1 mort et plusieurs blessés dans un grave accident de la route à Tchaourou

1 mort et 5 blessés. C’est le bilan d’un grave accident de la route survenu ce dimanche 29 mai 2022 dans la commune de Tchaourou, département des Collines, en République du Bénin.

1 mort et 5 blessés. C’est le bilan d’un grave accident de la route survenu ce dimanche 29 mai 2022 dans la commune de Tchaourou, département des Collines, en République du Bénin.

A l’origine de cet accident mortel, rapporté par  Frissons Radio, le pneu du bus d’une compagnie de transport qui a éclaté.

Le bus qui transportait plusieurs voyageurs s’est alors renversé. 1 des passagers a malheureusement trouvé la mort. 5 autres ont eu plus de chance et ne s’en sortent qu’avec des blessures.

Ces derniers ont été conduits au Centre hospitalier départemental du Borgou par les sapeurs-pompiers.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Le parti ‘‘Les Démocrates’’ bat le rappel des troupes, Atchadé galvanise les militants de l’Alibori avec un discours choc

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ est en tournée nationale depuis ce mercredi 25 mai 2022. Et à Kandi ce jeudi 26 mai, Nourénou Atchadé a dopé le moral des militants du département de l’Alibori avec un message choc.

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ est en tournée nationale depuis ce mercredi 25 mai 2022. Et à Kandi ce jeudi 26 mai, Nourénou Atchadé a dopé le moral des militants du département de l’Alibori avec un message choc.

Démarrée ce 25 mai, la tournée nationale de remobilisation des structures décentralisées et de promotion du leadership féminin du parti ‘‘Les Démocrates’’ se poursuit. Le vice-président Nourénou Atchadé était face aux militants des départements de l’Alibori ce jeudi, pour le compte de la 2ème journée.

A cette étape, l’ancien député n’a pas manqué de mot pour galvaniser la troupe.

Nourénou Atchadé: « Si nous abandonnons le combat, nous avons trahi nos camarades qui sont en prison »  

Face aux militants venus très nombreux, Nourénou Atchadé a appelé les uns et les autres à ne pas renoncer au combat malgré les intimidations et les nombreuses arrestations.

Rappelant que la candidate du parti Réckya Madouagou et plusieurs responsables du parti sont écroués, l’ancien député a invité les ‘‘démocrates’’ de l’Alibori à ne pas trahir ces derniers

Pour lui, il faut rester mobilisé pour gagner le « combat pour la  restauration de la démocratie ».

« Si nous abandonnons le combat,  ça veut dire que nous avons trahi nos camarades qui sont en prison…nous n’avons pas le droit d’abandonner le combat …nous avons le devoir de conduire le combat jusqu’à son aboutissement », a lancé l’ancien député.

 Le parti ‘‘Les Démocrates’’ engagé pour la promotion de la femme

Dans son adresse, Nourénou Atchadé a insisté sur le rôle des militantes du parti pour gagner le combat. Il a laissé entendre que la femme occupe une place de choix chez ‘‘Les Démocrates’’ rappelant la désignation de  Réckya Madougou à la présidentielle de 2021 ou les actions du président d’honneur du parti pour la promotion de la femme quand il était aux affaires.

Aucune description disponible.

« La promotion des femmes a toujours été une préoccupation et une réalité avec le Président Yayi Boni. Souvenez-vous quand il était chef de gouvernement, il avait promu plus de femmes ministres que tous les présidents. C’est le même esprit qui caractérise le parti Les démocrates dont il est le Président d’honneur. Notre parti fait la promotion des femmes et en fera davantage. Souvenez-vous que pour la présidentielle de 2021, le parti a retenu la candidature de la camaraderie Rékiatou Madougou » a-t-il déclaré.

Aucune description disponible.

Un message salué par les militants qui ont promis poursuivre le combat avec une razzia lors des  législatives de 2023. 

Manassé AGBOSSAGA

Sénégal- Onze bébés meurent dans l’incendie d’un hôpital public

Décidément, entre le Sénégal et les drames dans les hôpitaux, c’est une histoire d’amour. Après le décès d’une femme enceinte abandonnée à son sort,  début avril à Louga (nord) et le décès de quatre bébés dans un incendie dans la ville sénégalaise de Linguère, le 25 avril 2021, onze bébés sont morts ce  mercredi 25 mai dans l’incendie du service de néonatologie de l’hôpital Tivaouane, situé à environ 120 km à l’est de la capitale, Dakar.

