Drame de Dassa : Richard Boni Ouorou juge « incompétentes » les mesures du gouvernement et fait deux propositions

Pour Richard Boni Ouorou, les « mesures prises par le gouvernement sont de bonne foi, peut-être, sont à court terme incompétentes et ne feront que suspendre le mal sans le combattre efficacement.

En conseil des ministres du mercredi 01er février 2023, le gouvernement a fait le compte-rendu de l’accident mortel de la circulation survenu à Dassa-Zoumè, le dimanche 29 janvier 2023. A l’occasion, Patrice Talon a insisté sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et d’accélérer les réformes en cours dans le sous-secteur du transport routier. La professionnalisation du métier de transporteur ; la règlementation sur la qualité du parc automobile avec des véhicules répondant aux normes ; la transmission à l’Assemblée nationale, dès l’installation de la 9ème législature, du projet du nouveau code déjà examiné par le Gouvernement ; l’adoption prochaine de la politique nationale de sécurité routière sont, à cet effet, en ligne de mire.

Mais, pour Richard Boni Ouorou, ces « mesures prises par le gouvernement qui sont de bonne foi, peut-être, sont à court terme incompétentes et ne feront que suspendre le mal sans le combattre efficacement.

Pour lui, « tant que les sapeurs-pompiers manqueront de matériel de fonctionnement et le service hospitalier ne sera pas privilégié au détriment des statuts et de l’embellissement de l’environnement du Chef de l’Etat », les maux perdureront et les vies humaines seront toujours en danger.

D’un esprit critique, le politologue socio-économiste propose deux mesures urgentes.

« Dans le cas d’espèce, réformer le secteur du transport public tient lieu dans l’immédiat, de deux points.

1– faire en amont un inventaire des conditions de travail des organismes qui interviennent dans le secteur du transport public: organisme de contrôle du matériel roulant, évaluation du processus de recrutement des conducteurs publics existants, mise sur pied et formation du syndicat des conducteurs publics face aux enjeux des routes et leurs spécificités ( routes dégradées et peu favorables au transport gros porteurs)

2– un inventaire du matériel de sauvetage en cas d’incident, les conditions de travail du personnel aidant (sapeurs-pompiers et hospitaliers) », a-t-il indiqué, avant d’assurer «  ces mesures sont immédiates pour permettre au secteur du transport public de continuer à opérer le moment que les reformes énoncées par le gouvernement soient mises en place et rendues fonctionnelles ».

Richard Boni Ouorou rappelle à cet effet que «  reformer, veut dire réajuster avec intelligence l’existant ».

Et de soutenir que l’interpellation des responsables de la compagnie mise en cause dans le drame de Dassa, la réorganisation de la filière du transport public ce qui inclut la professionnalisation  du métier de chauffeur gros porteur et autres traduisent en réalité la « relative incompétence » du gouvernement et sa volonté de se faire passer pour un pseudo héros.

Le gouvernement appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Expérience Tèbè : notre belle et merveilleuse expérience (Opinion)

S’il y a un parti politique qui a été mis en avant sur votre site en 2022, c’est bien le Mouvement populaire de libération (MPL).

Les fidèles lecteurs de Kpakpato Mediaş peuvent le témoigner.

S’il y a un parti politique qui a été mis en avant sur votre site en 2022, c’est bien le Mouvement populaire de libération (MPL).

Non pas, parce que nous croyons forcément aux idéaux de ce jeune parti composé de jeunes.

Non pas, parce que nous partagions un lien familial ou religieux avec des responsables du parti.

Non pas, parce qu’on nous ‘‘farote’’.

Mais, parce qu’à la vérité, un jeune, un président a su s’y prendre.

Oui, Expérience Tèbè, ça ne court pas les rues en politique au 229. Et là, permettez-nous de marquer une petite pause pour une digression et de rendre hommage à un autre jeune : Richard Boni Ouorou (on en reparlera).

Pour en revenir, le journalisme et la politique au 229 : c’est comme un ménage où l’ingratitude, l’opportunisme, les fausses promesses, se côtoient

Mais, avec  Expérience, l’expérience a été différente.

L’expérience a été de faire confiance et d’encourager des jeunes qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Eve.

L’expérience a été la découverte de son humanisme.

L’expérience a été de découvrir sa simplicité, son calme, son respect, sa considération pour autrui.

Oui, l’expérience a été de découvrir un homme qui fait du discours docile, de la paix,  sa boussole.

Lui, ce n’est pas un va-t-en-guerre, pas dans les clashs.

Et quand depuis lundi 19 janvier 2023, on lit et on voit des gens qui tentent de faire passer ce doux homme pour un diable, c’est toute notre être qui coule, qui pleure.

C’est notre âme qui se demande comment des jeunes peuvent-ils être aussi méchants en politique ?

C’est notre être qui se demande si ça vaut le coût d’accompagner des jeunes. Si ça vaut le coup de miser sur les jeunes en politique.

