Gravement malade, le journaliste Judicaël Janvier Gbaguidi appelle à l’aide, lire son SOS

Bonjour chers tous, je voudrais avant d’entamer toute chose vous souhaiter mes meilleurs vœux aux seuils de cette nouvelle année. Je suis Judicaël Janvier Gbaguidi, acteur politique et Journaliste. Votre fils, frère et ami de tous les temps. Voilà bientôt 8mois que je suis confronté à une maladie (insuffisance rénale) qui non seulement m’a totalement ruiné, continue de me ronger tous les jours. C’est le lieu de remercier tous ceux qui m’ont aidé au départ avant d’être fatigué car c’est une maladie…

« Bonjour chers tous, je voudrais avant d’entamer toute chose vous souhaiter mes meilleurs vœux aux seuils de cette nouvelle année. Je suis Judicaël Janvier Gbaguidi, acteur politique et Journaliste. Votre fils, frère et ami de tous les temps. Voilà bientôt 8mois que je suis confronté à une maladie (insuffisance rénale) qui non seulement m’a totalement ruiné, continue de me ronger tous les jours. C’est le lieu de remercier tous ceux qui m’ont aidé au départ avant d’être fatigué car c’est une maladie qui demande au moins 100000fcfa par semaine. Chers amis et parents je meurs de jour en jour et j’ai décidé de supplanter la honte pour venir vous tendre la main et vous demander de l’aide de toute sorte. Surtout pour ceux qui peuvent intervenir pour ma prise en charge par l’État, *aidez moi* Dieu et les mannes de nos ancêtres vous en seront gré. Je vous en supplie aidez-moi  »

Contact : 97 16 74 13

Conseil des ministres du mercredi 01er février 2023 au Bénin : Compte rendu intégral

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 01 février 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 01 février 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République.

D’entrée, il a fait observer une minute de silence à la mémoire des personnes décédées dans l’accident de la circulation survenu le dimanche 29 janvier 2023 à Dassa-Zoumè, dans le département des Collines.

A l’issue du Conseil, les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Sous cette rubrique, il a été adopté, entre autres, le décret portant révocation de monsieur Joseph KPLOCA du corps de la magistrature béninoise, pour faute disciplinaire d’une extrême gravité.

 

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Réalisation d’études d’impact environnemental et d’études architecturales dans le cadre de la construction et/ou de la réhabilitation de lycées techniques agricoles, d’écoles des métiers, de lycées scientifiques et d’écoles normales supérieures.

Les études d’impact environnemental et social concernent 33 ouvrages auxquels sont associés 27 plans d’actions de réinstallation. S’agissant des études architecturales et techniques, elles intègrent le suivi de la conformité architecturale dans le cadre du programme de construction de 30 lycées techniques agricoles et 7 écoles de métiers ainsi que d’un autre projet relatif à la construction de 6 lycées scientifiques et de 2 écoles normales supérieures.

C’est pour engager l’ensemble de ces études, préalables aux travaux de réalisations physiques, que le Conseil a autorisé la contractualisation avec divers cabinets et groupements d’entreprises spécialisés, les ministres chargés du dossier étant instruits d’en assurer la bonne exécution.

II-2 Contractualisation par entente directe avec la Société SEMMARIS pour l’assistance technique à l’opérationnalisation de l’Agence nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM).

En vue de doter les villes du Bénin d’infrastructures et d’équipements marchands modernes, le Gouvernement a mis en œuvre le projet de construction de trente-cinq (35) marchés urbains et régionaux.

Conformément au schéma retenu, les marchés nationaux seront transférés à la Société des Patrimoines Immobiliers de l’État (SoPIE), les marchés urbains et communaux des villes à statut particulier, à des sociétés de patrimoine à créer et les autres marchés resteront dans le patrimoine des mairies. Toutefois, pour assurer une gestion efficace desdites infrastructures, en concertation avec les communes d’implantation, il a été décidé que la gestion de l’ensemble des marchés soit confiée à une agence nationale créée à cet effet.

Par ailleurs, le Gouvernement a fait le choix de transférer les activités de gros alimentaires qui ont lieu actuellement au marché Dantokpa et ses environs vers une plateforme agro-alimentaire régionale dans l’agglomération du Grand-Nokoué. A cet égard, le projet de construction du pôle agro-alimentaire de ladite agglomération a été conçu et sa mise en œuvre a démarré en 2021.

La Société SEMMARIS qui accompagne ce processus, jouit d’une expérience de plus de cinquante ans dans la gestion et l’exploitation de l’un des plus importants marchés alimentaires de gros dans le monde, situé en région parisienne et dénommé « Marché International de Rungis ». A ce titre, elle a développé une expertise et un savoir-faire unique lui permettant d’offrir l’assistance technique à l’opérationnalisation de l’ANaGeM.

