Formation supérieure de type Institut d’Etudes Politiques ou école de commerce complétée par un MBA ou un mastère spécialisé en marketing
  • Diplôme universitaire niveau BAC + 5 spécialisé en marketing : master marketing et études, master marketing stratégique et opérationnel, master marketing management innovation et Tic… si possible complétées par un MBA
  • Expérience de 10 ans minimum dans la profession et au moins cinq (05) ans à un poste équivalent (Directeur).

Savoir (connaissances techniques ou générales, expertises métier)

  • Expert en promotion de produits touristiques
  • Expert en conception de produits touristiques
  • Expert en commercialisation et animation des réseaux de vente
  • Bonne connaissance des enjeux, des caractéristiques, tendances et évolutions du marché, des secteurs d’activité liés au tourisme
  • Bonne connaissance de ce type d’organisme : orientations stratégiques, enjeux, risques
  • Niveau confirmé en techniques commerciales, juridiques et réglementaires de préférence en matière touristique
  • Niveau confirmé en outils bureautiques et TIC
  • Niveau confirmé en techniques marketing
  • Maîtrise en gestion des ressources humaines
  • Connaissance des partenaires et réseaux institutionnels

Savoir-faire (être capable de)

  • Technique :
    • Très bonne connaissance des techniques de vente
    • Très bonne connaissance des techniques du webmarketing (stratégies de contenu, search marketing, affiliation, marketing viral, marketing mobile…), d’acquisition de trafic et d’outils de mesure d’audience
    • Maîtrise des techniques de marketing stratégique (analyse stratégique, segmentation de marché, positionnement, ciblage…)
    • Bonne connaissance de ses concurrents et de ses partenaires éventuels (ce qui implique d’avoir un excellent réseau)
    • Maîtrise des techniques de veille (y-compris e-réputation) et de recherche permettant de fournir de l’information, de détecter les nouvelles tendances
    • Capacité à créer des partenariats et des évènements on-line (ou off line) permettant de lancer les nouveaux produits et services
    • Bonne connaissance de la sociologie des communautés sur le Web : environnement socioculturel des membres (langage, codes sociaux, jargon…)
    • Bonne connaissance de ce type d’entreprise, de sa stratégie, de son organisation-
    • Maîtrise de l’anglais,
  • Organisationnel 
    • planifier, organiser et prioriser les activités et insuffler une culture de la proactivité et de la réactivité aux équipes ;
    • donner une vue d’ensemble aux équipes et du sens à leurs actions ; dynamiser le travail collaboratif entre les opérationnels et les supports ; organiser systématiquement des expériences pilotes et des réunions de retours d’expérience ;
    • décider, déléguer et arbitrer ;
    • savoir piloter ses équipes avec rigueur sur tous les projets dans le respect du cahier des charges et des échéances ;
    • cultiver le mode projet dans tous les dossiers et piloter les pilotes responsables.
    • capacité éprouvée à piloter des projets à engagement de résultats (Centres de service) et à coacher méthodologiquement les équipes.
  • Relationnel :
    • créer une alliance forte et visible, en interne et en externe avec la Direction Générale (même discours, soutien mutuel, loyauté) ;
    • s’impliquer humainement dans le développement de la transversalité au sein de l’organisme dans ses actes ;
    • partager régulièrement avec la direction générale et rendre compte des résultats pour un échange qui permette d’optimiser les actions et les retours d’expérience et enrichir les analyses pour la prise de décisions ;
    • être capable d’analyser, de donner une valeur ajoutée significative, de valider de manière pertinente, de piloter le plan d’actions de son Pôle et de l’argumenter auprès du Conseil d’Administration ;
    • fédérer les collaborateurs sur les orientations stratégiques et prioritaires ;
    • fédérer les partenaires et les professionnels autour d’une vision commune en lien avec la stratégie de l’Agence.
    • Savoir développer une politique de financement ou de recettes en adéquation avec les projets menés

Savoir-être (qualités) à réduire

  • Sens des objectifs politique et stratégique
  • Sens des responsabilités et orientation vers le résultat
  • Confidentialité et impartialité
  • Posture managériale (exemplarité, prise de recul, autorité)
  • Aisance relationnelle, diplomatie, autorité, capacité à prendre la parole en public
  • Rigueur et Méthodologie
  • Esprit de décision, sens de l’engagement, sens de la délégation et de l’arbitrage
  • Sens de l’organisation (planifier, organiser et prioriser les activités)
  • Autonomie
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Proactivité et réactivité
  • Curiosité et goût pour l’investigation
  • Enthousiasme et dynamisme
  • Talent de persuasion
  • Capacité d’adaptation
  • Maîtrise de soi et résilience
  • Écoute et disponibilité
  • Excellente présentation
  • Innovation
  • Passion pour les nouvelles technologies en général, les réseaux sociaux et les usages novateurs de l’Internet en particulier
  • Flexibilité, adaptabilité

N.B :

Tout postulant devra consulter la fiche descriptive du poste à pouvoir et le profil du poste, puis soumettre sa candidature à l’adresse suivante : recrutement.bt@presidence.bj

La date limite de soumission de candidature est fixée au 18 novembre 2023 à 18 heures précises. 

Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 25 octobre 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 30 mn,
sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 25 OCTOBRE 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 30 mn,
sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
mis fin à des fonctions
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination d’un Commissaire à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ce décret vise le remplacement d’un membre de la Commission électorale nationale indépendante, conformément aux dispositions de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral, ensemble ses modificatifs.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Ibrahima OUEDRAOGO, Commissaire à la CENI, au titre des organisations de la société civile, dans la sous-composante « Communauté musulmane ».