Naïf, peut-être.

Mais, assurez-vous, parce que cela n’arrive qu’aux hommes destinés à un grand destin, Expérience Tèbè tirera la plus grande leçon de cette expérience de manipulation et de sabotage pour son atterrissage au sommet de l’Himalaya.

C’est ça qui est la vérité ….

La Rédaction

<< Méfiez-vous de vos faux-amis>>, le précieux conseil de Régis Donald Vidégla aux jeunes à l’orée de l’année 2023

Il est utile et même conseillé de nouer des liens d’affection en dehors de notre famille, de notre couple. Des compagnons essentiels, des amis avec lesquels on partage des confidences, des expériences, des moments d’ambiance etc.

Jeune ! Faut savoir choisir tes amis

Il est utile et même conseillé de nouer des liens d’affection en dehors de notre famille, de notre couple. Des compagnons essentiels, des amis avec lesquels on partage des confidences, des expériences, des moments d’ambiance etc.

Mais méfiez-vous de vos faux-amis.

Quand tout va bien, ils sont là. Quand tout s’en va, ils s’en vont. Il y en qui t’appelleront uniquement lorsqu’ils ont besoin de toi. Rires (exemple les politiciens béninois)

Les vrais amis t’aimeront toujours pour ce que tu es, pour ce que tu as et non pour ce qu’ils veulent que tu sois.

Il est donc important de savoir choisir les gens qui nous entourent. Car le faire, c’est choisir la vie qu’on a envie de mener et la direction dans laquelle on pointe. Restez donc focalisés sur les gens qui en valent la peine, et évacuez les autres.

Tel est mon premier conseil pour les jeunes à l’orée d’une nouvelle année.

TRIBUNE DE RDV 140/Régis Donald VIDÉGLA

« Demeurez dans le progrès avec l’Union Progressiste le Renouveau », le message de Régis Donald Vidégla aux jeunes

Pas de secret, pas de miracle. La clé de votre évolution, c’est vous même.

Pas de secret, pas de miracle. La clé de votre évolution, c’est vous même.

Ce sont les actions que vous mettrez en place suite à un travail sur vous même qui changera votre vie.

Chers jeunes, ne vous laissez pas manipuler par les autres partis politiques en jouant avec votre affectif ou vos émotions. Demeurez dans le progrès avec l’Union Progressiste le Renouveau.

Il est vrai que comme tout citoyen, un homme politique a le droit de changer d’opinion sur un sujet politique au cours de son parcours. Mais faire un recours massif du mensonge pour gouverner devient dangereux.

Même si toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, les acteurs politiques doivent savoir également que tous les mensonges ne sont pas bons à proférer.

RDV

« Beaucoup sont faux à l’intérieur et séduisants à l’apparence », Narcisse Tomèty (Opinion)

Ce qu’il ne faut jamais oublier dans la vie de toute personne c’est que chacun a son sort et chacun a son tour. Tout le reste relève de l’ignorance mais beaucoup font semblant d’ignorer que toute chose qui a un temps pour vivre a corrélativement aussi un jour pour mourir. Il faut rire de tout et pleurer de ses joies éphémères.

La solitude des hommes vrais et le populisme des hommes faux

Ce qu’il ne faut jamais oublier dans la vie de toute personne c’est que chacun a son sort et chacun a son tour. Tout le reste relève de l’ignorance mais beaucoup font semblant d’ignorer que toute chose qui a un temps pour vivre a corrélativement aussi un jour pour mourir. Il faut rire de tout et pleurer de ses joies éphémères.

Les gens qui se prennent trop au sérieux sont généralement des gens qui portent des masques pour enjoliver leurs vraies natures pour paraître autrement aux yeux des autres sans être une vraie autre personne.

Incarnez votre âme et vos valeurs au lieu de chercher à ressembler à ceux qui se passent pour de bonnes personnes. Qu’est-ce qui vous dit qu’ils sont des gens qu’il faut imiter?

Beaucoup sont faux à l’intérieur et séduisants à l’apparence. Ce sont des champions qui savent égarer les autres. Ils ont des boussoles en panne. Méfiez-vous de leurs styles.

Le fondement de la spiritualité positive d’un homme lucide c’est de parvenir à proclamer à la face de tout vivant cette évidence des évidences pour demeurer une personne vraie dans la simplicité débarrassée des masques.

Oui, sauter ses masques pour révéler sa vraie nature, c’est difficile parce que beaucoup vivent pour le regard des autres et veulent à tout prix paraître au lieu d’être naturels pour assumer l’authenticité de leur sincérité ou le naturel de leur nature.

Qui n’est pas sincère avec les autres, c’est qu’il ne l’est pas avec lui-même.

Mais, nous oublions une chose essentielle, c’est la sincérité.

La sincérité c’est la plus grande souffrance utile de l’homme qui se libère de la servitude du mensonge, de la manipulation, de l’orgueil et de la médiocrité.