Nouveau drame dans un hôpital sénégalais ! Onze nouveau-nés sont passés de vie à trépas ce mercredi 25 mai dans l’incendie du service de néonatologie de l’hôpital Tivaouane.

Décidément, entre le Sénégal et les drames dans les hôpitaux, c’est une histoire d’amour. Après le décès d’une femme enceinte abandonnée à son sort,  début avril à Louga (nord) et le décès de quatre bébés dans un incendie dans la ville sénégalaise de Linguère, le 25 avril 2021, onze bébés sont morts ce  mercredi 25 mai dans l’incendie du service de néonatologie de l’hôpital Tivaouane, situé à environ 120 km à l’est de la capitale, Dakar.

.L’annonce de ce nouveau drame a été faite par le président sénégalais Macky Sall, sur son compte Twitter.

« Je viens d’apprendre avec douleur et consternation le décès de onze nouveau-nés dans l’incendie survenu au service de néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. A leurs mères et à leurs familles, j’exprime ma profonde sympathie », a écrit le président sénégalais sans donner plus de détails.

Selon la presse locale, l’hôpital Tivaouane avait  récemment été inauguré.

Manassé AGBOSSAGA

Décès de l’artiste Ernest Kaho: Richard Boni Ouorou parle d’une « perte énorme »

Dans un message publié sur son compte méta, Richard Boni Ouorou a exprimé sa tristesse suite au décès de Guy Ernest Kaho.

Souffrant d’insuffisance rénale et de cancer, l’artiste  comédien Guy Ernest Kaho est finalement décédé ce mercredi 25 mai au CNHU/HKM de Cotonou à l’âge de 56 ans. A l’annonce du décès de l’acteur principal du téléfilm ‘‘Taxi-Brousse’’, Richard Boni Ouorou n’a pas retenu ses larmes.

Dans un message publié sur son compte méta, Richard Boni Ouorou a exprimé sa tristesse suite au décès de Guy Ernest Kaho.

« J’ai appris avec beaucoup de peine la mort de l’artiste talentueux Ernest Kaho qui après un parcours si honorable s’est plié devant le destin, de la mort, auquel le moment venu personne n’échappe », a-t-il écrit.

« Nos diverses aides n’auront donc pas servi à grand-chose »

Connu pour sa générosité, Richard Boni Ouorou n’est pas resté indifférent à l’appel à l’aide de l’artiste Guy Ernest Kaho, en mars dernier.

« ….  Par semaine, entre l’urologue et le neurologue,  les dépenses avoisinent, raisonnablement, 200 milles Fcfa.  Au jour  d’aujourd’hui,  je ne sais plus par quel moyen je vais continuer à faire mes traitements…  j‘ai un peu de mal. C’est pour ça que je me tourne vers vous pour demander votre aide.  Et s’il y a possibilité que l’Etat m’accorde une subvention,  me trouve une prise en charge,  certainement que je serai soulagé »,  demandait l’artiste dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Comme beaucoup de citoyens, le Politologue  a répondu à ce SOS,  apportant sa modeste contribution pour sauver l’artiste.

Seulement  voilà, l’Insuffisance rénale et le Cancer ont fini par avoir de raison de Guy Ernest Kaho  dans la nuit de ce mercredi 25 mai.

« Nos diverses aides n’auront donc pas servi à grand-chose ; peut-être sont-elles venues trop tard ! », regrette le Politologue.

Loin de cette interrogation voilée, Richard Boni Ouorou souligne que le départ de Guy Ernest Kaho est une « perte énorme » et crée un « vide ».

« Je reste très sensible à la douleur de sa famille et ses amis (ies) pour cette perte énorme et le vide que ça crée », souligne-t-il,  avant de présenter ses condoléances la famille du disparu «Dieu prenne pitié de son âme et renforce sa famille. Nos sincères condoléances à la famille à qui nous offrons notre modeste soutien en ces temps si douloureux ».

Yakooo …

Manassé AGBOSSAGA

Voici le nombre des agents des forces de défense et de sécurité tué dans les attaques terroristes au Bénin

Le Bénin est confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés. Côté bilan, on chiffre à plus d’une dizaine, le nombre des agents des Forces de défense et de sécurité tué dans ces attaques enregistrées sur le sol béninois.