Le second décret porte création des Groupements d’unités mobiles d’interventions (GUMI).
Les Groupements d’unités mobiles d’interventions ont pour missions de lutter contre toutes formes de menaces et principalement contre le terrorisme et le grand banditisme dans leurs zones d’intervention.
Ce décret vise à donner une existence juridique aux GUMI créés en 2021 pour être déployés dans les régions et localités à forts défis sécuritaires du Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de régulariser la situation juridique des Groupements d’unités mobiles d’interventions.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté un décret portant acceptation de la démission du Consul honoraire du Burkina Faso à Aarhus, au Royaume du Danemark.
Après 23 ans au service du Burkina Faso, Monsieur Jens PAULI, Consul honoraire de notre pays à Aarhus a exprimé le souhait d’être déchargé de sa fonction.
L’adoption de ce décret permet de mettre fin à la fonction de Monsieur Jens PAULI, Consul honoraire du Burkina Faso à Aarhus au Royaume du Danemark, conformément aux dispositions du décret n°2003-283/PRES/PM/MAECR du 09 juin 2003 portant règlementation de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE l’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la dénonciation des conventions entre l’Etat et SUCRE PARTICIPATION qui est l’actionnaire majoritaire de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).
La SN SOSUCO est issue de la privatisation de la SOSUCO et de la Société de production d’alcool (SOPAL). Lors de la privatisation de la SOSUCO et de la SOPAL, l’Etat a signé deux conventions en 1998 avec SUCRE PARTICIPATION qui s’était engagé à :
– investir 20 311 000 000 F CFA sur 5 années suivant la signature de la convention ;
– augmenter la production de la SOSUCO par la mise en œuvre d’un programme d’investissement performant ;
– maintenir la pleine activité de la SOSUCO et son plein développement ;
– assurer et garantir la pérennité de la SOPAL, maintenir sa pleine activité et son plein développement ;
– assurer le renouvellement des équipements.

Le constat actuel est que ces engagements contractuels n’ont pas été respectés par le consortium SUCRE PARICIPATION avec pour conséquence la désuétude de l’outil de production aujourd’hui totalement amorti.
Ce rapport vise à dénoncer cumulativement les deux conventions entre l’Etat burkinabè et SUCRE PARTICIPATION, dans la mesure où les engagements contractuels n’ont pas été respectés par l’actionnaire majoritaire.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la dénonciation des conventions entre l’Etat et SUCRE PARTICIPATION.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’un Forum des gouverneurs des régions du Liptako-Gourma qui se tient du 24 au 26 octobre 2023, à Ouagadougou.
Ce Forum a pour thème « Rôles et réponses des gouverneurs pour une opérationnalisation de la Stratégie régionale de stabilisation du Liptako-Gourma ».
L’objectif de ce Forum est d’amener les gouverneurs des différentes régions transfrontalières à s’approprier la Stratégie régionale de stabilisation du Liptako-Gourma.
La région du Liptako-Gourma s’étend sur plusieurs zones administratives du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger. Elle compte une population de près de 20 millions de personnes.

II.2. Le ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 18ème édition de la Semaine du numérique prévue du 14 au 18 novembre 2023, à Ouagadougou.
La Semaine du numérique est placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre et se tiendra sous le thème « Le numérique, levier d’inclusion et de résilience face aux crises ». Elle a pour pays invité d’honneur, la République du Mali.
Cette 18ème édition de la Semaine du numérique permettra aux acteurs de la Défense, de l’Action humanitaire, de la Santé, de l’Education, de la Sécurité et de la Communication, d’échanger sur les initiatives soutenues par le numérique en vue d’atténuer les effets des crises sur les populations dans l’immédiat et de juguler les impacts à long terme desdites crises.

II.3. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la onzième édition des Journées à faibles émissions de carbone (JFEC), prévue du 13 au 17 novembre 2023 à Ouagadougou.
L’objectif global des JFEC édition 2023 est de susciter un engagement citoyen afin de contribuer à réduire les émissions des polluants atmosphériques, responsables de la triple crise environnementale planétaire qui se manifeste en termes de changements climatiques, de pollution atmosphérique et de disparition de la biodiversité.
Les Journées à faibles émissions de carbone, édition 2023 sont placées sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre.

II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative au lancement du « projet de placement des jeunes en stage dans les entreprises de l’économie informelle » couplé au Forum national de l’économie informelle (FNEI) qui se tiendra le 09 novembre 2023, à Ouagadougou.
Le « projet de placement des jeunes en stage dans les entreprises de l’économie informelle » vise à accompagner les jeunes dans le renforcement de leurs aptitudes professionnelles et susciter des opportunités d’insertion professionnelle.
Ce projet est à l’initiative du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) qui entend accompagner le Gouvernement dans ses actions de promotions de l’emploi. La phase pilote concerne la ville de Ouagadougou et va toucher 200 jeunes.

Quant au Forum national de l’économie informelle, il est placé sous le thème « Contribution des acteurs de l’économie informelle à la lutte contre le chômage des jeunes dans un contexte de défi sécuritaire ». Il s’agira d’analyser les apports des acteurs de l’économie informelle à la promotion de l’emploi des jeunes et de proposer des mesures d’amélioration de la productivité des unités économiques informelles.

II.5. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 12ème Conférence des ministres de la culture dans le monde islamique, tenue à Doha, dans l’Etat du Qatar, les 25 et 26 septembre 2023.
Cette Conférence de Doha était placée sous le thème « Vers un renouvellement de l’action culturelle dans le monde islamique ».
La participation du Burkina Faso a été couronnée par l’élection de notre pays au Comité du patrimoine dans le monde islamique pour un mandat de trois (03) ans.