La sincérité est le seul chemin de la vérité et de l’éthique pour la négation de la trahison de la foi.

L’éthique est le salut de l’homme, la seule prédisposition qui freine l’homme dans ses pulsions négatives. Tout ce qui est faux demeure faux et tout ce qui vrai demeure vrai.

Deux mots sont inséparables : foi et voie.

Chacun doit chaque fois se demander si son chemin incarne sa foi. Si oui, il est porteur d’une foi vivante. Si non, il est tributaire d’une foi morte.

Le commun des deux types de foi c’est la foi vive, celle qui nous pousse vers la bienveillance ou vers la malveillance.

Les hommes choisissent eux-mêmes les sources de leurs mauvais sorts.

Ce qui nous reste à faire c’est de permettre à chacun d’ouvrir son cœur à la vérité pour accepter les autres comme des êtres perfectibles. Pour y arriver, ceux qui n’ont pas appris à tolérer la différence doivent retourner à cette école. C’est parce que nous sommes différents que nous sommes interdépendants.

Voilà un autre paradigme vital pour la génération déclinante que j’incarne et les générations futures à qui nous devons laisser des semences de l’espérance.

Simon Narcisse Tomèty

« Ne leur dis pas d’où vient ton pain, ils iront incendier la boulangerie », le conseil de Régis Donald Vidégla aux jeunes

Le vendeur de biscuits émérite, consultant en communication et stratégies et fermier en devenir Régis Donald VIDÉGLA a lancé un conseil aux jeunes Béninois ce dimanche.

Le vendeur de biscuits émérite, consultant en communication et stratégies et fermier en devenir Régis Donald VIDÉGLA a lancé un conseil aux jeunes Béninois ce dimanche.

Il demande aux jeunes de travailler ardemment sans bruit et de croire en ce qu’ils font. D’accepter prendre le risque car il ne faut jamais regretter l’échec, mais plutôt regretter de ne pas avoir essayé.

Pour Régis Donald VIDÉGLA, la passion apporte la motivation. Il demande aux jeunes de rester focus et discret sur leurs initiatives afin de laisser leur succès faire du bruit à leur place.

RDV

Tomèty raconte comme Djogbénou l’a « déçu » et « trahi » le peuple béninois (Opinion)

Du discours d’engagement d’hier au silence de peur d’aujourd’hui, j’appréhende la sécheresse de l’arbre quand ses feuilles asséchées commencent par se détacher sous l’effet d’un harmattan rude. L’histoire d’hier est déjà écrite, il reste celle de demain à développer à partir des actes manqués de vérité et de sincérité d’aujourd’hui.

Fifamin et Tomety : l’histoire d’une rencontre mais d’un rendez-vous manqué avec l’histoire

Du discours d’engagement d’hier au silence de peur d’aujourd’hui, j’appréhende la sécheresse de l’arbre quand ses feuilles asséchées commencent par se détacher sous l’effet d’un harmattan rude. L’histoire d’hier est déjà écrite, il reste celle de demain à développer à partir des actes manqués de vérité et de sincérité d’aujourd’hui.

En 2017, avec trois autres compatriotes, nous sommes allés proposer une offre de stratégie de paix à monsieur Fifamin Djogbenou, alors ministre de la justice. Ce fut avec la forte conviction qu’il était la bonne personne qui peut intercéder auprès de monsieur Patrice Talon, président de la république, pour faire de son mandat à la tête du Bénin, un quinquennat exceptionnel de purification de la démocratie pour en faire un levier fondamental du salut collectif, un vecteur de la réforme politique et économique au Bénin par la reconstruction d’un pacte national de synergie collective pour le vivre-ensemble. Voilà l’horizon de notre postulat de départ mais à l’arrivée la déception sera grande.

J’avais à charge l’écriture d’un document budgétisé de proposition d’un débat national sur la pacification du Bénin. Nous avions avec Todjinou Pascal, Lawani et Assah Gustave présenté ce projet à monsieur Gbian, président du conseil économique et social. Le financement participatif est le mode de mobilisation de ressources de cette initiative de Concorde nationale.

Je dois rappeler que notre initiative découlait d’une rencontre avec les présidents d’institutions, des ministres du gouvernement du président Talon, des personnalités politiques de la mouvance et de l’opposition, le président du patronat béninois en la personne de monsieur Sébastien Ajavon, des juristes de haut niveau dont monsieur Frédéric Joël Aivo, constitutionnaliste de renom et doyen de Faculté.

En arrière-plan, le nom du ministre de la justice, Fifamin Djogbenou, motivait tout particulièrement ma présence dans l’équipe de cette initiative d’offre de paix. Mais pourquoi ?

Fifamin et Tomety ont la même signification symbolique dans nos traditions ancestrales. Sur le plan scientifique Fifamin et Tomety relèvent de l’hydrosocio-système, ce qui justifie mon mémoire de diplôme d’étude approfondie (DEA) sur les forêts de palétuviers de la lagune côtière du Benin soutenu en 1994.