Les ministres concernés sont instruits de veiller à la mise en œuvre effective de cette mission.

II-3. Compte-rendu de l’accident mortel de la circulation survenu à Dassa-Zoumè, le dimanche 29 janvier 2023.

Ce drame, survenu à la hauteur du village d’enfants SOS de Dassa-Zoumé a été occasionné par un bus de transport en commun en provenance de Parakou vers Cotonou, avec à son bord 45 passagers d’une part et un camion grue transportant un groupe électrogène d’autre part.

Il ressort du compte-rendu, qu’à la hauteur de ce village d’enfants, le conducteur du bus en aurait perdu le contrôle suite à l’éclatement du pneu avant côté chauffeur. Le véhicule déséquilibré de ce fait, aurait dans sa course, percuté le camion grue qui roulait en sens inverse, s’est immobilisé en pleine chaussée et a pris feu. Le camion ainsi percuté, sous l’effet du choc, s’est renversé dans le ravin et a été contaminé par les flammes.

Les premiers éléments d’analyse postulent, en considérant le lieu de l’accident, en pleine agglomération, que le bus roulait à vive allure. Il a été d’ailleurs signalé que le conducteur de ce bus avait été verbalisé ce même jour à la sortie de Parakou, par la Police républicaine, pour excès de vitesse.

Du bilan qui a été fait sur le champ, l’on déplore 20 personnes décédées dont 19 calcinées et une en raison de brûlures au troisième degré. D’un autre côté, 24 personnes sont victimes de blessures de gravité variable. D’importants dégâts matériels ont été relevés par ailleurs.

Face à cette situation tragique, la prompte réaction du Gouvernement a permis de prendre en charge les rescapés de l’accident et de leur prodiguer les soins d’urgence appropriés à l’hôpital de zone de Dassa-Zoumè.

Les cas les plus graves ont été immédiatement transférés vers les unités de traitement des brûlés et de réanimation à Cotonou et à Abomey-Calavi pour une meilleure couverture en soins entièrement à la charge de l’Etat.

De même, trois cellules de crise ont été mises en place respectivement à Cotonou, Parakou et Dassa-Zoumè aux fins d’assister les familles affectées et leur apporter les informations appropriées ainsi qu’un soutien psychologique.

Tirant leçon de ce drame, sans omettre les cas d’accidents mortels de plus en plus récurrents sur nos routes, et pour éviter à l’avenir la résurgence de pareilles situations, le Gouvernement entend prendre des mesures radicales pour combattre le mal et en appelle à la prise de conscience des populations afin que les règles du code de la route soient strictement respectées.

Mais, d’ores et déjà, il importe de souligner la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et d’accélérer les réformes en cours dans le sous-secteur du transport routier, notamment :

  • la professionnalisation du métier de transporteur ;
  • la règlementation sur la qualité du parc automobile avec des véhicules répondant aux normes ;
  • la transmission à l’Assemblée nationale, dès l’installation de la 9ème législature, du projet du nouveau code déjà examiné par le Gouvernement ;
  • l’adoption prochaine de la politique nationale de sécurité routière.

Au titre d’autres diligences à accomplir à la suite de cet évènement malheureux, le Conseil a instruit :

  • le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique pour intensifier, par la Police républicaine, les contrôles routiers avec des moyens adéquats ; notamment des caméras dédiées assorties de microphone qui seront acquises incessamment.
  • le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, pour engager les poursuites appropriées à l’issue des enquêtes en cours.
  • le ministre de la Santé, en relation avec le ministre chargé de la Justice, aux fins de déterminer, par des tests d’ADN, l’identité des personnes décédées dont les corps sont méconnaissables.

Enfin, le Gouvernement renouvelle ses condoléances aux familles éplorées et à la Nation tout entière.

 

IV- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Il a été autorisé la participation du Bénin à :

  • la 18ème réunion des experts et à la 9ème session ordinaire des ministres des pays membres de l’Initiative d’Accra, prévues pour se tenir à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 31 janvier au 2 février 2023 ;
  • la 44ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre régional africain d’Administration du Travail, à Ouagadougou au Burkina Faso, du 1er au 3 février 2023 ; ainsi qu’aux
  • réunions du Conseil d’administration et du Comité exécutif du partenariat pour les compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologie (PASET) à Kigali au Rwanda, du 1er au 3 février 2023.

 

Fait à Cotonou, le 1er février 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : le magistrat Joseph Kploca radié pour « faute disciplinaire » (Conseil des ministres)

Joseph Kploca n’appartient plus au corps de la magistrature au Bénin. C’est le Conseil des ministres du mercredi 01er février 2023 qui a annoncé la nouvelle.

