« Sanctions américaines contre le Venezuela»: Un « crime contre l’humanité » selon Belen Teresa ORSINI PIC

Le gouvernement américain, précisément Donald Trump est au banc des accusés. La patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin l’accuse de « crime contre l’humanité ». A la faveur d’une sortie médiatique dans la soirée du vendredi 24 mai dernier, l’Ambassadrice Belen Teresa ORSINI PIC a dénoncé une « violation massive des droits du peuple vénézuélien »…

Le Gouvernement américain enchaîne depuis 2014 les sanctions contre la République Bolivarienne . Face à la presse nationale, ce vendredi 24 mai 2019 à l’Infosec de Cotonou, l’Ambassadrice Belen Teresa ORSINI PIC a dénoncé ce blocus, accusant au passage Donald Trump et son administration de commettre un « crime contre l’humanité ».

Manassé AGBOSSAGA

Le gouvernement américain, précisément Donald Trump est au banc des accusés. La patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin l’accuse de « crime contre l’humanité ». A la faveur d’une sortie médiatique dans la soirée du vendredi 24 mai dernier, l’Ambassadrice Belen Teresa ORSINI PIC a dénoncé une « violation massive des droits du peuple vénézuélien ».

En effet, elle a rappelé que de décembre 2014 à avril 2019, l’administration Trump dicte sa loi à travers sept décrets exécutifs qui punissent et pénalisent l’économie du Venezuela.  Belen Teresa ORSINI PIC a cité le  blocage et la confiscation d’actifs financiers, l’interdiction de la négociation de la dette souveraine du Venezuela et la dette du PDVSA, l’augmentation du risque pays et des coûts financiers, l’interdiction des opérations avec de l’or et des crypto-monnaies, la confiscation des actifs, les sanctions sur le commerce du pétrole, les sanctions contre la banque centrale du Venezuela, et enfin les amendes et pénalités administratives pour commerce.

Effets néfastes

Dans son développement, l’Ambassadrice a démontré les effets néfastes de ces différentes sanctions. Selon ses propos, 4,883 millions d’euro du Venezuela sont bloqués dans les banques internationales.  

Belen Teresa ORSINI PIC confie que ce montant est pourtant destiné à l’achat de la nourriture, des médicaments, des équipements de matières premières pour l’industrie.

Vue partielle des journalistes présents à …

En outre, elle a confié que le blocus américain a entrainé un retard de 4 mois dans le programme de vaccination, mais également perturbé le traitement de milliers de patients hémodialysés.  Belen Teresa ORSINI PIC a d’ailleurs indiqué qu’en 2017 « les banques internationales ont bloqué le paiement de 8 millions d’euros à l’achat de fournitures pour la dialyse ».

La patronne de la diplomatie de la République Bolivarienne près du Bénin a laissé entendre que de 2015 à 2018, le total des pertes et des coûts pour l’économie vénézuélienne, produit du blocus économique imposé par les Etats-Unis sont estimés à 116 376 millions d’euros.

Et de lancer «  les mesures coercitives unilatérales composent une stratégie systématique et consciente de violation massive des droits du peuple vénézuélien et ont été catalogués par l’ONU comme crimes contre l’humanité ». Courage au peuple vénézuélien !

Blocus contre la République Bolivarienne: Belen Teresa ORSINI PIC livre les secrets de la position américaine ce vendredi

La patronne de la diplomatie Vénézuélienne au Bénin effectue une sortie médiatique le vendredi 24 mai 2019 à l’Infosec de Cotonou. Face à la presse nationale et internationale, Belen Teresa ORSINI PIC se prononcera sur la crise que traverse le Venezuela. De sources proches, l’Ambassadrice de la République Bolivarienne du Venezuela en République du Bénin accentuera son développement sur le blocus contre le peuple vénézuélien.

La patronne de la diplomatie Vénézuélienne au Bénin effectue une sortie médiatique le vendredi 24 mai 2019 à l’Infosec de Cotonou. Face à la presse nationale et internationale, Belen Teresa ORSINI PIC se prononcera sur la crise que traverse le Venezuela.  De sources proches, l’Ambassadrice de la République Bolivarienne du Venezuela en République du Bénin accentuera son développement sur le blocus contre le peuple vénézuélien.