Fiifamin est un nom socioclimatique qui signifie le temps de la fraîcheur pour le resserrement des liens, le temps propice à la bénédiction, à la grâce, à la procréation et à la paix. Qui incarne véritablement le nom Fifamin doit être un homme de droiture, de justice et d’humanisme dont la devise de vie ne peut qu’être la bienveillance et la bienfaisance. Un vrai Fifamin est un rassembleur et un champion de l’inclusion sociale, politique économique et territorial. Le vrai Fifamin combat le régionalisme et l’ethnocentrisme. Il est un réparateur des injustices sociales. Voilà le profil comportemental d’un authentique Fifamin, créateur de pont entre les riches, les moins riches, les moins pauvres et les pauvres pour faire prévaloir la solidarité nationale et la dignité humaine. C’est pourquoi, porter le nom ou le prénom Fifamin est un fardeau sacerdotal en aidant les autres à porter leurs croix. Ministre de la justice puis président de la cour constitutionnelle, c’est une grâce. Peut-on être dans ses deux positions de serviteur privilégié du peuple sans être un vrai Fifamin ?

Que dire de Tomety, un nom biosocio- géographique. Vous l’aurez beau couper, vous ne pourrez jamais éliminer toutes ses racines; il renaîtra par une régénération spontanée. Tomety ou le palétuvier est une écloserie naturelle et un lieu de sérénité où les poissons sont sous bonne protection et bien nourris pour pondre, élever des alevins qui deviendront des poissons de capture les hommes. Tomety renvoie symboliquement à la mangrove pour dire que le palétuvier ne peut souffrir de la sécheresse; c’est lui qui fait le microclimat du FIFAMIN ou zone humide fraîche, en traduction littéraire.

Cette concordance symbolique faisait que j’accordais du crédit à monsieur Djogbenou Fifamin. Mais quand il a déversé dans le cosmos des mots comme ruse et rage, j’ai méconnu mon petit Frère Fifamin.

Il a trahi ce nom d’appellation contrôlée quand mes camarades et moi l’avions rencontré dans son bureau ministériel un soir à 19h en 2017.

Il m’a déçu lors des civilités introductives en me disant crûment qu’il ne comprend pas pourquoi Tomety est aussi sévère dans ses écrits à l’égard du régime de la rupture et du nouveau départ au lieu de l’accompagner et de le soutenir. Voilà comment, on m’invitait au silence d’indifférence ou complotiste.

Énervé par ce manque d’élégance à mon endroit, j’ai sorti de ma poche pour exhibition ma carte de délégué à la conférence des forces vives de 1990 pour lui dire que je suis dans la délégation comme un défenseur légitime des acquis démocratiques perfectibles du Bénin.

J’ai découvert à cette occasion les signes avant-coureurs d’un complot de gouvernance dictatoriale au Benin qui se sont révélés comme une évidence avant même la fin de l’année 2017.

Pour preuve, le président Talon a proclamé à la face du monde en Allemagne et en France son hostilité à la démocratie après avoir proclamé en 2016 à partir de l’Élysée, aux côtés du président Hollande, que son pays est comparable à un désert de compétences. En réaction à cette humiliation inacceptable et inattendue d’un chef d’État qui jette de l’opprobre sur les cadres de son pays sans aucun ménagement à partir d’un pays qui a colonisé son propre pays, devrait-on rester sans réagir? Non, bien entendu!

De nombreux Béninois ont été choqués et je faisais partie de ce ceux-là. J’ai d’ailleurs assimilé ce discours à celui prononcé avec mépris par le président Sarkozy à Dakar qui trouvait que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire. C’est ici le lieu et l’occasion de rendre un hommage de grand respect à madame Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la culture pour avoir dénoncé sans complaisance ce discours infantilisant de Nicolas Sarkozy qui a oublié qu’il s’adressait à 55 pays d’une riche histoire avec beaucoup de scènes tragiques dont l’esclavage, la colonisation et le néolibéralisme mondial.

Ce discours tragique depuis Paris participe de la tragédie qui exposera la stratégie de violence basée sur l’insémination de la peur et la pratique de l’humiliation facile des intellectuels, de certains opérateurs économiques puis des populations des villes par les opérations de casses et déguerpissement sans modération avec à la commande un préfet du Littoral incompétent sur le plan de l’éthique et brutal sur le plan professionnel. Tout ceci au nom de la modernisation et du relèvement de l’esthétique, surtout de la ville de Cotonou.

En 2019, il y a eu deux faux dialogues politiques, celui du régime et celui de l’opposition. C’est le début de la stratégie d’exclusion et de radicalisation ayant débouché sur un vaste mouvement stalinien avec des emprisonnements politiques et des élections non incluses et des bains de sang. Depuis 1990, c’est seulement sous le régime dit de la rupture que les Béninois feront l’expérience des élections ensanglantées débouchant sur un système parlementaire monochrome et des élections locales d’exclusion des partis non alignés et non collabos.