Joseph Kploca n’appartient plus au corps de la magistrature au Bénin. C’est le Conseil des ministres du mercredi 01er février 2023 qui a annoncé la nouvelle.

Selon le compte rendu Joseph Kploca a été révoqué « du corps de la magistrature béninoise, pour faute disciplinaire d’une extrême gravité ».

Affaire à suivre !!!

M.A

Bénin : Les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 01er février 2023

Patrice Talon et ses ministres ont étaient en session ce jour. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 01er février 2023, plusieurs points ont été abordés.

Patrice Talon et ses ministres étaient en session ce jour. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 01er février 2023, plusieurs points ont été abordés. Voici les grandes décisions en attendant le compte rendu intégral !

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 1er FEVRIER 2023

MESURES NORMATIVES

  • Révocation de monsieur Joseph KPLOCA du corps de la magistrature béninoise, pour faute disciplinaire d’une extrême gravité .

COMMUNICATIONS

  • Réalisation d’études d’impact environnemental et d’études architecturales dans le cadre de la construction et/ou de la réhabilitation de lycées techniques agricoles, d’écoles des métiers, de lycées scientifiques et d’écoles normales supérieures ;
  • Contractualisation par entente directe avec la Société SEMMARIS pour l’assistance technique à l’opérationnalisation de l’Agence nationale de gestion des marchés (ANaGeM) ;
  • Compte-rendu de l’accident mortel de la circulation survenu à Dassa-Zoumè le dimanche 29 janvier 2023 .

 

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Conseil des ministres du 25 janvier 2023 au Bénin : compte rendu intégral

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 25 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 25 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

I-1. Réduction des dimensions des bandes de la zone frontalière en République du Bénin.

Aux termes de la loi portant code foncier et domanial, il a été établi le long des frontières du Bénin avec ses pays limitrophes, une portion de terre contiguë à la ligne frontière, appelée zone frontalière et subdivisée en deux bandes successives. La première, la bande de haute sécurité, couvre une largeur de 200 m et la seconde, d’une largeur de 2000 m, est dite bande de sécurité frontalière. Toute cette zone frontalière est déclarée d’utilité publique.

La même loi prévoit toutefois que les dimensions de ces deux bandes peuvent être réduites compte tenu des spécificités de certains espaces frontaliers. Le cas échéant, les nouvelles dimensions sont fixées par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du ministre chargé de l’Intérieur avec l’appui de l’Agence en charge des frontières.

Si la bande de haute sécurité est interdite d’occupation, celle de sécurité frontalière ne l’est pas tant que les conditions légales sont respectées.

Mais, la réalité sur le terrain dans les 36 communes frontalières renseigne que ces prescriptions ne sont pas souvent observées.

Aussi, au regard des données objectives liées à la forte concentration humaine, à l’existence de sépultures dans des maisons, de lieux sacrés, au risque de disparition des villages/quartiers de ville entiers, ou encore à l’existence des activités économiques bien établies, le Conseil a-t-il décidé de procéder à la réduction des largeurs desdites bandes en tenant compte des spécificités des communes frontalières.

I-2. Création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A.

Dans le but de consolider les performances de notre agriculture depuis 2016, pour en faire un important levier de la transformation structurelle de l’économie, il est prévu au Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026, environ 1.016 milliards d’investissements pour des aménagements agricoles structurants, l’objectif visé étant l’amélioration de la production, de la productivité, de la résilience ainsi que l’attractivité du secteur.

C‘est pourquoi, il a été décidé de poser de nouveaux fondements d’un développement efficace et durable dans la gestion des plantations et grandes cultures à travers la création de la Société béninoise des Aménagements agricoles.

Celle-ci aura une vocation à la fois agricole, industrielle et commerciale avec l’Etat comme actionnaire majoritaire à hauteur de 70%, aux côtés d’un partenaire technique privé de grande réputation, détenant 30% du capital.

En termes d’activités, la Société va conduire pour le compte de l’Etat ou de ses collectivités, des bailleurs de fonds, des personnes morales de droit public ou privé, la maîtrise d’ouvrage déléguée, la direction d’opérations ou l’assistance à la maîtrise d’ouvrage dans le domaine des aménagements d’infrastructures agricoles et hydroagricoles. Elle assurera en outre la valorisation des terres cultivables, la promotion des cultures de grande envergure et la sécurisation d’investissements agro-industriels.

I-3. Prise de participation de l’État au capital social de la Société de Développement et d’Agrégation des Productions agricoles.