Le Bénin est confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés. Côté bilan, on chiffre à plus d’une dizaine, le nombre des agents des Forces de défense et de sécurité tué dans ces attaques enregistrées sur le sol béninois.

 C’est la vice-présidente Mariam Chabi Talata qui a révélé ce chiffre. Dans son oraison lors de la cérémonie d’hommage, ce mercredi 25 mai à l’Etat-Major, aux 5 agents des Forces armées béninoises tués dans l’attaque du lundi 11 avril au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari, elle a confié que 13 agents des Forces de défense et de sécurité sont tombés au front.

 Elle a précisé que 16 attaques ont été enregistrées sur le sol béninois.

«Après 16 attaques soldées par le décès de 13 membres de forces de défense et de sécurité,  il faut admettre la dure réalité que notre pays est en guerre. Il s’agit d’une guerre asymétrique non conventionnelle », a déclaré la vice-présidente du Bénin Mariam Chabi Talata.

Le dernier assaut des terroristes a été enregistré du côté de Karimama, le 26 avril. Le commissariat de Monsey a été incendié et un policier a été tué.

A la différence des précédentes attaques, celle-ci a été revendiquée par le   Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (en abrégé GSIM).

Manassé AGBOSSAGA

 

Législatives 2023: Candide Azannaï adresse un message aux « partis politiques sérieux » et à « la Société civile non corrompue et non encore pervertie »

C’est l’avis du président du parti Restaurer l’Espoir. Pour Candide Azannaï, les partis politiques et la société encore crédibles doivent  boycotter les élections organisées par la Rupture, notamment les législatives de 2023. La raison…

C’est l’avis du président du parti Restaurer l’Espoir. Pour Candide Azannaï, les partis politiques et la société encore crédibles doivent  boycotter les élections organisées par la Rupture, notamment les législatives de 2023. La raison…

Le coordonnateur de la Résistance nationale l’a fait savoir dans son courrier adressé à  l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin: Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise ».

Expliquant les raisons de son absence à la rencontre initiée par l’Eglise catholique du Bénin, le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé  « qu’en l’état, les partis politiques sérieux et la Société civile non corrompue et non encore pervertie n’ont aucun rôle à jouer dans la tenue de quelque élection politique nationale en République du Bénin ».

Le « problème n’est pas dans la tenue d’une quelconque élection », fait-il remarquer, ajoutant que « les élections dites législatives projetées pour 2023, n’apporteront aucune solution aux dégâts commis à la démocratie et à l’État droit en République du Bénin par le pouvoir dictatorial dit de la rupture sur instigation de Monsieur Patrice Talon ».

 

Le président du parti Restaurer l’Espoir soutient que le Bénin est  dans  la «  crise et  l’impasse » depuis les législatives 2019.  de .

« C’est à ce pouvoir et à lui seul qu’incombe de dire son rôle et sa responsabilité dans le dénouement pacifique….Patrice Talon sait ce qu’il doit faire», lance Candide Azannaï, avant de prévenir «Il le fait ou à défaut, le Peuple l’y contraindra le moment venu ».

Sans commentaire…

 Manassé AGBOSSAGA

 

Après le Médiateur de la République: Le parti Restaurer l’Espoir drible la Conférence épiscopale, Azannaï s’explique

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ». Réponse dans la lettre.

M.A

PARTI « RESTAURER L’ESPOIR » (RE)

01 BP 1796 COTONOU

C/ 2066 MENONTIN

Le Président

À

Monsieur l’Abbé Nathanaël SOEDE

Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques

Réf : V/L N°ANCPP/124052022-146 du 12.05.2022

Objet : Notification de non-participation.

Monsieur l’Aumônier National ,

Par courrier sus – référencé, vous m’avez fait l’insigne considération de m’inviter à la cérémonie d’ouverture des Assises que vous organisez le 20 mai 2022, sous le thème :«Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise ».

Par la même occasion, vous m’avez proposé pour prendre part aux travaux proprement dits dans le panel : « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées».