La 12ème édition de cette Conférence s’est achevée par l’adoption de la Déclaration de Doha sur le « Renouvellement de l’action culturelle dans le monde islamique ».
La Conférence générale des ministres de la culture est l’une des principales instances de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO). Elle regroupe 54 Etats et a été fondée par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) en 1982.

III. NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE
– Monsieur Zouno Gérard BAMBARA, Officier supérieur, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC).

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Saïdou MAIGA, Mle 43 143 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Dakar (Sénégal) ;
– Monsieur Idrissa Nénin SOULAMA, Mle 91 917 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (Canada) ;
– Madame Minyamba Flora Eméline HEMA/OUADBA, Mle 358 987 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (Côte d’Ivoire) ;

– Monsieur Tilado Inoussa SILGA, Mle 238 420 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Genève (Confédération Helvétique) ;
– Monsieur Sié Rodrigue NOUFE, Mle 358 988 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
– Monsieur Koko DA, Mle 369 702 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena (Tchad) ;

– Monsieur Idrissa SEGDA, Mle 358 993 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye) ;
– Monsieur Dieudonné SAWADOGO, Mle 345 363 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin (République populaire de Chine) ;
– Monsieur Jean Yves SAWADOGO, Mle 358 992 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Consul adjoint au Consulat général du Burkina Faso à Cotonou (Bénin) ;

– Monsieur William OUEDRAOGO, Mle 54 611 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;
– Monsieur Ousmane KABRE, Mle 208 206 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Rome (Italie) ;
– Monsieur Zakaria YABRE, Mle 97 974 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Koweït ;

– Monsieur Edouard BOUDA, Mle 91 914 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis d’Amérique) ;
– Monsieur Yrsaona Urbain DABIRE, Mle 117 008 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Accra (Ghana) ;
– Monsieur Pascal NARE, Mle 222 253 A, Interprète-traducteur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Attaché-interprète-traducteur près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington (Etats-Unis d’Amérique).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Abdoulaye GUIGMA, Mle 240 211 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale de la police (ENP).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien-Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire technique de l’Offensive agropastorale et halieutique (ST-OAPH) ;
– Monsieur Remy PALE, Mle 254 890 J, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la coordination, de la planification et des innovations du Secrétariat technique de l’Offensive agropastorale et halieutique ;

– Monsieur Pinguedwindé Dieudonné ILLY, Mle 313 387 Z, Vétérinaire, catégorie P, classe C, 4ème échelon, est nommé Chef de département du suivi technique et de l’évaluation des performances du Secrétariat technique de l’Offensive agropastorale et halieutique ;
– Monsieur Elisé KOLOGO, Mle 334 159 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA Matourkou).

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
– Monsieur Mahamady KOUSSOUBE, Mle 111 316 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

F. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
– Madame Zenabo BALIMA, Mle 238 004 A, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée cumulativement Directrice générale des études et des statistiques sectorielles et Responsable du Programme budgétaire 094 « Pilotage et soutien » ;
– Monsieur Grégoire Aimé YAGUIBOU, Mle 110 004 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Développement du réseau routier classé, de la voirie urbaine, des infrastructures ferroviaires, aéroportuaires, maritimes et cartographiques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des infrastructures routières ;
– Monsieur Serge Jean-Baptiste Bonto YELEMOU, Mle 324 691 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Halidou BANGAGNE, Mle 110 025 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’appui aux collectivités territoriales à la Direction générale des pistes rurales ;
– Monsieur Frédéric OUEDRAOGO, Mle 260 021 L, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
– Monsieur Issa BLAGNA, Mle 101 785 F, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Inoussa BAMOGO, Mle 368 416 Z, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Boulkiemdé ;
– Monsieur Madi MALBILA, Mle 368 426 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Kouritenga ;

– Monsieur Boukari GOUEM, Mle 368 432 Z, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Sanmatenga ;
– Monsieur Karssomé KABRE, Mle 368 419 M, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement du Tuy.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Mitimanegda Louis OUEDRAOGO, Mle 42 838 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Nongoubzanga Bernard BINGO, Mle 42 875 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Madame Mariam DOUAMBA/ZOUNDI, Mle 31 934 L, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mahamoudou TIEMTORE, Mle 207 963 A, Ingénieur en génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département des études, de la logistique et du suivi au Secrétariat technique pour la Gestion des situations d’urgence en WASH (ST/GUW) ;
– Madame Tégawendé Esther OUEDRAOGO, Mle 212 656 E, Ingénieur en génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département de la mobilisation des ressources et du plaidoyer au Secrétariat technique pour la Gestion des situations d’urgence en WASH ;
– Madame Jeannette KABORE/OUEDRAOGO, Mle 267 673 H, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des études et de la planification du Centre national des semences forestières (CNSF).

H. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Madame Wendtouin Gisèle BANGRE/SAWADOGO, Mle 91 707 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Madame Fatimata Bintou COLGO/OUEDRAOGO, Mle 94 431 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, Mle 238 008 U, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Vincent NIAMOU, Mle 211 766 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Yiribono Jérémie SOMDO, Mle 204 597 W, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Salif ZONGO, Mle 204 602 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Mohamed ZOROM, Mle 91 674 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 119 739 F, Maître de conférences agrégé en économie, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général du Fonds Faso Kuna-Wili (FKW) ;
– Monsieur Abdoul Karim TIEMTORE, Mle 216 747, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du partenariat et de la reconversion professionnelle.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Madame Alimata SAWADOGO/TANLY, Mle 41 567 R, Professeur certifié des lycées et collèges, 2ème classe, 10ème échelon, est nommée Chargé de missions ;
– Monsieur Nomwendé Rémi OUEDRAOGO, Mle 42 411, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

– Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contrôle de la Direction générale du Tourisme ;
– Monsieur Abdoul Kader Issiaka KONVOLBO, Mle 382 486 K, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme de la Léraba ;

– Monsieur Issaka SALGO, Mle 381 961 E, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Loroum ;
– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;
– Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Zondoma.