En plus, le président Talon depuis Parakou a invité ses compatriotes à serrer leurs ceintures et ça fait six ans que ça dure. Le Benin est devenu une société étranglée. Tout n’est cependant pas imputable à la pandémie du Covid19 et à la guerre en Ukraine. Seuls les salaires politiques sont fortement valorisés au Bénin, les travailleurs sont toujours en salle d’attente pour une valorisation salariale, peut-être avant les élections législatives. Sait-on jamais!

Fifamin a été l’un des architectes du déclin de l’expérience démocratique larvaire au Bénin. Ma déception est si grande qu’à la prise de fonction de Fifamin comme président de la cour constitutionnelle, j’ai publié une lettre ouverte d’exhortation dans le journal La Croix pour formuler quelques souhaits afin que cette cour soit une vraie maison de la sagesse. Attente déçue et déchue!

Le premier des sages de la cour constitutionnelle démissionne de la présidence de cette cour pour la présidence de son parti politique six mois avant les élections parlementaires. Il a déposé sa tenue d’apparat de sage pour descendre dans l’arène en portant sa tenue de combat pour monter sur le ring électoral. A ce niveau, ce n’est plus lui l’arbitre du jeu, il est boxeur et doit s’attendre à des échanges de coups; ça passe ou ça casse. J’espère qu’il saura être un vrai gagnant ou un bon perdant avec son parti politique.

Comme quoi, c’est curieux ce mode de rupture de la sagesse car tout sage est par compassion le premier à se sacrifier pour les autres. Le contrôle de conformité de toute décision publique à la constitution est un acte majeur qui supplante tout projet politique personnel. C’est ma compréhension de la sagesse institutionnelle.

Dans son activisme au sein de la société civile, je le voyais enlever un à un ses masques d’acteur de la société civile pour l’arène politique.

L’avocat doué et brillant dans l’art de la verve avait un rêve personnel de diriger un jour le Bénin. Pourquoi pas! Seulement, son excès d’assurance et sa vitesse incontrôlée ont fini par casser le moteur.

L’homme est le produit et l’otage de ses prédispositions et ambitions mais une bonne pulsion qui n’est pas bien canalisée produit des pulsions négatives.

Fifamin a tout pour réussir son rêve mais il est trop pressé et pour finir, il a épuisé ses munitions avant même la première bataille. Je suis peiné pour lui et sa famille politique. Quel gâchis!

Nous ferons le bilan de sa force politique au soir du 08 janvier 2023. Bonne chance!

Simon Narcisse Tomèty

Bénin : Le message de Roger Gbégnonvi aux exilés (Opinion)

Même les observateurs distraits savent que les Béninois n’en ratent pas une au chapitre des mots proférés, pas forcément écrits, chez ce peuple grosso modo analphabète. Soulevé par l’étincelance de leur faconde en 1948, Emmanuel Mounier avait atterri chez eux en plein quartier latin parisien sous les tropiques dahoméens. Successeurs des Dahoméens, les Béninois, loin d’ignorer le mirage mouniériste, lui ont conféré réalité, ainsi qu’on en a eu la preuve récemment à la veille lointaine des législatives du 8 janvier 2023, quand le mot quitus prit du poil de la bête et envahit tous lieux, rues, buvettes, maisons, etc.

Même les observateurs distraits savent que les Béninois n’en ratent pas une au chapitre des mots proférés, pas forcément écrits, chez ce peuple grosso modo analphabète. Soulevé par l’étincelance de leur faconde en 1948, Emmanuel Mounier avait atterri chez eux en plein quartier latin parisien sous les tropiques dahoméens. Successeurs des Dahoméens, les Béninois, loin d’ignorer le mirage mouniériste, lui ont conféré réalité, ainsi qu’on en a eu la preuve récemment à la veille lointaine des législatives du 8 janvier 2023, quand le mot quitus prit du poil de la bête et envahit tous lieux, rues, buvettes, maisons, etc.

​Les Béninois connaissaient le mot mais ont toujours jeté sur son contenu un voile des plus honteux. En effet, quand il s’agit de cet « Acte qui arrête un compte et qui atteste que la gestion de celui qui le tenait est exacte et régulière », tout bon Béninois choisit le camp du silence légèrement coupable. Sur le sujet quitus, le Béninois est d’une sincère humilité. Par exemple, s’il décide finalement, hors délai, de rembourser l’argent emprunté, il le fait à compte-gouttes, à intervalle irrégulier, accompagnant sa bonne volonté de la jérémiade sur « la dureté des temps », tant et si bien que le pauvre créancier, pour sauver un zest d’amitié et ne point paraître le tortionnaire de son ami, finit par céder : « Ecoute, n’y pensons plus, oublie le reste ! » Oui, le Béninois a du mal avec le quitus, beaucoup de mal á être quitte.