En effet, l’administration américaine a, pour des raisons inavouées, pris plusieurs sanctions contre le Venezuela. En janvier 2019, l’administration américaine a notamment  pris des sanctions lourdes contre la compagnie pétrolière  publique PDVSA. Cet embargo entré en vigueur en avril dernier  interdit à toute entreprise américaine d’acheter du pétrole au Venezuela, mais également à toute structure  étrangère de faire recours au système bancaire américain pour bénéficier de l’or noir vénézuélien. Pourtant, le pétrole qui représente 96% du revenu national reste le pilier de l’économie nationale du Venezuela.

Outre cet embargo américain contre le pétrole vénézuélien qui reste inédit, le président des Etats-Unis, Donald Trump a pris des sanctions financières contre le président élu Nicolas Maduro et des hauts responsables vénézuéliens. Les avoirs de ces derniers restent gelés.

Face aux hommes des médias, la patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin ne manquera donc pas de dénoncer la mauvaise foi des Etats-Unis, en dévoilant ce qui se cache derrière le blocus contre le Venezuela.

Confirmation pour le vendredi à 16 heures !

Manassé AGBOSSAGA

Crise post-électorale : FcBe plaide pour une « implication forte et immédiate » de la Communauté internationale

Le parti FcBe appelle la communauté internationale au secours au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Tout en saluant l’intérêt que la communauté internationale porte au Bénin, le parti FcBe a, par la voix de Alassane Tigri, sollicité une « implication plus forte et immédiate » de cette dernière.

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) frappe  à la porte de la Communauté internationale pour un dénouement de la crise post-électorale, conséquence de l’absence des partis de l’opposition aux législatives du 28 avril. A la faveur d’un point de presse, ce mercredi 22 mai à Cotonou, le parti a,  par la voix de son secrétaire exécutif national  adjoint, Alassane Tigri invité les institutions (sous) régionales, et internationales à une « implication forte et immédiate ».

Manassé AGBOSSAGA

Le parti FcBe appelle la communauté internationale au secours au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Tout en saluant l’intérêt que la communauté internationale porte au Bénin, le parti FcBe a, par la voix de Alassane Tigri, sollicité une « implication plus forte et immédiate » de cette dernière.

« Le tableau clinique que l’on peut dresser est sombre et le mal ne peut plus être traité avec dilettantisme, il mérite un traitement de choc, une concentration des efforts de tous les instants de la communauté nationale, internationale…Ce tableau pour le moins sombre  dans lequel s’enfonce irrémédiablement chaque jour le Bénin jadis fleuron en Afrique de la Démocratie et des droits de l’Homme, fait de lui un pays en danger. Par les pratiques inhumaines et dégradantes que les dirigeants infligent aux populations, le Bénin se met de plus en plus au banc de la Communauté Internationale. Elle doit réagir et une fois encore en faire un pays de concentration de ses efforts, une priorité. Elle doit mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les béninois à récupérer la démocratie, l’état de droit et renouer avec le respect des droits de la personne Humaine », fait savoir le parti par le biais de son secrétaire exécutif adjoint.

Dans ce sens, le parti FcBe interpelle  l’Union Européenne et met en avant l’accord de Cotonou UE-ACP du 23 juin 2000. « Que devient le dialogue politique régulier entre l’UE et le Bénin sur les droits de l’Homme, la démocratie, la bonne gestion des affaires publiques et la qualité des institutions de la République ? », s’interroge le parti FcBe.

En outre, le parti interpelle les Etats-Unis et l’Organisation internationale de la francophonie. Le parti FcBe  insiste sur le «respect des droits de l’homme et de la bonne gouvernance’’ du MCA signé par notre pays ». Quant à l’OIF, le parti de Boni Yayi recommande de rompre le silence et de mettre en œuvre « les procédures du chapitre v de la déclaration de Bamako en cas de rupture de la démocratie ou violation massive des droits de l’Homme ».