III.2. FIN DE FONCTIONS
AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :

– Monsieur Benjamin Ousmane OUEDRAOGO, Mle 35 969 J, Professeur certifié des lycées et collèges, Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Désiré ZOUNGRANA, Mle 46 441 D, Professeur certifié des lycées et collèges, Inspecteur technique des services ;
– Madame Gouolgné Aurélie SOME/SOMDA, Mle 47 708 A, Professeur certifié des lycées et collèges, Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Yacouba OUILI, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Boubacar DRABO, Mle 57 153 W, Administrateur des services financiers, Directeur général du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) ;
– Monsieur Wenddemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Directeur général du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ).

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
– du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T), de l’Agence nationale pour la sécurité de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG), de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) et du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique ;
– du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA), du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T), de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) et de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).

A. MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
– Monsieur Fidèle BAKIONO, Officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Innocent OUATTARA, Officier des Forces armées nationales ;

– Monsieur Norbert KOUDOUGOU, Officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Sidanoma Blaise Martial OUEDRAOGO, Officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Abdoul Kader OUEDRAOGO, Officier des Forces armées nationales.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la prospective :
– Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale :
– Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 251 H, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
– Monsieur Sidbéwendé Pierre YAMEOGO, Mle 99 470 W, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ASSUJETTIS DE LA CAISSE D’ASSURANCE MALADIE DES ARMEES
Au titre de l’Armée de terre :
– Monsieur Kananbi Cédrique Ezéchiel PARE, Officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Claude SANOU, Sous-officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Gaoussou ZON, Sous-officier des Forces armées nationales.

Au titre de l’Armée de l’air :
– Monsieur Aristide SANON, Officier des Forces armées nationales.
Au titre de la Gendarmerie nationale :
– Monsieur Nakelegba Pascal OUEDRAOGO, Officier des Forces armées nationales ;
– Monsieur Boureima GUIRO, Sous-officier des Forces armées nationales.

Au titre de la Brigade nationale de Sapeurs-pompiers :
– Madame Chamiratou Madina Wendata OUEDRAOGO, Officier des Forces armées nationales.
Au titre de la Caisse d’assurance maladie des armées :
– Monsieur Judes DEMBELE, Sous-officier des Forces armées nationales.

Le second décret nomme Monsieur Fidèle BAKIONO, Officier des Forces armées nationales, Président du Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté onze (11) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
– Madame Mariam NOMBRE, Mle 245 213 G, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :
– Monsieur Issaka PAMTAM, Mle 53 487 R, Administrateur des affaires sociales.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNIVERSITE JOSEPH KI-ZERBO
– Madame Caroline Nyangi YONABA/OKENGO, Mle 88 214 S, Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU CENTRE
– Madame Djénéba KIEMDE/OUEDRAOGO, Présidente de la Commission des affaires générales, sociales et culturelles.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT
– Monsieur Priva Bertin OUEDRAOGO, Mle 51 244 P, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHU-T
– Monsieur Tegawendé Maurice ZONGO, Mle 23 19 225 F, Attaché de santé en ophtalmologie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DE MALADES
– Madame Wendpagnadé Josephine ZOUNGRANA/KISSOU, Docteur en pharmacie.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Monsieur Ismaël Henri Nestor BASSOLE, Mle 110 924 P, Enseignant-chercheur.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
– Monsieur Jean Paul TOUGOUMA, Mle 200 580 F, Conseiller des affaires économiques.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
– Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954 P, Pharmacien spécialiste ;
– Monsieur Zerome dit Natéguéwindé NANA, Mle 56 550 E, Médecin gynécologue-obstétricien.

Le sixième décret renouvelle le mandat de Monsieur Komikiyoaba NALKESSE, Mle 91 973 N, Conseiller en économie et développement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954 P, Pharmacien spécialiste, Président du Conseil d’administration de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le huitième décret nomme Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le neuvième décret renouvelle le mandat de Monsieur Salif SIGUIRE, Mle 247 157 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le dixième décret nomme Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire, Présidente du Conseil d’administration de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le onzième décret nomme Monsieur Narcisse Mathurin NARE, Mle 37 551 H, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour le temps restant de son premier mandat.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Hassane DIALLO, Mle 118 702 P, Economiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sa Sylvanus TRAORE.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) pour une dernière période de trois (03) ans.

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#SIGBurkina
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Lutte contre le chômage et le sous-emploi: Léopold Zinsou lance la formation de 100 jeunes dans le domaine du numérique et de l’audiovisuel

Le programme de 100 démi-bourses de formation dans les domaines de l’audiovisuel et du numérique du Centre de Formation Authentique Médias est entrée dans sa phase active. Le donateur principal en la personne de Léopold Zinsou a procédé au lancement officiel en présence des bénéficiaires ce mercredi 25 octobre 2023 dans les locaux de la maison des Jeunes de Godomey-Togoudo à Abomey-Calavi.

Le programme de 100 démi-bourses de formation dans les domaines de l’audiovisuel et du numérique du Centre de Formation Authentique Médias est entrée dans sa phase active. Le donateur principal en la personne de Léopold Zinsou a procédé au lancement officiel en présence des bénéficiaires ce mercredi 25 octobre 2023 dans les locaux de la maison des Jeunes de Godomey-Togoudo à Abomey-Calavi.