​Vis-à-vis de l’Etat, la cause est unanimement entendue. Sur le non-quitus, les citoyens béninois ont conclu entre eux un pacte tacite mais inviolable, qui va du presque-parfait au plus-que-parfait de l’indicatif. « L’hydre fiscale » nous prend déjà sournoisement tout notre argent sur tout ce que nous consommons, et la loi, en plus, nous obligerait à des déclarions d’impôt pour remettre spontanément à l’Etat de l’argent et encore de l’argent ? Si cela s’appelle quitus et être quitte vis-à-vis de l’Etat, eh bien, l’Etat devra galérer et accepter d’être enfariné ! Et l’on est disposé à un bout de prison, d’exil ou de maquis, pour lui faire toucher du doigt à quel point on s’en balance de ses impôts et de son quitus.

​Or l’inviolable consensus national sur le non-quitus a été violé sur le quitus à montrer par les citoyens désireux de se porter candidats à la députation. Le ci-dessus plus-que-parfait est devenu imparfait. Inattendue rupture. Les violeurs : ces gens-là veulent passer du côté de l’Etat pour créer des lois qui vont nous créer des problèmes. Et puis, couverts par l’immunité parlementaire, ils ne feront qu’engranger et ne paieront plus jamais rien. Alors, qu’ils payent maintenant, rubis sur l’ongle ! Quitus donc ! Les non-violeurs : si nous acceptons que ces gens-là montrent leur quitus, nous acceptons notre propre condamnation. Soyons donc zen, restons fidèles à jamais au non-quitus ! Logiques tranchées, opposées. Dans les buvettes, face aux bouteilles et aux canettes passées de vie à trépas, ambiance, furie verbale, bris de verre !

En venir aux mains ? Oh, que non ! Même au plus fort de la jactance, le Béninois le plus engagé n’engage pas son corps pour une idée ; la prison, l’exil ou le maquis, c’est encore la vie, mais l’hôpital, c’est peut-être la mort. Donc pas de bagarre.

Au demeurant, la Cour Constitutionnelle est intervenue pour trancher sagement entre les deux camps. Elle a si bien accordé violeurs et non-violeurs que la paix est sur le Bénin et sur les enfants du Bénin.

​Et voici que cette décision circonstancielle de la Cour Constitutionnelle vaut appel subliminal à nos exilés pour cause de quitus. Assurés que l’arbitraire n’est pas béninois, que les juridictions sont indépendantes, ils s’empareront du courage de revenir, et la République les accueillera avec la dignité qu’elle doit à tous ses enfants, et dans le respect de la loi qui gouverne tous ses enfants.

En leur présence, en présence de leurs avocats, ils obtiendront le meilleur, toujours relatif. Puissent nos exilés revenir sur fond des vies du quitus.

Roger Gbégnonvi

 

Simon Narcisse Tomèty : « Le mal africain du siècle, c’est le complexe des ignorants »

Beaucoup de gens donnent l’apparence d’être ensemble alors que tout les oppose et tout les divise sans la moindre sincérité de collaboration. Leur drame perpétuel c’est qu’ils n’ont aucune vision commune, aucun principe partagé et vivent comme un attelage de gens divorcés. Ils sont dans une baignade de souffrance permanente. Ils sont ensemble pour se plaindre de tout mais personne n’à le courage de se désolidariser de cette vie des ensembles hypocrites. Chacun se prend pour une île.

De la compétition à la vanité des hommes : ce que j’ai appris des ensembles simulés

Ce n’est pas parce que vous vous assemblez que vous êtes ensemble.

Ce n’est pas parce que vous êtes ensemble que vous constituez un ensemble.

Beaucoup de gens donnent l’apparence d’être ensemble alors que tout les oppose et tout les divise sans la moindre sincérité de collaboration. Leur drame perpétuel c’est qu’ils n’ont aucune vision commune, aucun principe partagé et vivent comme un attelage de gens divorcés. Ils sont dans une baignade de souffrance permanente. Ils sont ensemble pour se plaindre de tout mais personne n’à le courage de se désolidariser de cette vie des ensembles hypocrites. Chacun se prend pour une île.

Beaucoup passent des années de carrière dans les mêmes enclosures en s’étouffant mutuellement et en vivant comme des couples en séparation de corps et d’esprit en attendant l’explosion de leurs alliances.

Certains cachent leurs conceptions de pouvoir hiérarchique et ne voient l’ensemble qu’en paliers étagés et croient qu’ils ont un mérite particulier le fait qu’ils soient en haut et les autres en bas.

D’autres n’ont pas la capacité d’être perchés mais ils sont néanmoins en haut, plus encore, d’autres en bas et considèrent aussi qu’ils méritent d’être à la cime mais *personne ne veut passer de la cime au cimetière. La bataille des prétentieux et des parvenus n’est-ce pas quand la vanité s’empare de notre être?