Les transformations en cours dans le domaine agricole ont induit, ces dernières années, une amélioration notable de la production concernant plusieurs filières. S’agissant spécifiquement du riz, la production est passée de 204.000 tonnes de paddy (riz non décortiqué) en 2015 à 519.667 tonnes en 2021, soit un accroissement de 155% et une hausse des rendements de l’ordre de 32% passant de 3,1 à 4,1 tonnes par hectare sur la même période.

Ces performances ont généré un regain d’intérêt des industriels, illustré notamment par la reprise des unités de transformation de Malanville et Glazoué, dotées d’une capacité installée de 430.000 tonnes de paddy par an, ainsi qu’une amélioration des capacités des unités artisanales estimée à plus de 100.000 tonnes. Mais, dans un contexte où l’ambition du Gouvernement est d’atteindre un million de tonnes à l’horizon 2025, il se trouve que la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement sécurisée et durable au profit des transformateurs constitue un défi car, actuellement, une proportion de 65% de la production de riz paddy est exportée de façon informelle vers les pays limitrophes.

Pour mettre en place un tel dispositif, d’importants moyens financiers et une ingénierie sont nécessaires que l’Etat, à lui seul, ne saurait mobiliser sans pénaliser d’autres secteurs non moins importants.

Dans la perspective d’une transformation plus accrue du riz produit localement, il s’avère important de promouvoir des chaînes d’approvisionnement sécurisées au profit des industriels, à travers un mécanisme transparent et équitable de collecte et de distribution du riz paddy.

C’est pourquoi, le Conseil s’est prononcé en faveur de la participation de l’Etat, aux côtés d’un partenaire privé de référence, à hauteur de 30% au capital de la Société de Développement et d’Agrégation des Productions agricoles.

Celle-ci aura pour principales activités :

  • la cartographie et le géoréférencement des producteurs ;
  • le conseil agricole au profit des producteurs (en termes de formation aux meilleures pratiques agricoles, mise en place d’outils digitaux de support, amélioration de la connaissance des prix par les producteurs, digitalisation des paiements, etc.) ;
  • la facilitation de l’accès aux matériels et équipements agricoles ;
  • la collecte et l’agrégation de productions agricoles, principalement le riz paddy ;
  • toute opération de manutention, stockage, entreposage (développement d’infrastructures facilitant les achats de commodités agricoles et proches des centres de production, facilitation de l’agrégation et du traitement logistique des commodités agricoles, etc.) ;
  • la facilitation de l’approvisionnement des unités locales de transformation agricole en matières premières ;
  • l’exportation du surplus de production non transformée localement.

En définitive, avec la création de cette société, il est à noter de nombreux avantages aussi bien pour les producteurs, les industriels, que l’État. S’agissant des producteurs, les impacts concernent l’amélioration de la productivité, la garantie d’un prix de vente convenable et stable, l’amélioration des revenus des producteurs et une meilleure visibilité sur les conditions d’achat, l’accès aux opportunités de financement et aux services publics tels que la couverture sociale, les services de proximité, les formations, etc.

En ce qui concerne les industriels, les bénéfices attendus incluent la sécurisation de l’approvisionnement en matières premières de qualité, le développement des activités d’agro-transformation, générant une plus grande valeur ajoutée.

Pour l’Etat, les retombées se traduisent par l’amélioration de la balance commerciale grâce à une meilleure valorisation des exportations et une substitution à certaines importations, la maîtrise de la traçabilité des flux, le renforcement de la sécurité alimentaire et la création d’emplois aussi bien le long des chaînes de valeurs agricoles que dans les services de logistique.

I-4. Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur (DCE).

La DCE, rattachée au Conseil national de l’Education, a pour mission de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d’Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique.

A ce titre, elle :

  • assure le contrôle des enseignements et l’évaluation des enseignants du Supérieur ;
  • veille à la mise en œuvre et à la qualité des enseignements, y compris ceux en ligne, puis en assure le suivi et l’évaluation ;
  • instruit les dossiers de manquements présumés à la discipline, aux règles d’éthique et de déontologie professionnelles aussi bien dans les universités et écoles supérieures publiques que privées ;
  • propose les mesures conservatoires ou les sanctions à l’effet de faire cesser ou punir tout manquement y relatif.

Aussi, le Conseil a-t-il adopté le décret fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement.

Enfin, a été également pris, au titre des mesures normatives, le décret portant conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement.

 

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Autorisation de signature de l’accord consacrant la mise en œuvre de l’arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif à l’affaire du différend frontalier Bénin/Niger.

Pour rappel, c’est le 12 juillet 2005 que la CIJ a rendu son arrêt relatif à ce différend, au terme duquel le Bénin étend sa souveraineté sur les neuf (9) îles situées entre la frontière désormais définie et la rive sud du fleuve Niger, soit 1100 km2 au Nord-Ouest.