Infatigable ! C’est ce que Léopold Zinsou, Conseiller Communal Honoraire et leader du parti Union Progressiste Le Renouveau est dans la lutte contre le chômage et le sous-emploi au Bénin en général et en particulier dans les communes d’Abomey-Calavi, So-Ava et de Zè dans la 6ᵉ Circonscription Electorale. Et pour preuve, dans la soirée de ce mercredi 25 octobre 2023 à Godomey-Togoudo dans la commune d’Abomey-Calavi, l’homme a procédé à nouveau au lancement d’un programme qui porte assistance aux jeunes désireux de renforcer leur employabilité. Il s’agit du programme portant octroi de 100 démi-bourses de formation dans le domaine du numérique et de l’audiovisuel du Centre de Formation Authentique Académie dont Yves Dah-Gounon en est le promoteur.

Après la fin de la phase des inscriptions qui a couvert la période du 02 au 15 octobre 2023, le donateur Léopold Zinsou a décidé de rencontrer en personne la centaine des postulants. Il s’agit dans un premier temps de lever un coin de voile sur les véritables motifs de son engagement, de permettre au directeur du Centre de Formation Authentique Académie de situer les postulants sur les modalités de la formation et de procéder au lancement effectif des formations.

Soucieux de l’épanouissement de la jeunesse, les Chefs des Quartiers Assrossa, Djoukpa-Togoudo et Maria-Gléta dans Godomey-Togoudo ont pris part à cette cérémonie en guise de soutien au programme mais également en guise de remerciement au donateur Léopold Zinsou qui est désormais une référence dans la lutte contre le chômage et le sous-emploi dans la 6ème circonscription électorale.

« Le marché de l’emploi aujourd’hui, réclame beaucoup plus des gens qui ont des compétences pratiques et non théoriques. J’ai fait de la lutte contre le chômage et le sous-emploi mon leitmotive et j’ai pensé que les métiers du numérique et de l’audiovisuel sont importants pour les jeunes que vous êtes », a lancé Léopold Zinsou à l’entame de son propos. Le Conseiller Communal Honoraire ne manquera pas de conscientiser ses vis-à-vis sur le fait que les opportunités existent effectivement en Afrique pour la jeunesse. Il suffit juste de bien s’orienter au plan professionnel pour s’en sortir dit-il. Léopold Zinsou va inviter pour finir tous les postulants à faire preuve d’assiduité afin de décrocher leur diplôme à la fin de la formation.

Chef du Quartier Assrossa, Guillaume Zodankpo, va remercier le donateur Léopold Zinsou. Il va également éclairer les bénéficiaires sur l’importance des formations avant de les inviter à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le premier citoyen du quartier Assrossa va également implorer la grâce divine dont les bénédictions sont importantes pour la réussite du projet.

En sa qualité du Directeur du Centre de Formation Authentique Académie, Yves Dah-Gounon, dans son propos a décliné les modules de formations au programme. Il s’agit : du secrétariat informatique, du graphisme, du montage vidéo, du cadrage, de la photographie, du web journalisme, de l’animation radio-télé, du développement web, de la maintenance informatique. Ceci avant de rappeler aux bénéficiaires de ce que si le programme a connu son démarrage effectif, c’est tout simplement parce que Léopold Zinsou a donné son accord et sa disponibilité.

Six mois ! Telle est le temps pendant lequel le Centre de Formation Authentique Académie va prendre pour dispenser le savoir-faire aux 100 bénéficiaires de la démi-bourse Léopold Zinsou dans le domaine du numérique et de l’audiovisuel. Une action sociale légendaire qui vient succéder à une multitude portant la signature de ce leader du parti Union Progressiste Le Renouveau dans la 6ᵉ Circonscription Electorale.

Christophe KPOSSINOU

Bénin : Le Conseil des ministres n’aura pas lieu ce mercredi 25 octobre, la raison 

Pas de rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement ce jour ! Le gouvernement ne tiendra pas son traditionnel conseil des ministres ce mercredi 25 octobre 2023.

Pas de rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement ce jour ! Le gouvernement ne tiendra pas son traditionnel conseil des ministres ce mercredi 25 octobre 2023.

Selon Bip radio, Patrice Talon est absent du territoire national. Le chef de l’État est en séjour en France.

Et puisque le Conseil des ministres ne se tient jamais en l’absence du « Boss », la prochaine rencontre est annoncée pour la semaine prochaine.

Le prochain conseil des ministres est programmé pour le mardi 31 octobre, précise Bip radio.

Manassé AGBOSSAGA

Azannaï réagit à l’arrivée de Yayi à la tête du parti Les Démocrates, lire son sévère réquisitoire

PARTI RESTAURER L’ESPOIR ( RE )