Certaines personnes se fichent pas mal des postures dans ces ensembles où chacun y est avec ses caprices, ses astuces, ses masques superposés qui ne sont que des simulations de denture. *La dent qui saute se moque du reste des dents. Même rien de sincère dans les échanges de sourires. Tout est cosmétique, artificiel et manipulateur avec des rapports de forces inutiles. Comment peut-on coordonner un ensemble chimérique? Voilà ce que nous manageons. Peut-on parler d’efficacité de développement avec tant d’illusions, absences de discipline collective et d’actions coopératives?

Pour travailler ensemble et réussir ensemble, il faut déjà que chacun soit capable de *compenser humblement les lacunes de l’autre sans jouer à la grosse tête* et que *celui qui ne connaît pas ait le courage de ses ignorances pour exprimer ses demandes et désirs d’apprendre. Le mal africain du siècle c’est  le complexe des ignorants qui ont peur qu’on découvre leurs impertinences.

Qui peut prétendre tout connaître? *Ouvre ton cœur et concentre-toi sur des objectifs de performance et tu auras les moyens de tout savoir* pour peu que tu cultives le recours à toutes les personnes de ton environnement qui peuvent fortifier ton ingéniosité.

Décloisonnez-vous, DEBLOQUEZ-VOUS, enchantez-vous, ensemble on n’est toujours plus fort que tout seul pourvu que chacun prenne conscience de ses incomplétudes.

Dieu a créé l’homme pour vivre en interdépendance et en interaction positive ou synergie, voilà pourquoi tout homme naît d’un couplage pour vivre en société et mourir un jour accompagné à sa dernière demeure par ses proches.

Quand vous voyez des gens ensemble, observez-les bien, ils ne sont nullement liés par le souci d’une réussite collective mais par un intérêt financier et matériels. Ils rusent individuellement et chacun prend les autres pour des cons et finissent par former un ensemble de cons qui s’ignorent mutuellement et pourtant, on les voit ensemble dans les administrations, les associations, les entreprises, les marchés, les partis politiques, le sport, le quartier et le village.

Les hommes vivent plus en cohabitation qu’ensemble.

Certains hommes se battent pour exister dans la vue des autres. Vous rencontrerez beaucoup qui ont des agendas cachés avec des stratégies de n’agir que là où se trouvent leurs intérêts; ils sont sur la défensive en permanence et portent des masques empilés afin que personne ne découvre facilement leurs faces cachées couvertes de farces.

Beaucoup partagent mais très peu donnent. Beaucoup reçoivent mais beaucoup ne posent que des actes intéressés.

Est-ce parce que les gens ont une proximité qu’ils sont proches spirituellement par la communion de leurs esprits et soudés solidairement? A chacun sa réponse.

*Est-ce que nos individualités orgueilleusement construites ne constituent-elles pas une friction pour la mise en commun de nos talents individuels ? Ce qui tue le vivre-ensemble c’est le manque de volonté pour apprendre à mutualiser certains de nos défis avec des stratégies coopératives gagnant-gagnant pour les relever.

A l’école, on nous apprend à être meilleur par la compétition. Cette mentalité de compétiteurs nous poursuit dans la vie quotidienne dans l’administration, le business, le sport. On nous apprend à être meilleur en surpassant tout le monde. Voilà comment nous sommes encouragés à cultiver les rapports de forces et ce n’est pas tout.

On a institué l’évaluation pour détecter qui est meilleur, qui est moyen et qui est nul. Les seuls qu’on n’arrive pas à classer c’est les champions des *PEU MIEUX FAIRE* .

Je garde encore en souvenir mes bulletins de notes des cours primaires et secondaires. Je m’en foutais des notes curieusement. Quand les derniers sont devenus les premiers avec des bourses d’excellence de grandes institutions internationales, les mauvais pédagogues ont dû la boucler.

L’un de mes professeurs était à la limite des larmes quand il a découvert sur ma carte de visite mon palmarès académique et ma profession, il a 25 ans de cela. Il en était très ému, ses yeux ont rougi et se posait intérieurement beaucoup de questions.

Oui, il découvre que j’ai échappé bel à la société des cancres assemblés. Chaque personne est un miracle mais libre à chacun de gaspiller son miracle. Je ris trop de moi-même et j’ai appris à me moquer de mes imperfections. Seulement, j’ai pleine conscience de mon incomplétude. C’est pourquoi, je déteste de perdre mon temps avec des gens qui naviguent sans objectifs précis et sans méthodes.

Est-ce que les gens que vous voyez ensemble ont une culture de convergence d’intérêt? A chacun sa réponse aussi.

Tant que le miel est exposé, toutes les mouches vont s’y agglutiner en se livrant une compétition alors qu’il est possible que chacun s’installe calmement pour prendre sa part et céder ensuite la place aux autres mouches qui attendent. A chacun sa réponse et sa réputation également.