Les travaux conjoints de démarcation de la frontière ont démarré en août 2008 entre les experts des deux pays et se sont poursuivis jusqu’en 2022 avec la finalisation d’un avant-projet d’instrument juridique consacrant la mise en œuvre effective de l’arrêt de la CIJ.

Le Conseil a approuvé le texte du projet d’accord qui sera transmis à l’Assemblée nationale en vue de l’autorisation de sa ratification. A cet effet, les ministres concernés sont instruits d’organiser une séance d’information préalable à l’intention des députés pour une bonne appropriation du dossier.

De même, en concertation avec les autorités nigériennes, des dispositions nécessaires à la viabilisation et à la sécurisation des localités situées le long de la frontière seront prises.

En conséquence, pour marquer la présence de l’État sur les îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, il y sera procédé à la réalisation d’infrastructures sociocommunautaires et de sécurité.

II-2. Liquidation des arriérés de salaires du personnel recruté par l’ex Agence béninoise pour la réconciliation et le développement (ABRD).

Une dizaine d’agents recrutés par ladite agence sont concernés. Ils auraient dû être régis par une convention collective, laquelle n’a finalement jamais été mise en place.

De fait, leur situation administrative n’a pu être régularisée et ils ont dû, pendant tout ce temps, se contenter d’avances sur salaires et de primes.

Après les différentes évaluations réalisées par les services compétents, le Conseil a autorisé le paiement de leurs arriérés de salaires ainsi que des droits liés à la rupture des contrats.

II-3. Compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d’avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l’Agence Judiciaire du Trésor (AJT).

Au terme d’une mission de l’Inspection générale des finances, les principaux constats qui émergent dudit rapport ont trait à :

  • la non-représentation de l’AJT à plusieurs audiences au regard du nombre réduit du personnel disponible et déployé au niveau des tribunaux et cours (un seul agent par juridiction sauf à Cotonou avec deux agents) ;
  • la méconnaissance des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales par la plupart des acteurs de la justice, principalement les greffiers en chef ;
  • la mauvaise tenue des répertoires dans la plupart des juridictions ainsi que les minutes des décisions de justice ;
  • la non-transmission des extraits de jugements ou d’arrêts à l’AJT et au Trésor Public par les acteurs de la justice (procureurs de la République et greffiers) ;
  • le défaut de paiement des amendes par les personnes condamnées qui, une fois leurs peines purgées, ne s’en préoccupent plus ;
  • l’encaissement par le Trésor public des fonds sur le compte des recettes budgétaires sous le libellé « Frais et amendes judiciaires », sans distinction des amendes pénales des autres ressources de l’Etat provenant des activités judiciaires ;
  • la mauvaise tenue des documents comptables au niveau de la régie d’avances.

Par ailleurs, l’évaluation approximative, au regard de la documentation disponible, du montant des amendes prononcées par les tribunaux et cours de janvier 2017 à décembre 2020, se chiffre à neuf milliards dix-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent trente-un (9.019.272.531) francs CFA, avec un taux de recouvrement de 2,64 % seulement correspondant à un montant de deux cent trente-huit millions trente-sept mille cent soixante-trois (238.037.163) francs CFA. Ainsi, le montant non recouvré est estimé à huit milliards sept cent quatre-vingt-un millions deux cent trente-cinq mille trois cent soixante-huit (8.781.235.368) francs CFA.

De même, il a été relevé le non-respect rigoureux des conditions d’agrément d’avocats et de juristes spécialisés à l’Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de la fixation du montant des honoraires et d’allocation de provision sur honoraires d’avocat. Par conséquent, il est apparu que, outre le défaut de référence au barème, vingt et un (21) contrats sur soixante-dix-neuf (79) signés au cours de la période, n’ont pas respecté les dispositions qui limitent le montant de la provision à 30% au maximum des honoraires.

Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit les ministres concernés de veiller à la mise en œuvre des recommandations y formulées, à savoir :

  • la dématérialisation des procédures de recouvrement des amendes pénales et autres frais de justice ;
  • l’appropriation, par les acteurs, des textes relatifs au recouvrement des amendes pénales et autres frais judiciaires, notamment le décret n° 2012-143 du 7 juin 2012 portant réglementation des frais de justice criminelle, correctionnelle et de police ;
  • le respect des dispositions de l’arrêté relatif aux conditions d’agrément d’avocats et de juristes spécialisés à l’Agence Judiciaire du Trésor ainsi que de celui fixant le barème de référence des honoraires des avocats et autres juristes spécialisés et, si nécessaire, sa modification au regard des difficultés éventuelles liées à son application.

Enfin, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation instruira les présidents des tribunaux et cours aux fins de faire recouvrer, en relation avec l’AJT, le montant des amendes pénales et autres frais de justice non encaissés, notamment ceux relevés par le présent rapport.