NOTES À L’ADRESSE DES MILITANTS ET DU PEUPLE :
Boni YAYI s’est accaparé du poste de Président du parti dit Les Démocrates.
Vous êtes nombreux à nous demander notre éclairage.
Un fait politique doit toujours être évalué à l’aune des valeurs et des principes que l’on porte et en rapport à son enjeu pour l’intérêt général.
Fidèle à cette tradition de notre parti, le Parti RESTAURER L’ESPOIR (RE), nous dégagerons de ce double repère, nos préconisations et consignes pour les uns et les autres. .
1 – La violation de la parole donnée et la transgression morale de l’agir politique.
Nous voudrions rappeler l’importance du lien entre la crédibilité et la confiance publique en politique.
Ce lien a été largement examiné à l’occasion des travaux de l’historique Congrès de notre Parti tenu le 03 juin 2017 sous le thème : « Crédibilité et confiance publique : s’engager pour l’intérêt général ».
L’homme politique se discrédite lorsqu’il ne tient pas parole, lorsqu’il s’habitue à ruiner ses propres engagements publics.
Qui ne se rappelle pas qu’à plusieurs reprises le Président Boni YAYI s’était engagé à se consacrer au prêche évangélique aux termes de deux mandats présidentiels à la tête de notre pays ?
Que vaut un homme public qui viole ses propres paroles et ses engagements publics devant la Nation ?
La juxtaposition de l’activisme politique prégnant de Boni YAYI avec sa pérégrination du parti Fcbe au parti Les Démocrates et au troc de son pseudo statut de Président d’honneur à celui franchement plus actif de Président de parti illustre à n’en point douter d’un obscurantisme caractériel flageolant qui le discrédite ; lui ôtant conséquemment toute confiance publique.
Nous sommes dans un registre qui transgresse non seulement la morale mais qui met également en doute l’éthique de tout projet politique impliquant Boni YAYI ou dans lequel Boni YAYI est impliqué.

2 – La résurgence du face-à-face TALON / YAYI et le retour aux vieux démons de menace sur l’intérêt général.
Cette posture politique endossée par Boni YAYI annonce l’exacerbation du face-à-face TALON / YAYI qui sera vecteur, une fois de plus, de mauvais augure pour l’intérêt général.
Ces dernières années déjà, un tel duel entre Boni YAYI et Patrice TALON a servi de cadre au dépouillement et à la dépossession des sources vitales de notre Pays mises à mal par de forts soupçons de corruption sur fond de mauvaise gouvernance.
Nous continuons de nous interroger sur les conditions de cession des usines de la SONAPRA et celles du désengagement de l’Etat du secteur du coton et surtout des conditions du montage et de la mise en œuvre du programme de vérification des importations le fameux PVI/NG.
Ces deux évocations éveillent l’écho des rocambolesques affaires dites tentatives d’empoisonnement et tentatives de coup d’Etat largement examinées par le juge Angelo OUSSOU (Cf. son mystérieux récit dans son livre Je ne suis pas un héros).
Les machinations ténébreuses qui ont conduit aux recours aux abeilles dites mystiques, aux immixtions de chasseurs de castes ethno – régionalistes dans les violences occasionnées par les dérives dictatoriales macabres du pouvoir dictatorial dit de la rupture meurtrissent encore beaucoup de mémoires avec les morts, les emprisonnés, les exilés et autres victimes…
Le face-à-face YAYI/TALON dans la psychologie sociale et politique collective et dans l’opinion en général renvoie désormais à de l’affairisme meurtrier sans foi ni loi au sommet de la République.
Nous devons y mettre un terme et définitivement.
Objectivement, ce n’est aucunement pour l’intérêt général qu’il faut justifier cette posture de Boni YAYI mais plutôt pour le solde des affaires qui continuent d’attiser la convoitise entre TALON et lui.
3 – Les limites du parti Les Démocrates et l’impasse dolosive de sa compromission.

Que vaut actuellement le parti Les Démocrates ?
De manière factuelle et aux sorties des dernières parodies électorales de janvier 2023, le parti Les Démocrates fait partie de la minorité populaire les regroupant avec l’ensemble des partis du pouvoir dictatorial dit de la rupture dans la marge des 38% du corps électoral. (Chiffres officiels du pouvoir).
Le parti Les Démocrates est la minorité de cette minorité. Quelle désillusion !
Aucun des objectifs affichés autour desquels ce parti a bâti son discours politique n’est atteint.
Les prisonniers politiques ont – ils été libérés par le parti Les Démocrates ?
Les exilés politiques sont – ils retournés librement et en paix du fait du parti Les Démocrates ?
L’Etat de lois scélérates et iniques du pouvoir dictatorial dit de la rupture a – t – il été déconstruit et détricoté par le fait du parti Les Démocrates ?
Cependant, du fait de sa présence dans le parlement, le parti Les Démocrates engrange depuis, des centaines de millions de francs CFA du contribuable béninois au fil des mois .
Sur ces trois engagements, le bilan de ce parti affiche un zéro pointé, un lamentable échec qui met en relief son illusionnisme politique dolosif et mercantile.
Le constat est que le parti Les Démocrates est un club politicien d’accompagnement et de légitimation du pouvoir dictatorial dit de la rupture contre des avantages pécuniaires dans le seul but politicien inavoué mais apparemment mercantile et lucratif.
En réalité ce que Boni YAYI a tenté et réussi contre Éric HOUNDETE en le supplantant à la présidence du parti Les Démocrates, il l’avait tenté avec moins de succès contre la bande à YAROU, HOUNKPE, DJEMBA et consorts à la tête du parti Fcbe.
Boni YAYI est dans un cirque saisonnier. Le nouveau feuilleton ouvert par l’éviction de HOUNDETE procède à la fois d’une sanction vengeresse et d’un déficit de confiance à son encontre. Il y a également l’indigence flagrante du poids politique intrinsèque de cet évincé inapte à générer une différentielle significative, une plus-value électorale véritablement concurrentielle dans le cas d’une présidentielle et dans le contexte politique actuel.
La valeur politique résiduelle de Éric HOUNDETE est dans un déclin exponentiel d’abord avec l’évanescence de sa plateforme politique dénommée Le Bénin Nouveau qu’il a créé le 24 janvier 2016. Ce club électoral dissident de l’Union fait la Nation (UN) qui devrait porter sa candidature aux élections présidentielles de 2016 est demeuré furtif pour ne pas dire mort-né. Il y a par la suite, la perte de la couverture du parti Force Clé de Lazare SEHOUETO et de celle de l’Alliance Union fait la Nation (UN) de l’inusable Bruno AMOUSSOU, tous aspirés par le pouvoir dictatorial dit de la rupture.
C’est en connaissance de cause, que HOUNDETE n’a pas été retenu par le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) qui pourtant englobait le parti Les Démocrates dont il était à l’époque, le Président.
Ce n’est pas anodin si après le retrait dudit front politique, le parti Les Démocrates qu’il présidait toujours lui a préféré d’autres personnalités en l’occurrence MADOUGOU et DJIVO.
HOUNDETE en garde un amer ressenti encore prégnant d’où sa docilité à toutes les compromissions contre nature, puis son empressement à solliciter et à obtenir à la va-vite, la signature par Patrice TALON du décret lui accordant le statut de  » Chef de file de l’Opposition « .
Celui qui lui a ravi sa précaire estrade de Président du parti Les Démocrates a-t-il pris toute la mesure des implications de ce statut que le désormais déclassé et perfidement supplanté HOUNDETE continue d’endosser ?