Au plan continental, les ‘‘Cauris’’ ont plaidé pour l’intervention de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) et de l’Union africaine. Le parti invite les trois institutions à jeter un coup d’œil sur « la situation de non droit en cours dans notre pays au regard des protocoles sur la bonne gouvernance et la Charte Africaine de Démocratie ».

Le parti FcBe invite spécialement le président en exercice de la CEDEAO, Mouhamadou Buhari à jouer de son  « leadership pour œuvrer à une sortie de crise ».

Dans sa déclaration de presse, le parti FcBe ne s’est pas limité à lancer un appel à l’endroit de la communauté internationale. Le parti a également invité le peuple béninois, les forces de l’ordre, mais aussi et surtout la société civile nationale à jouer leur rôle pour « l’annulation et la reprise d’élection inclusives », « la fin des arrestations et persécutions de tout genre dont la séquestration en cours de l’ancien Président Boni Yayi », « le retour des exilés politiques et la fin de la terreur politique dans le pays ».

Pas évident que Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer apprécie ce discours.

Intégralité de la déclaration

APPEL A LA POURSUITE DE LA RESISTANCE POUR LE RETABLISSEMENT DE LA DEMOCRATIE ET DE L’ETAT DE DROIT AU BENIN

Le Bureau Politique de notre parti Force Cauris pour un Bénin Emergent(FCBE) s’est réuni ce jour, mercredi 22 mai 2019, et s’est une fois encore préoccupé de la situation politique nationale et a décidé de rebondir sur la sortie de la direction de la résistance du 21 mai 2019 par le présent appel à l’approfondissement de la lutte pour le rétablissement  de la démocratie dans notre pays.

La situation sociopolitique et économique qui prévaut aujourd’hui au Bénin est d’une gravité extrême. A cet effet, nous faisons nôtre l’analyse faite hier par la résistance dont FCBE est partie intégrante.

Le Bénin est aujourd’hui un pays sinistré où démocratie, état de droit, droits de l’homme sont en état avancé de putréfaction.

Le tableau clinique que l’on peut dresser est sombre et le mal ne peut plus être traité avec dilettantisme, il mérite un traitement de choc, une concentration des efforts de tous les instants de la communauté nationale, internationale, la société civile nationale, africaine et internationale et du peuple béninois.

Par un coup de force particulièrement meurtrier, le Président Patrice TALON a confisqué le parlement dont il a nommé 83 préposés prêts à lui obéir au doigt et à l’œil. Dans ce processus électoral exclusif de l’opposition, il aura fait gazer les deux anciens Chefs d’Etat, envoyer en exil le fils de l’un et séquestrer depuis le 1er mai l’autre et qui ne peut sortir, ni recevoir ses parents, ses collaborateurs à sa résidence encerclée de militaires, de policiers et d’engins de guerre.

Le 1er et 02 mai ont connu à Cadjèhoun et Kandi des tueries par tirs à balles réelles contre les populations non armées occasionnant une dizaine de morts.

Depuis lors les arrestations d’opposants ou de toute personne suspectée de ne pas partager  la pensée unique que tente d’imposer le pouvoir se multiplient. Les jeunes qui constituent la cible préférée sont embastillés ou contraints à la clandestinité et à l’exil pour gonfler le nombre sans cesse croissant des indésirables du pouvoir du Président Patrice TALON.

Le 28 avril 2019, le peuple Béninois à  près de 90% a rejeté, la parodie électorale. Nonobstant ce désaveu cinglant, le pouvoir a installé le 16 mai son parlement illégal et illégitime.

A l’instar de la NAKBA. , le 16 mai est pour le peuple béninois  une journée de catastrophe, de honte nationale.

De ce point de vue, plus que jamais le peuple béninois doit refuser de céder à la fatalité et s’inscrire résolument dans la résistance. Nos militants doivent davantage faire preuve d’abnégation, de sacrifice et de créativité pour inventer toutes formes légales de lutte capable de nous faire vaincre la dictature et renouer avec les acquis de la Conférence des forces vives de la Nation.