II-4. Contractualisation pour la réalisation des travaux d’extension du réseau d’eau de la SONEB dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage.

En vue de satisfaire les besoins en eau des sites devant abriter diverses infrastructures dans la localité, dont celles prévues dans le cadre de la promotion immobilière, le Conseil a marqué son accord pour la réalisation des travaux d’extension du réseau d’eau potable de la SONEB et son raccordement aux réseaux existants.

Les ministres concernés accompliront toutes diligences nécessaires à cette fin et veilleront à la conduite du chantier en conformité avec les prescriptions du cahier des charges.

 

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Il a été autorisé, la présentation du 4ème rapport national sur les droits humains lors de la 42ème session de l’Examen Périodique Universel prévue pour se tenir à Genève en Suisse, du 24 janvier au 2 février 2023.

 

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Ont été prononcées, les nominations ci-après.

A la Présidence de la République

  • Délégué général au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
  • Délégué général adjoint : Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles
  • Délégués, Madame et Messieurs :
    • Rose FIAMOHE
    • Kpé Fo-Koku KPOGO
    • Norbert HOUNKONNOU
    • René Xavier PERRIN
    • Jules DEGILA

Au ministère de la Justice et de la Législation 

Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

A la Chancellerie

  • Inspecteur général des Services judiciaires : Monsieur A. Christophe ATINMAKAN

Dans les juridictions

  • Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou
    • 4ème substitut du procureur de la République : Monsieur Herbert SOLEVO
    • 5ème substitut du procureur de la République : Monsieur Yadèlin Justin SEGLE

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur de la Production halieutique : Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO

Au ministère des Infrastructures et des Transports

  • Directeur général de l’Agence nationale des Transports terrestres : Monsieur Richard DADA.

 

Fait à Cotonou, le 25 janvier 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Liste des nominations en Conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2023

Si le premier conseil des ministres de l’année 2023 n’avait pas fait  d’heureux, le deuxième vient de combler le vide. Plusieurs nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles lors de la rencontre hebdomadaire des membres du Gouvernement au palais de la marina, ce mercredi 25 janvier 2023.

Si le premier conseil des ministres de l’année 2023 n’avait pas fait  d’heureux, le deuxième vient de combler le vide. Plusieurs nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles lors de la rencontre hebdomadaire des membres du Gouvernement au palais de la marina, ce mercredi 25 janvier 2023.

Ces nominations sont intervenues  à la Présidence de la République ; au ministère de la Justice et de la Législation ; au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ; et

au ministère des Infrastructures et des Transports.

Liste !

A la Présidence de la République

  • Délégué général au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur

Monsieur Epiphane SOHOUENOU, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles

  • Délégué général adjoint

Monsieur Cyrille GOUGBEDJI, cumulativement avec ses fonctions administratives actuelles

  • Délégués

Madame et Messieurs :

Rose FIAMOHE

Kpé Fo-Koku KPOGO

Norbert HOUNKONNOU

René Xavier PERRIN

Jules DEGILA

Au ministère de la Justice et de la Législation

Après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

A la Chancellerie

  • Inspecteur général des Services judiciaires

Monsieur A. Christophe ATINMAKAN

Dans les juridictions

Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou

  • 4ème substitut du procureur de la République

Monsieur Herbert SOLEVO

  • 5ème substitut du procureur de la République

Monsieur Yadèlin Justin SEGLE

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur de la Production halieutique

Monsieur Urbain Thibauthéon Arron Sonagnon BRITO

Au ministère des Infrastructures et des Transports

  • Directeur général de l’Agence nationale des Transports terrestres

Monsieur Richard DADA

Les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2023 au Bénin

Au Bénin, la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement a eu lieu ce jour au palais de la marina, En attendant le compte rendu, voici les grandes décisions du Conseil des ministres mercredi 25  janvier 2023.

Au Bénin, la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement a eu lieu ce jour au palais de la marina, En attendant le compte rendu, voici les grandes décisions du Conseil des ministres mercredi 25  janvier 2023.

 GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 25 JANVIER 2023

MESURES NORMATIVES

– Réduction des dimensions des bandes de la zone frontalière en République du Bénin ;

– Création de la Société béninoise des Aménagements agricoles S.A. ;

– Prise de participation de l’État du Bénin au capital social de la Société de Développement et d’Agrégation des productions agricoles ;

– Mise en place de la Délégation au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur (DCE) ;

– Conditions de mise en œuvre du programme de vérification de la conformité de produits ciblés, importés ou manufacturés localement .