4 – Les consignes au Peuple et aux militants du Parti RESTAURER L’ESPOIR (RE).

Au total, le Parti RESTAURER L’ESPOIR (RE) recommande aux populations, aux résistants et aux militants de retenir :
* Sur l’éthique politique et la confiance publique :
Ne pas respecter les engagements solennellement pris devant le Peuple, c’est ne pas respecter le Peuple ; c’est se discréditer, se décrédibiliser.
En conséquence, Bonî YAYI en endossant un statut politique partisan public et actif n’a aucun respect pour sa propre parole.
Nul ne doit lui accorder dans un tel contexte, le moindre crédit et tout patriote béninois lucide et conséquent doit retenir qu’un tel personnage est indigne de toute confiance publique.
Pour ce faire, toutes les structures d’encadrement et d’exécution doivent expliquer et indiquer aux larges masses populaires et par nos canaux habituels que c’est au détriment de l’intérêt général et pour la seule captation d’intérêts particuliers et de desseins inavoués qu’il faut interpréter le regain d’activisme politique de Boni YAYI.
* Sur les implications politiques stricto sensu :
1- Ceux qui sont en prison pour des faits politiques et/ou des faits connexes à la politique :
Les personnalités politiques et autres individus de cette catégorie doivent se convaincre définitivement que le parti Les Démocrates s’est mis dans une posture d’accompagnement et de légitimation politique du pouvoir dictatorial dit de la rupture.
Ils doivent en tirer toutes les conséquences pour leurs propres sorts notamment leurs sorties de prison. Ils doivent se désolidariser de ce parti politique et explorer sans délai la possibilité de recourir à la loi No 2022-19 du 19 Octobre 2022 portant autorisation de suspension de l’exécution des peines.
Une fois hors des geôles du dictateur, ils pourront mieux réorganiser la défense de leur idéal politique.
Ils doivent cesser d’être un fonds de commerce pour la cupidité de cruels parasites légitimateurs de dictature tapis dans la direction du parti Les Démocrates qui n’ont aucune pitié de leurs conditions carcérales.
Dehors, ils seront plus utiles à eux-mêmes, à leurs familles, à leurs proches et aux combats pour les libertés et autres droits politiques si vraiment ce combat continuait de leur tenir à cœur.
Dans la mesure où, les combinards du parti qui prétendaient fallacieusement défendre leurs sorts et ceux des exilés sont allés aux élections par compromission, les détenus doivent d’abord eux aussi sortir des prisons par un recours à la loi 2022-19 du 19 octobre 2022 portant autorisation de suspension de l’exécution des peines.
2- La démystification du statut d’ancien président de la République :
Les divers ballets folkloriques des anciens Présidents Nicéphore SOGLO et Boni YAYI chez Patrice TALON à grands renforts de communications et de propagandes politiques n’ont servi qu’à de la cosmétique politique sinon à rien, sommes-nous en droit de constater.
À vrai dire, ces ballets ont servi à saper et à nuire à la lutte de résistance nationale en légitimant le pouvoir dictatorial dit de la rupture et à tourner en bourriques les anciens Présidents, mettant du coup en doute leurs sérieux et leurs perspicacités.
Les « prisonniers politiques » qu’ils prétendent défendre sont toujours en prison.
Les « exilés politiques » dont ils prétendent les retours apaisés sont toujours dans leurs insupportables exils.
Les lois scélérates répandent toujours la terreur du pouvoir dictatorial dit de la rupture.
Il appartient au Peuple béninois d’en tirer toute la conséquence politique et de se résoudre plus que jamais à la conscience que seul, le peuple libère le peuple.
La leçon doit être retenue que l’on perd toute crédibilité lorsque par compromission, on met en concurrence devant une dictature, l’intérêt général et les intérêts inavoués en l’occurrence les intérêts personnels, privés et particuliers.
C’est dans ce triste scénario que malheureusement nous sommes du fait de l’ignoble compromission de ceux que nous n’avons de cesse de vous dénoncer.
Que peuvent les anciens Présidents béninois devant TALON ? Rien.
Président de parti ou pas, Boni YAYI ne peut rien en faveur du Peuple devant TALON après tant de compromissions politiques.
3- En ce qui concerne Éric HOUNDETE, il faut retenir que depuis son délaissement au profit de AIVO, de MADOUGOU, DJIVO et autres à l’occasion des mésaventures sans lendemain des présidentielles de 2021, il se sait parfaitement sur une estrade précaire. Pour lui, la ligne rouge n’est pas qu’il soit limogé et déguerpi de la tête du parti Les Démocrates.
La ligne rouge est que Boni YAYI essaye de le dépouiller du statut du  » Chef de file de l’Opposition « .
Tôt ou tard, cette borne, lorsque Boni YAYI tentera de la franchir, révélera d’une part la similarité entre le parti Les Démocrates et le parti Fcbe et d’autre part HOUNDETE comme HOUNKPE pro-max.
NOTES FINALES :
La situation politique nationale actuelle nous pousse vers un cocktail implosif complexe assimilable à une fission nucléaire hors contrôle ou tout au moins à l’embrasement des bombes à sous munitions.
D’un côté l’implosion du système de la rupture est inévitable avec les premiers coups de semonce que sont les éjections de certains caciques dont des Ministres.
De l’autre côté, l’explosion de la 5è colonne du pouvoir dictatorial dit de la rupture que constitue le parti Les Démocrates est amorcée avec l’avènement de Boni YAYI comme son Président opérationnel.
Cette double déflagration est inévitable et irréversible à moins d’un cataclysme politique qui serait tout aussi préoccupant.
Le Parti RESTAURER L’ESPOIR (RE) a instruit son « Pôle Idées et suivi du Programme du Parti » pour prise en compte de cette hypothèse forte dans la perspective du plan de la réorganisation et de la réorientation de notre Parti.
Enfin nous réitérons qu’il est impératif de mettre définitivement fin au duel meurtrier entre TALON et YAYI, un duel ténébreux vecteur de l’affairisme sans foi ni loi qui ébranle depuis, la République.
Nous appelons les uns et les autres à une vigilance accrue au service exclusif de l’intérêt général.