Ce tableau pour le moins sombre  dans lequel s’enfonce irrémédiablement chaque jour le Bénin jadis fleuron en Afrique de la Démocratie et des droits de l’Homme, fait de lui un pays en danger. Par les pratiques inhumaines et dégradantes que les dirigeants infligent aux populations, le Bénin se met de plus en plus au banc de la Communauté Internationale. Elle doit réagir et une fois encore en faire un pays de concentration de ses efforts, une priorité. Elle doit mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les béninois à récupérer la démocratie, l’état de droit et renouer avec le respect des droits de la personne Humaine.

Ainsi, l’Union Européenne (UE) dans l’accord de Cotonou UE-ACP du 23 juin 2000 a une dimension politique relative au partenariat stratégique. Que devient le dialogue politique régulier entre l’UE et le Bénin sur les droits de l’Homme, la démocratie, la bonne gestion des affaires publiques et la qualité des institutions de la République ? Par ce mécanisme, l’UE est fortement interpellée par la situation du Bénin.

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)en charge de veiller sur la situation des droits de l’Homme sur le Continent et chacun des pays membres dont le Bénin est interpellé par la mise sousboisseaudes libertés, les embastillements pour délit d’opinion et les morts par usage d’armes létalescontre des populations non armées.

La CEDEAO et l’UA dont notre pays est membres sont interpellées par la situation de non droit en cours dans notre pays au regard des protocoles sur la bonne gouvernance et la Charte Africaine de Démocratie.

Nos deux organisations régionale et continentale devront prendre plus à cœur le dossier du Bénin et en faire une préoccupation de tous les instants. Leurs chefs d’Etat et singulièrement, le président en exercice de la CEDEAO, son Excellence, Mouhamadou BUHARI sont vivement priés de jouer de leur leadership pour œuvrer à une sortie de crise.

Les Etats-Unis en tant que  première puissance mondiale et grand pays de Démocratie prendront leur part  de la lutte pour la démocratie du peuple béninois en mettant en exergue le volet’’respect des droits de l’homme et de la bonne gouvernance’’ du MCA signé par notre pays.

Notre organisation de la francophonie (OIF) devrait pouvoir mettreen œuvre les procédures du chapitre v de la déclaration de Bamako en cas de rupture de la démocratie ou violation massive des droits de l’Homme. Dans tous les cas, il est hautement souhaitable que notre organisation commune rompt avec son silence car  de toute évidence un pays membre qui a beaucoup apporté comme le Bénin sombre actuellement Corps et âme dans une zone de non droit.

La société civile nationale dont les béninois ont été si fiers pendant près de trente années est devenue inaudible aujourd’hui où notre pays est en danger et a besoin de toutes les voix pour crier haro sur la mort programmée de la démocratie, de l’état de droit  et réclamer la fin de cette violation massive des droits de l’homme.

Notre Société Civile doit renouer avec son rôle de vigile et alerter ses homologues africains  et internationaux pour organiser la sauvegarde du Bénin.

Par ailleurs, nous en appelons aux forces de sécurité publique et à l’armée pour qu’elles soient du côté du peuple.

Cet engagement pris jadis à la Conférence nationale dans le contexte actuel un relief particulier qui les interpelle dans leur conscience et leur patriotisme

Ce qui arrive à notre pays le Bénin montre à souhait que la démocratie, l’état de droit et le respect des droits de l’homme ne sont jamais des acquis irréversibles.  L’état de veille doit rester permanent. Nous sommes dans une situation de reflux, mais FCBE reste optimiste car nous pensons fermement que le génie du peuple béninois avec l’aide sans faille  et prioritaire de la Communauté Internationale, nous sortirons du creux de la vague. La démocratie et l’état de droit renaîtront.

Nous remercions la communauté internationale pour l’intérêt qu’elle porte à notre pays.

Cependant, nous souhaitons son implication plus forte et immédiate. La situation du Bénin appelle la communauté internationale à oser une ingérence humanitaire.

Que le Bénin devienne un pays prioritaire de concentration de ses efforts.

C’est un SOS, un cri de cœur, un appel à assistance à pays en danger que nous lançons à la Communauté Internationale, la Société Civile Nationale Africaine et Internationale.