COMMUNICATIONS

– Autorisation de signature de l’Accord consacrant la mise en œuvre de l’Arrêt du 12 juillet 2005 de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif à l’Affaire du différend frontalier Bénin/Niger ;

– Liquidation des arriérés de salaire du personnel recruté par l’ex Agence béninoise pour la Réconciliation et le Développement (ABRD) ;

– Compte-rendu du rapport de vérification du recouvrement des amendes pénales, de la régularité des contrats de prestations de services et de la gestion de la régie d’avances au titre de la période 2017-2020 au niveau de l’Agence Judiciaire du Trésor (AJT) ;

– Contractualisation pour la réalisation des travaux d’extension du réseau d’eau de la SONEB dans le cadre du projet de promotion immobilière sis à Togbin Daho plage.

MESURES INDIVIDUELLES

Nominations

A la Présidence de la République

Au ministère de la Justice et de la Législation

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Au ministère des Infrastructures et des Transports

Peut être une image de texte

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 janvier 2023 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 18 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 18 janvier 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Il a été adopté sous cette rubrique, le décret accordant à la société WAPCO Bénin SA, une dérogation aux conditions de béninisation de trois navires en construction, destinés au Projet pipeline d’exportation Niger-Bénin.

 

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Approbation du plan stratégique et du plan d’action 2023-2027 du Conseil national de l’Education (CNE).

Cet important organe du Système éducatif a été mis en place pour œuvrer à résorber les nombreux dysfonctionnements structurels du secteur, notamment de gouvernance, de qualité des programmes de formation et des pratiques enseignantes. Si les actions qu’il mène depuis son installation en 2020 ont un impact appréciable sur le Système éducatif national, il est indispensable que les performances soient durablement améliorées grâce à une transformation structurelle et qualitative.

C’est pourquoi, le CNE s’est doté d’un Plan stratégique, outil de planification à moyen terme et référentiel de programmation de toutes ses interventions sur la période 2023-2027. Sa vocation est d’être désormais le principal repère en vue de disposer, à terme, d’une masse critique de capital humain, capable de porter le développement durable du Bénin à travers une régulation conséquente du Système éducatif national.

Aussi, le Conseil des Ministres a-t-il approuvé ce Plan stratégique ainsi que son plan d’action pour la période 2023-2027 et instruit les ministres concernés d’œuvrer à son opérationnalisation.

II-2. Contractualisation pour le suivi et l’exécution des travaux de construction du système de traitement des eaux usées domestiques à Ganvié.

La construction du système d’épuration des eaux usées domestiques s’inscrit dans la dynamique d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement dans la localité, dans le cadre du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié ». A cet effet, des études ont déjà été entièrement réalisées et la prochaine étape consistera en la réalisation des différentes composantes de l’ouvrage tenant compte des prescriptions techniques.

Par ailleurs, compte tenu de la particularité du milieu récepteur du projet et de la complexité de l’infrastructure, il a été décidé de commettre une mission de maîtrise d’œuvre d’exécution pour le suivi et le contrôle des travaux aux fins de leur réalisation en conformité avec les prescriptions architecturale, technique et environnementale.

C’est pourquoi, le Conseil a autorisé la contractualisation avec les entreprises qualifiées qui ont été sélectionnées.

II-3. Approbation de la Stratégie nationale d’intelligence artificielle et des mégadonnées 2023-2027.

Cette stratégie et son plan d’action ont été élaborés dans une démarche qui intègre les parties prenantes, suivant une approche holistique axée autour des solutions technologiques adaptées aux besoins de notre pays, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, du cadre de vie, du tourisme, et sur la compréhension des cas d’utilisation applicables au contexte béninois.

Portée par la vision de faire du Bénin à l’horizon 2027, un pays qui rayonne également par la valorisation de ses données massives par le biais des systèmes et technologies de l’intelligence artificielle et du développement des compétences y relatives, elle est composée de quatre programmes déclinables en trois phases pendant cinq années, avec un portefeuille contenant cent vingt-trois (123) actions impactant les secteurs public et privé.

Son adoption permettra de positionner le Bénin comme un pays apte à saisir les opportunités actuelles et futures afférentes à l’intelligence artificielle et au traitement des données massives, ce qui le rendrait encore plus attractif pour tous types d’investissements provenant notamment du secteur privé et des partenaires au développement.

II-4. Levée des sanctions infligées aux 305 enseignants ayant opposé un refus de prendre part à l’évaluation des connaissances ; et reversement dans le corps des fonctionnaires, des agents contractuels de droit public remplissant les conditions exigées lors de cette évaluation.

Courant 2018, le Gouvernement avait, dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’amélioration de la qualité de l’enseignement dans notre pays, initié un processus d’évaluation des connaissances intellectuelles et professionnelles des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général afin d’identifier clairement les niveaux de compétence et les besoins en renforcement de capacités. 