Je voudrais vous remercier de votre attention à ma modeste personne et vous rappeler ce qui suit:

 

  1. Dès la perception des graves signes qui auguraient de la crise et de l’impasse politiques mortifères en cours, la Conférence Épiscopale du Bénin s’est engagée au nom de toute l’Eglise dans une difficile, exaltante quoique responsable démarche.

 

  1. Cette entremise de l’Episcopat du Bénin ne visait qu’à remettre dans le droit chemin les divers acteurs de la classe politique et de la Société civile dans le souci de la préservation de la paix, de la cohésion sociale et de la concorde nationale, en un mot de la préservation d’un climat de vivre ensemble compatible avec le Renouveau démocratique et la sauvegarde des acquis sociaux et politiques de la Conférence Nationale de février 1990 et surtout du respect de la vie qui est sacrée, de la bonne entente gages de la fraternité.

 

  1. L’atmosphère était intimidante car rendue toxique par la volonté du pouvoir dit de la rupture frappé d’aveuglement et de surdité, symptomatiques de l’hubris. Cette maladie du pouvoir menaçait de compromettre coûte que coûte la paix.

Nous étions, en ce moment, témoins de la pertinence de votre engagement et du risque que faisait courir à toute la Nation béninoise l’irresponsable fuite en avant du Gouvernement et du Chef de l’État.

 

  1. Nous avions en personne conduit au plus fort de nos inquiétudes politiques en ces moments très difficiles, certaines délégations des forces politiques de l’Opposition politique qui ont largement entretenu l’Eglise sur le grief de notre Peuple contre le Président Patrice TALON et contre l’ensemble de son système politique fantoche et pervers dit de la rupture.

 

  1. Depuis l’invasion de notre modèle démocratique par une panoplie de lois abjectes, inopérantes des suites d’une inflation législative destructrice des piliers de l’État de droit, le Bénin vit un dévoiement de l’éthique, de la déontologie et des principes de l’inscription dans l’agenda public des réformes de l’État et subséquemment des lois et actes réglementaires devant générer ces réformes sans entraver la cohésion sociale, la concorde nationale, la paix.

 

  1. Le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu ne doit en aucun cas être l’argument exclusif de l’imposition de réformes inopportunes, incongrues, inopérantes et criminelles.

En matière de réformes politiques publiques, tout avantage des gagnants ( les soutiens ) devrait être légitime et aucune privation des perdants ( les opposants ) ne doit l’être au détriment des valeurs et des principes universels de la Démocratie et de l’Etat de droit.

 

  1. Sur la doctrine des réformes de l’État, il est enseigné, nous le savons tous, que les lois et les réformes doivent s’inscrire dans des normes et principes universels.

 

En amont de leurs initiatives, il doit être impérativement tenu compte de l’observation des critères (sociologiques et culturels) de leurs opérationnalités aux fins de les soustraire des risques de leurs rejets par les cibles concernées et d’éviter de rendre gravement conflictuel leurs mises en œuvre. Leurs buts ne doivent sous aucun prétexte être exclusifs, sélectifs, orientés de manière oppressive à travers la confiscation du pouvoir et l’exercice du pouvoir personnel. Malheureusement, c’est à ce théâtre mortifère que la République du Bénin est livrée sous le pouvoir dit de la rupture.

 

  1. En somme, nul n’ignore aujourd’hui que ce pouvoir dit de la rupture est tueur et carentiel du point de vue de la démocratie et de l’État de droit, sans compétence aucune pour viser à l’amélioration des conditions des populations béninoises dans la paix et la cohésion nationales.

 

  1. Il est manifeste qu’en l’état, les partis politiques sérieux et la Société civile non corrompue et non encore pervertie n’ont aucun rôle à jouer dans la tenue de quelque élection politique nationale en République du Bénin.

Monsieur l’Aumônier National,

Nous avions développé les raisons d’un tel déplorable constat à l’occasion de notre réponse à une grossière supercherie politique du pouvoir dit de la rupture initiée récemment par le truchement du Médiateur de la République qui avait invité les partis politiques aux fins de « Recueillir les contributions, suggestions et doléances des partis politiques sur les dispositions à prendre pour des élections apaisées en janvier 2023 ».

Nous vous transmettons en annexe une copie des documents que nous avons adressés au Médiateur de la République.