En tout état de cause, les efforts conjugués du peuple béninois et de la Communauté Internationale en lutte pour renouer avec la démocratie doivent conduire à :

  •  l’annulation et la reprise d’élection inclusives devant permettre conformément à notre constitution et aux principes démocratiques au peuple d’élire ses représentants à l’Assemblée Nationale.
  • la fin des arrestations et persécutions de tout genre dont la séquestration en cours de l’ancien Président Boni YAYI.
  • le retour des exilés politiques et la fin de la terreur politique dans le pays.

Et en dernière analyse

Il faut parer au plus pressé, car c’est une évidence aujourd’hui que le terrorisme international est à nos portes. Laisser leBénin se déstabiliser  conduira à la déstabilisation de la sous-région.

Vive la résistance,

Vive FCBE

Vive la Communauté Internationale

Que Dieu Bénisse le Bénin.

Fait à Cotonou, le mercredi 22 mai 2019

Le Bureau Politique

Installation de la 8è législature ce jour: Le parti FcBe parle de 83 personnes nommées sans légitimité ni légalité

Après le scrutin du 28 avril dernier, sanctionné par un taux de participation d’environ 27%, les candidats proclamés élus par la Céna puis confirmés par la Cour constitutionnelle prennent fonction ce jour. Sauf revirement de situation de dernière minute, les 83 candidats élus des listes Union progressiste et Bloc républicain officialiseront l’entrée en fonction de la 8è législature.

Après le scrutin du 28 avril dernier, sanctionné par un taux de participation d’environ 27%, les candidats proclamés élus par la Céna puis confirmés par la Cour constitutionnelle  prennent fonction ce jour. Sauf revirement de situation de dernière minute, les 83 candidats élus des listes Union progressiste et Bloc républicain officialiseront l’entrée en fonction de la 8è législature.

Toutefois, le parti FcBe estime qu’on est en face d’une nomination de 83 députés par Patrice Talon. A la faveur d’une déclaration de presse lue par le ministre Alassane Tigri, le parti a indiqué que les populations ne veulent de ces 83 députés nommés à « 90% ».

Pour le parti, ces derniers sont donc sans légitimité et sans légalité, et ne sauraient représenter la Nation béninoise.

« Le parti FcBe et toute l’Opposition, à l’instar du peuple béninois ne reconnaissent ni la légalité ni la légitimité des 83 personnes nommées par le président Patrice Talon. Rejetées à 90%, elles ne sauraient en aucun cas, représenter la Nation béninoise », fait savoir le parti de l’ancien président de la République.

David Biokou qui est en mode apprentissage démarche d’un député ne sera pas d’accord hein.

Manassé AGBOSSAGA

Crise post-électorale » : « Yayi interdit de visite, même de son médecin et de son avocat, depuis deux semaines »

C’est un véritable calvaire que vit l’ancien président de la République, depuis le mercredi 01 mai dernier. Boni Yayi serait interdit de visite depuis les manifestations des 01 et 02 mai. Du moins, à en croire un extrait de la déclaration de presse du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), ce mercredi 01 mai 2019.

C’est un véritable calvaire que vit l’ancien président de la République, depuis le mercredi 01 mai dernier. Boni Yayi serait interdit de visite depuis les manifestations des 01 et 02 mai. Du moins,  à en croire un extrait de la déclaration de presse du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), ce mercredi 01 mai 2019.

« Un citoyen béninois qui a dirigé son pays avec amour, abnégation et patriotisme dix années durant, est, par la volonté d’un pouvoir tyrannique, en résidence surveillée, interdit de visite, même de son médecin et de son avocat, depuis deux semaines déjà », a déploré le parti par la voix de son secrétaire exécutif national adjoint, Alassane Tigri.

Triste !!!

Manassé AGBOSSAGA

Crise post-électorale: Les autorités religieuses et têtes couronnées invitées « à écouter toutes les tendances avant de prendre position »

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit aux critiques des têtes couronnées et chefs religieux. A la faveur d’une sortie médiatique ce mercredi 15 mai 2019 à Gbèdjromèdé, le parti a  martelé que l’opposition n’est pas responsable des violences enregistrées les 01 et 02 mai derniers, invitant les leaders  religieux et têtes couronnées à écouter toutes les tendances avant de prendre position.