Pourquoi cherchons-nous à être des compétiteurs pour qu’il y ait des forts et des faibles, des victorieux et des perdants? A chacun sa vanité cachée.

Ce texte a été écrit pour dénoncer le recul du vivre-ensemble et la montée en puissance des égoïsmes dans les administrations publiques, les équipes gouvernementales, les parlements, les entreprises, etc.

Il résume mes observations sur plusieurs décennies à travers divers milieux et plusieurs pays. C’est ma façon de contribuer à l’humanisation de l’homme africain devenu faussement communautariste et trompeusement coopératif.

Nos solidarités sont hypocrites et on le voit avec les compétitions électorales, les examens nationaux, les concours professionnels et les marchés publics où l’égalité des chances est menée et malmenée par la corruption, les parrainages politiciens, les télécommandes. Ces fléaux des immoralités sont cultivés comme les jardins africains des passe-droits. Ils détruisent systématiquement nos performances individuelles et collectives. Un peu de scrupule s’il vous plaît!

Nos silences et indifférences face à l’imposture sont des complots contre l’éthique et la foi.

La course au pouvoir, à la promotion et à l’argent accroît la sphère des hommes et des femmes à foi morte. L’esprit d’équipe se meurt, la méfiance est devenue une tendance lourde, la coopération souffre d’un déficit de sincérité.

Nous sommes devenus une société de lâches et d’hypocrites. On préfère les commérages et les chuchotements au lieu de se libérer mentalement pour dire ce qui nous empêche d’être de vrais ensembles. On n’a peur de prendre de sa part de risques au nom du commun mais on n’en prend avec fougue quand il s’agit de ses intérêts personnels.

Si ce texte-miroir peut nous permettre de voir nos propres images, nous aurons fait un pas de plus comme nous l’enseigne Og Mandino. Ne soyons pas seulement en assemblage de cohabitation mais travaillons ardemment pour être ensemble pour nous ressembler mutuellement en partie. Voilà ce qu’on appelle le vivre-ensemble et une nation.

Vous qui allez lire ce texte en ne vous sentant pas concernés, jetez-le simplement à la poubelle de vos inconsciences. *Oui, certaines vérités dérangent mais le jeu de la séduction merdique est incompatible avec la nature humaine de certaines personnes.

Il est temps de passer de la solidarité de soumission et de compromission à la solidarité d’interdépendance et de co-construction pour une inclusion participative et citoyenne responsable.

Simon Narcisse Tomèty

Institutionnaliste de réformes publiques

« Non, je n’ai pas été l’objet d’un deal », Saka Saley clarifie (Opinion)

Même si les événements et les rumeurs me baptisent en personne avec laquelle on ne marchande pas ses convictions et donc pas manipulable.

Non, je n’ai pas été l’objet d’un deal…

Même si les événements et les rumeurs me baptisent en personne avec laquelle on ne marchande pas ses convictions et donc pas manipulable.

Même si les rumeurs me placent en opposant qu’on ne peut associer à des compromissions, donc préférable de tenir à distance.

Tout ce que je prends comme un compliment et une reconnaissance de ma fermeté de conviction et de personnalité politique engagée, parce qu’il est préférable d’être transparent et identifiable pour ses principes publics.

Mon nom n’a pas été retiré d’une quelconque liste, parce que n’ayant jamais figuré sur une autre liste que celle de la Commission de candidature jusqu’à la date du 2 Novembre 2022, avant le dépôt à la Cena, et qui m’avait honorablement désigné pour conduire les soldats LD dans la 16e circonscription.

C’est inscrit et gravé dans l’histoire, n’en déplaise aux manœuvres et mesquineries.

Des rumeurs de régionalisme et de règlement de compte ont circulé avec des supports audio. Nous n’allons pas nous voiler la face..Comptez sur moi pour cela.

Mais le moment est à la célébration de cette population qui croit en notre parti, et qui a eu ses nerfs et emotions mis à rude épreuve, mais ne nous a pas lâchés en vol

Le moment est à la gratitude aux dirigeants qui ont fait des choix que nous supposons bons et sains pour le parti.

Il ne faut cependant pas surmédiatiser les absents d’une liste au détriment de 218 candidats présents, au double risque de dévaloriser les candidats et rendre les absents déterminants et cruciaux dans le sort des candidats désignés. C’est une trop grande, injuste et illusoire responsabilité à faire porter aux absents.

Il faut que les dirigeants et les 218 candidats se rendent plus visibles et plus légitimes à mériter cette lourde mission.

Personne mieux qu’eux mêmes ne peut et ne doit le faire. Ils sont les « élus » présentés au suffrage des populations en mal et en soif de s’exprimer après des années de privation de ce droit.

En attendant…218 personnes ne peuvent être moins présents et présentés que 3, 10 ou même 50 absents.

On n’est pas obligé de vous aimer, mais on doit vous respecter pour vos principes et personnalité.

À bientôt…

 Nourou Dine Saka Saley