Fort de tout ce qui précède nous vous adressons nos sincères félicitations pour vos efforts et vous assurons que nous avons une haute conscience de l’entremise que ne cesse d’offrir l’Église aux fins d’une approche pacifique, concertée et consensuelle face à la crise et à l’impasse politiques manigancées de toute pièce par le pouvoir dit de la rupture.

Malgré la déconsidération absurde que lui fait subir le pouvoir dit de la rupture, nous prenons acte de la persévérance de l’Église à travers les Assises que vous envisagez.

Cependant, l’Église devra affronter de face la vérité qui nous met devant l’évidence d’un pouvoir radicalisé qui a appris à ridiculiser la raison sous le prétexte qu’il sait humilier, terroriser, persécuter, exproprier, emprisonner, exiler et tuer.

C’est à ce pouvoir et à lui seul qu’incombe de dire son rôle et sa responsabilité dans le dénouement pacifique de la crise et de l’impasse politiques en cours.

Patrice TALON sait ce qu’il doit faire. Il le fait ou à défaut, le Peuple l’y contraindra le moment venu.

Le problème n’est pas dans la tenue d’une quelconque élection car les élections dites législatives projetées pour 2023, n’apporteront aucune solution aux dégâts commis à la démocratie et à l’État droit en République du Bénin par le pouvoir dictatorial dit de la rupture sur instigation de Monsieur Patrice TALON.

Et comme s’en désole un adage populaire, il est déconseillé de taper les feuilles sèches alors que le serpent est à découvert, à portée de coups.

Monsieur l’Aumônier National,

Je voudrais vous dire qu’en toute sincérité, tirant la certitude de ma forte conviction et de ma modeste expérience politique pratique, il est plutôt juste et bon de vous notifier que je n’ai pas la moindre volonté de prendre part aux Assises du 20 mai 2022.

Je ne prendrai donc part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Tout dans la vie doit être une affaire de conviction intime.

Je vous réitère ma sincère considération en vous priant très fraternellement de transmettre à la Conférence Épiscopale des Évêques de l’Église Catholique du Bénin, mes sentiments de profonds respects et l’expression de ma très cordiale estime.

Cotonou, le 17 mai 2022

Candide A M AZANNAÏ

«Quotidien infernal », « pression fiscale », « résurgence du délestage », « licenciements »,« attaques terroristes »,…Tout va mal après ‘‘l’An 1 Talon 2’’, selon Tébé

Le  président du parti d’opposition Mouvement populaire de libération (MPL) a apprécié l’An 1 de Talon 2. Dans un entretien accordé au quotidien ‘‘Le Matinal’’, Expérience Tébé  dénonce un Bénin qui va mal après un an de gouvernance du second quinquennat du chantre de la Rupture. Argument…

Le président du parti d’opposition Mouvement populaire de libération (MPL) a apprécié l’An 1 de Talon 2. Dans un entretien accordé au quotidien ‘‘Le Matinal’’, Expérience Tébé dénonce un Bénin qui va mal après un an de gouvernance du second quinquennat du chantre de la Rupture. Argument…

Ce lundi 23 mai marquait la première année du chef de l’Etat, réélu pour un second et dernier mandat de 5 ans. Occasion pour Expérience Tébé d’exprimer toute sa déception de l’An 1 de Talon 2.

A la question de savoir « ce qui a concrètement changé en un an de gouvernance », le président du parti d’opposition MPL dresse le réquisitoire du régime de la Rupture. Pour lui, tout va mal dans le pays et les choses vont de mal en pis dans tous les secteurs.

« Malheureusement, nous sommes dans l’expectative de la réalisation des promesses. Si nous avons fait un constat, c’est le quotidien du Béninois qui est devenu infernal ; c’est la pression fiscale sur les entreprises qui s’est accrue; c’est la résurgence du délestage qui affecte douloureusement les ménages et les Petites et moyennes entreprises ; c’est des licenciements à tout vent qui ont continué ; c’est l’obstination à maintenir la situation tendue dans le pays et le sentiment d’appartenir à un pays divisé qui s’est accru. Enfin, c’est aux attaques terroristes répétées dans le Nord du pays qu’on assiste avec le sentiment que les autorités ne semblent pas prendre la mesure de la situation », dénonce Expérience Tébé.