Manassé AGBOSSAGA

Les responsables du  parti Force cauris pour un Bénin émergent sont en courroux contre les chefs religieux et têtes couronnées. Ils l’ont fait savoir à la faveur d’une déclaration de presse lue par le secrétaire exécutif national adjoint du parti, Alassane Tigri.

En effet, le parti FcBe n’est pas content de la position et des déclarations des leaders religieux et têtes couronnées au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Pour les ‘‘Cauris’’, les leaders religieux en accusant l’opposition d’être à la base des violences des 01 et 02 n’ont pas fait preuve d’impartialité et de sagesse. Pour eux, les têtes couronnées se sont laissées trompées et sont en mission pour ternir l’image de l’opposition. D’ailleurs pour les cauris, les leaders religieux sont en déphasage avec le peuple, notamment au sujet de la situation sociopolitique du pays.

Rappel des faits

Dans leur déclaration, les cauris ont rappelé aux têtes couronnées la source de la crise post-électorale, notamment les manifestations des  01 et 02 mai. Le parti FcBe a,  par la voix de son secrétaire exécutif national adjoint,  insisté sur la  sourde oreille du pouvoir de la Rupture aux nombreux appels de la communauté nationale et internationale pour l’organisation des élections législatives inclusives.

Selon le parti, à l’appel de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et des forces de l’opposition pour l’annulation des législatives, le pourvoir a plutôt fait l’option « d’encercler la résidence du président Boni Yayi avec des engins de guerre, dans le dessein évident de l’arrêter », le mercredi 1 mai 2019.

Toutefois, le parti souligne que les populations de Cotonou et environs se sont levées comme un seul homme pour « protéger » l’ancien président de la république et la « démocratie béninoise ».

« Ce refus de l’injustice et de la mise à mort de la démocratie et des droits a conduit à un combat inégal entre, d’un côté les braves populations les mains nues, et de l’autre côté, les forces armées tirant à balles réelles », a ajouté Alassane Tigri.

Face à cela, le parti FcBe s’étonne de la réaction des têtes couronnées accusant l’opposition comme instigatrice de violence et d’incitation des populations aux actes de vandalisme, intervenue le lendemain.

« … respectées têtes couronnées et autorités religieuses, qui de Patrice Talon ou des anciens Présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi, est à la base des violences des 1er et 02 mai derniers ?… Est-ce le président Boni Yayi qui a demandé l’encerclement de sa résidence pour qu’on aboutisse au soulèvement spontané des populations arrivées massivement secourir leur ancien président ?

Est – ce la première fois dans l’histoire de notre pays, que les Béninois se sont précipités aux côtés d’un des leurs qu’ils pensent être arbitrairement inquiété par le pouvoir ? », s’interroge ensuite le parti.

Pour le parti de l’ancien président de la République, les autorités religieuses et têtes couronnées doivent plutôt écouter toutes les tendances avant de prendre position.

Interpellations, arrestations, convocations ..: L’Opposition dénonce une « traque ciblée » contre les Opposants

C’est visiblement la saison des arrestations, interpellations convocations et autres dans le rang des membres de l’Opposition. Après la tenue des législatives ouverte aux seuls partis de la mouvance, des activistes, des jeunes ou des leaders de l’opposition sont interpelés, arrêtés ou convoqués. Les partis de l’Opposition ne sont pas restés insensibles à cette situation.

Les partis  de l’Opposition étaient à nouveau face aux hommes des médias, ce lundi 13 avril au siège de la résistance. A l’occasion, ils ont dénoncé la traque ciblée contre les jeunes et leaders de l’Opposition.

Manassé AGBOSSAGA

C’est visiblement la saison des arrestations, interpellations convocations et autres dans le rang des membres de l’Opposition. Après la tenue des législatives ouverte aux seuls partis de la mouvance, des activistes, des jeunes ou des leaders de l’opposition sont  interpelés, arrêtés ou convoqués. Les partis de l’Opposition ne sont pas restés insensibles à cette situation.