Malgré les explications fournies à l’époque, sur le bien-fondé de la mesure au profit de notre système éducatif, certains d’entre eux avaient décidé de boycotter les sessions organisées. Il s’agit de 113 enseignants du primaire et 192 du secondaire qui avaient été, en conséquence, radiés de la Fonction publique.

Depuis lors, ceux-ci n’ont eu de cesse de solliciter la clémence du Gouvernement, notamment à travers les responsables des Centrales et Confédérations syndicales.

Aussi, sur la base d’une communication conjointe du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, des ministres chargés des Enseignements maternel et primaire, secondaire, puis de la Fonction publique et tenant compte de la dimension sociale du dossier, le Conseil a-t-il marqué son accord pour la levée des sanctions infligées aux intéressés et leur réintégration dans la Fonction publique.

Par la même occasion, il a été décidé conformément aux engagements du Gouvernement, de reverser dans le corps des fonctionnaires, tous les agents contractuels de droit public ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 à l’occasion de cette évaluation.

Les ministres concernés prendront les dispositions appropriées pour l’opérationnalisation diligente de ces décisions.
Fait à Cotonou, le 18 janvier 2023, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Les Grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 18 janvier 2023

Premier conseil des ministres de l’année 2023 au Bénin. En attendant, le point complet, voici les sujets abordés par Patrice Talon et ses ministres au palais de la marina.

Premier conseil des ministres de l’année 2023 au Bénin. En attendant, le point complet, voici les sujets abordés par Patrice Talon et ses ministres au palais de la marina.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 JANVIER 2023*

MESURES NORMATIVES

– Adoption du décret accordant à la société WAPCO Bénin SA, une dérogation aux conditions de béninisation de trois navires en construction, destinés au Projet pipeline d’exportation Niger-Bénin

COMMUNICATIONS

– Approbation du plan stratégique et du plan d’action 2023-2027 du Conseil national de l’Education (CNE) ;

– Contractualisation pour le suivi et l’exécution des travaux de construction du système de traitement des eaux usées domestiques à Ganvié ;

– Approbation de la Stratégie nationale d’intelligence artificielle et des mégadonnées 2023-2027

– Levée des sanctions infligées aux 305 enseignants ayant opposé un refus de prendre part à l’évaluation des connaissances ; et reversement dans le corps des fonctionnaires, des agents contractuels de droit public remplissant les conditions exigées lors de cette évaluation.

Peut être une image de moto et texte qui dit ’LES GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 18 JANVIER 2023 DIRCOM/PR MESURES NORMATIVES Adoption accordantà société Bénin dérogation conditions béninisation navires en construction, destinésa Projet pipeline d'exportation Niger Bénin; COMMUNICATIONS PRÉSIDENCEDE LAREPUBLIQUE Approbation du plan stratégique et du d'action 2023- 2027 conseil ational l'Education (CNE): infligées 305 refus prendre l'évaluation des reversementd agents contractuels évaluation; public CADRE VIE Contractualisation pour suivie l'exécution système traitement eaux usées domestiques Ganve; NUMÉRIQUE DIGITALISATIO SAAAPA Approbation de Stratégie nationale d'intelligence artificielle mégadonnées 2027. LISEZ sgg.gouv.bj/conseils’

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 décembre 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 21 décembre 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire ce mercredi 21 décembre 2022.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit de l’appréciation de la pratique de fixation du prix plancher de cession de certains produits agricoles, lors des campagnes de commercialisation desdits produits que sont le soja, le karité et le cajou.

Il convient de préciser que cette pratique consiste pour le Gouvernement, de concert avec les acteurs représentatifs des filières concernées, à fixer un niveau minimum de prix de vente destiné à protéger les intérêts des producteurs, tout en laissant à ceux-ci la possibilité de céder leurs récoltes à des prix plus rémunérateurs.

Mais, il apparaît que les producteurs sont souvent lésés parce que les principaux acteurs de ces filières ne s’accordent pas toujours et font croire que le prix plancher constitue le prix d’achat, ce qui entretient un climat de confusion sur le terrain.

Aussi, au regard des incompréhensions, des plaintes enregistrées et de la confusion entre prix plancher et prix de cession homologué, le Conseil a-t-il décidé de mettre fin à la pratique de fixation du prix plancher de cession des produits agricoles concernés (soja, karité, cajou) et de permettre aux producteurs de vendre librement leurs récoltes au mieux de leurs intérêts, et en fonction de l’évolution du marché.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche engagera des échanges avec les acteurs des filières concernées à l’effet de les sensibiliser à l’observance de cet aménagement.

Cotonou, le 21 décembre 2022

Le Secrétaire Général du Gouvernement

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