Expérience Tébé, président du parti MPL: « Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs »

Lors de sa prestation de serment à Porto-Novo, Patrice Talon a juré que ce second quinquennat sera « hautement social ». A la question du ‘‘Matinal’’ de savoir si le président du MPL  a « perçu les signes de cette ambition dans la gestion du Pays », Expérience Tébé donne à nouveau une mauvaise note au leader du régime de la Rupture

« Les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs », fait-il d’abord remarquer, avant d’enfoncer le clou, « Les leviers sur lesquels le gouvernement devrait s’appuyer pour amorcer le hautement social sont laissés pour compte. La situation des aspirants n’a pas encore changé, les œuvres sociales au profit de nos frères étudiants sont de plus en plus réduites, rendant difficile l’accès à la formation des couches vulnérables. L’augmentation des salaires annoncée se fait toujours attendre. Nos gouvernants continuent de s’auto-satisfaire des réalisations dans le domaine des infrastructures et pour couronner le tout c’est à une balade gouvernementale aux frais du contribuable pour nous expliquer pourquoi le peuple doit continuer à souffrir ou continuer à subir les affres de la cherté de la vie qu’on assiste ».

Comme quoi, le MPL n’est pas content de la Gouvernance Talon.

Manassé AGBOSSAGA

Abomey-Calavi- Le Pasteur accusé d’avoir tué sa fille déposé en prison

Le Pasteur, accusé d’avoir tué sa fille de 23 ans,  à coup de machette, dans la nuit du lundi 16 mai 2022 à Glo-Djigbé,  était face au Procureur  près le  tribunal d’Abomey-Calavi, ce mardi 25 mai 22. Après audition, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.

Le Pasteur, accusé d’avoir tué sa fille de 23 ans,  à coup de machette, dans la nuit du lundi 16 mai 2022 à Glo-Djigbé,  était face au Procureur  près le  tribunal d’Abomey-Calavi, ce mardi 25 mai 22. Après audition, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.

Le Pasteur soupçonné d’infanticide  passera ses jours en prison en attendant son procès. Accusé  d’avoir tué sa fille, dans la nuit du lundi 16 mai, le mis en cause a été placé en détention provisoire après sa présentation au Procureur  près le  tribunal d’Abomey-Calavi, ce 25 mai.

Selon le point fait par Frissons Radio après l’audience, l’homme de Dieu est poursuivi pour assassinat.  Et c’est  le juge d’instruction du 2ème cabinet qui se chargera de la suite de l’affaire.

 Rappel des faits

Le drame s’est produit dans la nuit du lundi 16 mai dans l’arrondissement de Glo- Djigbé, commune d’Abomey-Calavi. Le mis en cause, pasteur et fondateur de l’Eglise Missionnaire Évangélique des Croyants (EMEC)  aurait,  selon les témoignages, tué à coup de machette, sa fille, âgée de 23 ans et mère de 2 enfants,

L’homme de Dieu qui aurait des ennuis de santé, aurait sollicité l’aide de sa fille. Cette dernière  demande la permission à son mari et rejoint son père pour l’assister dans sa maladie.

Seulement voilà, dans la nuit de ce  lundi, alors qu’elle   apporte  à manger à son père malade, ce dernier lui aurait donné des coups de machette.

Sa fille n’a pas survécu aux coups, et le père a pris la fuite, avant d’être, plus tard, rattrapé.

Manassé AGBOSSAGA

Recrutement de 1300 élèves agents de Police: Important communiqué de la Direction générale de la Police républicaine

Les candidats au concours de recrutement de la 1ère vague de mille trois cents (1300) élèves agents de Police sur les deux mille (2000) autorisés par le Gouvernement sont invités à se rendre dans les directions départementales de la Police républicaine en vue de consulter la liste des candidats devant mettre à jour leur dossier.

Les candidats au concours de recrutement de la 1ère vague de mille trois cents (1300) élèves agents de Police sur les deux mille (2000) autorisés par le Gouvernement sont invités à se rendre dans les directions départementales de la Police républicaine en vue de consulter la liste des candidats devant mettre à jour leur dossier. Ceux concernés sont attendus à la Direction générale de la Police républicaine à Ganhi dans le 5ème arrondissement de Cotonou, pour compter du mercredi 25 au lundi 30 mai 2022 à 15 heures. Passé ce délai, tout dossier comportant encore de défaut sera rejeté.

Lire le communiqué en image.

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