A la faveur d’une déclaration de presse présentée par l’Honorable Eric Houndété, les partis de l’opposition ont dénoncé cet  état de chose. « Depuis quelques jours,  des vagues d’arrestations massives en violation de tous les droits s’observent,…des personnes interpellées en violation du code de procédure pénale, des gens enlevés sans convocation, de nombreux jeunes ont été enlevés », déplorent les partis de l’Opposition.

Pour eux, il s’agit d’une traque ciblée contre les opposants. Dans leur déclaration, ils ont mis en exergue les arrestations d’une dizaine de jeunes sans convocation. Les partis de l’Opposition ont également dénoncé les tentatives d’intimidation avec les convocations des honorables Amissétou Affo Djobo et Sacca Fikara.

Les partis de l’Opposition ont exprimé leurs inquiétudes et dénoncé la violation des libertés individuelles. «  Les libertés individuelles sont menacées…Il devient de plus en plus difficile d’organiser une réunion y compris dans son propre domicile, si vous êtes de l’opposition,  il  devient de plus en difficile de circuler sans avoir une ombre qui vous suit…Le stress devient de plus grand », souligne Eric Houndété.

L’opposition appelle alors au respect des libertés d’association, d’opinion, de réunion, d’expression.

Bénin: Yayi soumis à une « torture morale » selon l’Opposition

L’opposition réagit à la situation particulière que traverse le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), depuis le 1er mai. Réunis au sein du comité national de résistance, les partis de l’opposition ont, à travers une sortie médiatique effectuée dans l’après-midi du lundi 13 mai, dénoncé la présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi et ses corolaires. Pour les partis de l’Opposition, « l’état de siège » qui s’observe au domicile de l’ancien président de la République est une torture morale.

Bénin: Yayi soumis à une « torture morale » selon l’Opposition

Depuis le 01er mai, Boni Yayi vit une situation particulière. Son domicile, situé à Cadjèhoun est sous forte surveillance policière. Face à la presse, ce lundi 13 mai 2019, l’Opposition a laissé entendre que l’ancien président de la République est soumis à « une torture morale ».

Manassé AGBOSSAGA

L’opposition réagit à la situation particulière que traverse le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), depuis le 1er mai. Réunis au sein du comité national de résistance, les partis de l’opposition ont, à travers une sortie médiatique effectuée dans l’après-midi du lundi 13 mai, dénoncé la présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi et ses corolaires. Pour  les partis de l’Opposition, « l’état de siège » qui s’observe au domicile de l’ancien président de la République est une torture morale.

« Boni Yayi  est soumis à une torture morale… La torture est un crime », s’insurge l’opposition par la voix de l’Honorable Eric Houndété.

Les forces de l’Opposition confient qu’il est d’ailleurs impossible ou difficile à ses  proches, à ses  collaborateurs, et même à son médecin de lui rendre visite. A en croire la déclaration lue par le premier-vice président de l’Assemblée nationale, les personnes qui résident chez l’ancien président de la République ne sont pas autorisées à sortir du domicile.

En courroux contre cet état de chose, les partis de l’Opposition invitent Patrice Talon à vite corriger le tir. « Ce sont  des exactions,  des exagérations,  des provocations qui ne peuvent pas continuer…Nous appelons le gouvernement à mettre un terme à cela le plus rapidement possible », lance l’Honorable Eric Houndété.

Le concerné appréciera !

Candide Azannaï : « Boni Yayi est victime d’une provocation pour divertir la résistance de son objet »

Les manifestations des 01 et 02 mai à Cotonou, conséquence de la forte présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi ne sont pas un fruit du hasard. Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, il s’agit d’un acte du pouvoir pour divertir l’opposition. « Yayi est victime d’une provocation pour divertir la résistance de son objet », révèle Candide Azannaï.

Il y a un plan caché de Patrice Talon derrière la présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi à Cadjèhoun.  C’est du moins l’avis de Candide Azannaï. A l’occasion d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi du mercredi 07 mai, le président du parti Restaurer l’Espoir a confié qu’il s’agit d’une provocation pour divertir la résistance de son objet.

Manassé AGBOSSAGA

Les manifestations des 01 et 02 mai à Cotonou, conséquence de la forte présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de Boni Yayi ne sont pas un fruit du hasard. Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, il s’agit d’un acte du pouvoir pour divertir l’opposition. « Yayi est victime d’une provocation pour divertir la résistance de son objet », révèle Candide Azannaï.