Nous vous remercions.

Cotonou, le 23 octobre 2023

Le Président ,

Candide A M AZANNAÏ,
Ancien Ministre,
Coordinateur National de la
Résistance Nationale.

Bénin : Kemi Séba tacle Boni Yayi après son élection à la tête du parti Les Démocrates et prévient

Une fois n’est pas coutume. Très critique contre l’actuel locataire de la marina, Kemi Séba s’est, pour une rare fois, pris violemment à son prédécesseur.

Une fois n’est pas coutume. Très critique contre l’actuel locataire de la marina, Kemi Séba s’est, pour une rare fois, pris violemment à son prédécesseur.

Dans une vidéo diffusée sur ses canaux officiels, le panafricaniste critique sèchement Boni Yayi. A l’origine, l’élection de l’ancien président à la tête du parti Les Démocrates à l’issue du congrès ordinaire tenu à Parakou.

Désapprouvant ce casting, il soutient qu’il y a d’autres personnes ou d’autres jeunes qui auraient pu mériter cette place

« bis repetita, on prend les mêmes et on recommence …le parti d’opposition agréé par le dirigeant Patrice Talon (…)on apprend que dans un parti où il y énormément de jeunes comme Guy Mitokpè, Nadine Okoumassoun …des gens qui sont dynamiques , le parti Les Démocrates a décidé d’élire à sa tête le président Yayi Boni », dénonce t-il.

Yayi, l’autre bras allié de la FranceAfrique au Bénin

Pour Kemi Séba, le « Bénin ne se libérera pas en se débarrassant uniquement de Patrice Talon ». Selon ses propos, il faut se débarrasser du système de la Françarique.

« Et le problème, c’est que Yayi Boni et Patrice Talon sont comme deux têtes qui sont issues d’un même système qui représentent la phase gauche, la phase droite de la Françafrique au Bénin », fait il remarquer.

Face à ce diagnostic, il appelle à débarrasser le système politique béninois de cette Françafrique élitiste.

Et de lancer: « 2026 ne se fera pas sans notre génération (…)nous voulons déconstruire ce système néocoloniale, nous voulons un nouveau système, nous sommes une nouvelle génération qui doit prendre ses responsabilités (…)
je dis à chaque béninois, l’avenir nous appartient, nous sommes les maîtres de notre destin ».

Yayi qui avait marché avec des pleurs lors d’une attaque terroriste en France appréciera.

Manassé AGBOSSAGA

« En prison, la nature m’a offert l’occasion de m’évader; et pourtant… », confie Nadine Okoumassoun

Dans une publication sur sa page Facebook ce lundi, Nadine Okoumassoun est revenue sur son séjour carcéral. La militante du parti d’opposition Les Démocrates a notamment confié qu’elle a eu l’occasion de s’évader.

Dans une publication sur sa page Facebook ce lundi, Nadine Okoumassoun est revenue sur son séjour carcéral. La militante du parti d’opposition Les Démocrates a notamment confié qu’elle a eu l’occasion de s’évader. Lire son émouvant récit.

« Quand notre histoire sera écrite, il sera dit qu’à une heure sombre de l’histoire du Bénin, nous avons défendu ce pays au prix fort de notre liberté et contre nos intérêts personnels.

En prison, un jour, la nature m’a offert l’occasion de m’évader; et pourtant je suis restée.

En effet, ce jour, j’étais aux toilettes quand j’ai vu les murs de la prison s’écrouler. Je pouvais perdre la vie si les briques s’étaient renversées sur moi. Heureusement …

Par contre, j’avais l’opportunité de m’enfuir sans courir le risque de me faire prendre.

Me sauver de la mort fut ma première préoccupation.

Ensuite, je me suis rendue chez le régisseur pour lui faire part de ce qui venait de se passer sans pour autant informer mes co-détenus, parce que beaucoup risquent de vouloir saisir l’occasion pour prendre la tangente.

Pourquoi m’enfuir ? Je n’ai ni volé; ni tué. Je ne suis qu’une prisonnière d’opinion.

Et pourtant,
je n’avais pas besoin d’un malle-arrière pour m’enfuir mais non parce que je ne me reproche rien ».

Nadine Okoumassoun
Membre du parti Les Démocrates