Selon le président du parti Restaurer l’Espoir, Talon joue dans la provocation sur les querelles anciennes,  les rivalités anciennes qui existent entre Yayi et lui.

Pour lui, l’opposition doit apporter son soutien à Boni Yayi dans cette dure épreuve, mais ne doit pas perdre du vue l’objet de la résistance. Candide Azannaï rassure que le plan de Talon ne marchera pas. « Il tente à tourner la résistance vers cet objet, mais  il ne réussira pas ».

Le président du parti Restaurer l’Espoir confie que l’objet de la résistance est le refus de confisquer le pouvoir législatif et faire échec au coup de force qui se prépare. Candide Azannaï confie que le mot d’ordre n’est plus l’organisation des élections inclusives, mais la démission de Patrice Talon.

L’article 66 de la constitution servira de boussole, a-t-il confié. Agbononon a cherché, Agbonnon a trouvé !

Actes de vandalisme et morts de civils lors des manifestations des 01 et 02 mai : Azannaï voit la main invisible de Talon

Cotonou a connu des heures chaudes les mercredi 01 et jeudi 02 mai dernier. La présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de l’ex président Boni Yayi a fait vibrer Cadjèhoun, l’Etoile rouge, et d’autres coins de Cotonou. Les bagnoles, Uba Bak, la tour administrative et autres situés à Cadjèhoun en ont fait les frais. Et très tôt, le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia et d’autres voix proches de la mouvance ont accusé Boni yayi et les leaders de l’opposition d’avoir fait recours à des badauds, notamment à des étrangers pour orchestrer ces actes de vandalismes. Mais faux, rétorque, Candide Azannaï. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le mardi dernier, il a plutôt accusé le chef de l’Etat d’être à la base des actes de vandalisme enregistrés.

Cotonou a connu des heures chaudes les mercredi 01 et jeudi 02 mai dernier. La présence des forces de l’ordre aux alentours du domicile de l’ex président Boni Yayi a fait vibrer  Cadjèhoun, l’Etoile rouge, et d’autres coins de   Cotonou. Les bagnoles, Uba Bak, la tour administrative et autres situés à Cadjèhoun en ont fait les frais. Et très tôt, le ministre de l’intérieur, Sacca Lafia et d’autres voix proches de la mouvance ont accusé Boni yayi et les leaders de l’opposition d’avoir fait recours à des badauds, notamment  à des étrangers pour orchestrer ces actes de vandalismes.

Mais faux, rétorque, Candide Azannaï. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le mardi dernier, il a plutôt accusé le chef de l’Etat d’être à la base des actes de vandalisme enregistrés.

« L’auteur,  le manipulateur du 1 mai, c’est Patrice Talon,  lui-même… Tout ce qui a été orchestré le 1er et le 02,  c’est un complot de Talon et de la rupture », avance t-il.

Candide Azannaï rappelle que l’opposition est dans une logique de résistance pacifique.   « Ce n’est pas nous…Nous voulons résister les mains nues », rassure t-il, avant d’ajouter « Nous n’allons pas être des vendeurs de terreur alors que nous luttons contre le terrorisme d’Etat ».

Pour lui, il s’agit bel et bien d’un plan de Talon pour discréditer la résistance et opérer le carnage, dans la nuit du mercredi 1er mai, puis le jeudi 02 mai. Il reste convaincu que c’est le chef de l’Etat qui a ordonné à certains agents « zélés » et en quête de « promotion » de tirer à balles réelles sur des manifestants à main nue. Pour Candide Azannaï, il s’agit  d’un acte inacceptable qui ne restera pas impuni.

« Ce 1 et 2 mai, Patrice Talon a basculé dans l’inacceptable en abattant avec des tirs à l’arme automatique les pauvres et paisibles populations », déplore t-il.

Le président du parti Restaurer l’Espoir n’a pas manqué de saluer « la mémoire des martyrs de la démocratie,  de l’état de droit,  du pluralisme politique et de la préservation des acquis de la conférence ».

Manassé AGBOSSAGA