Bénin- «S’il y a des gens qui ont le plus peur de ce régime, c’est nous qui sommes dedans », confie un DG d’une structure publique

Etre nommé à un poste de responsabilité sous la  rupture, c’est doux, mais cela peut vous  donner de l’insomnie et installer un sentiment de frayeur. C’est du moins,  ce qu’il faut retenir des propos du directeur général de l’ANPE, Urbain Amègbédji lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ d’Eden Tv.

C’est le Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui le dit. Invité de l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden TvUrbain Amègbédji a confié que les partisans du régime de la rupture promus ou nommés à des postes de responsabilité craignent le plus le régime.

Etre nommé à un poste de responsabilité sous la  rupture, c’est doux, mais cela peut vous  donner de l’insomnie et installer un sentiment de frayeur. C’est du moins,  ce qu’il faut retenir des propos du directeur général de l’ANPE, Urbain Amègbédji lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ d’Eden Tv.

Selon ses propos, les partisans du président Talon, notamment  ceux qui ont été nommés, sont ceux qui craignent le plus le plus régime, car explique-t-il, «le chef de l’Etat va vous sanctionner ».

« S’il y a des gens qui ont,  le plus peur,  aujourd’hui,  de ce régime.  C’est nous encore. C’est nous qui sommes dedans qui avons peur », a confié le Dg Anpe, ex membre de l’ex parti Alternative Citoyenne,   ajoutant «  On a peur d’être sanctionné. On a peur de faire mal. Et nous prenons un soin particulier à faire les choses conforment aux règes de manière à ce qu’on ne nous reproche pas de nous retrouver là où vous connaissez ».

Ce qui n’est pas totalement faux quand on sait que  plusieurs  Dg  se retrouvent actuellement au gnouf.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Législatives 2023: Les « élections apaisées ou inclusives » dépendent de la « volonté » du Gouvernement selon Expérience Tébé

Le président du parti Mouvement populaire de libération (MPL) a répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Expérience Tébé était, ce vendredi 20 mai à Cotonou,  aux côtés d’autres leaders politiques et des acteurs de la société civile, pour discuter des conditions de l’organisation des législatives apaisées en 2023. Interrogé à la fin de la rencontre, le président du ‘‘parti au balai’’ a martelé que tout repose entre les mains du Gouvernement.

Le président du parti Mouvement populaire de libération (MPL) a répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Expérience Tébé était, ce vendredi 20 mai à Cotonou,  aux côtés d’autres leaders politiques et des acteurs de la société civile, pour discuter des conditions de l’organisation des législatives apaisées en 2023. Interrogé à la fin de la rencontre, le président du ‘‘parti au balai’’ a martelé que tout repose entre les mains du Gouvernement.

Le président du parti d’opposition Mouvement populaire de libération (MPL) est catégorique. Pour Expérience Tébé, seul le Gouvernement peut garantir  des élections législatives apaisées et inclusives en 2023.

Interrogé en marge de la rencontre initiée par la Conférence épiscopale du Bénin,  il a martelé « que c’est la  volonté du régime qui fera,   si nous aurons des élections apaisées ou inclusives » en 2023.

Saluant la démarche de la Conférence épiscopale du Bénin, Expérience Tébé a laissé entendre que les législatives de 2023 constituent un sujet d’intérêt national avec des citoyens qui se demandent si les élections seront inclusives, et si elles se passeront dans le calme.

Et pour lui, les réponses à ces interrogations conduisent au Gouvernement avec des  lois à polémiques.

 Le MPL sera aux législatives de 2023

Dans l’entretien accordé à la presse en marge de la rencontre, Expérience Tébé a,  à nouveau,  confirmé la participation du  MPL  au scrutin législatif de 2023. Contrairement aux dernières élections, il a soutenu que le parti sera sur la ligne de départ.

« nous sommes dans notre même position qui est de   faire de tout ce qui est de notre pouvoir pour être présent à ces élections et nous y serons…nous y serons… forcément », a assuré le président du MPL.

Vérification en 2023…

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Première réaction de Guy Dossou Mitokpè après sa démission du parti Restaurer l’Espoir

Elle était attendue, elle est désormais là. Guy Dossou Mitokpè réagit,  pour la première fois après sa démission du parti restaurer l’espoir de Candide Azannaï, le 12 avril dernier.

Elle était attendue, elle est désormais là. Guy Dossou Mitokpè réagit,  pour la première fois après sa démission du parti restaurer l’espoir de Candide Azannaï, le 12 avril dernier.

Interpellé sur son départ du parti Restaurer l’Espoir par un participant alors qu’il participait une académie politique sur le thème « législatives de 2023 au Bénin: Enjeux et défis »,  initiée par Friedrich Ebert Stiffung Bénin  à Parakou ce vendredi 20 mai 2022, Guy Mitokpè a levé un coin de voile sur la question.

Il a  répondu à ce dernier que «  ce n’est pas avec cœur joie qu’on se prononce sur son départ d’un Parti au sein duquel l’on a fait 15 ans ».

Sur les raisons de son silence,   Guy Dossou Mitokpè  a laissé entendre que cela se justifie par un devoir de gratitude, ajoutant qu’il ne compte pas se lancer dans un jeu de dénigrement de son ex parti.

« On ne quitte pas la maison de son père dans le but de fonder sa propre famille en dénigrant son père ou en dénigrant la maison de son père… En quittant la maison de son père, on reste reconnaissant de ce que l’on a reçu de son père… et on espère faire mieux », a-t-il avancé d’après des propos publiés sur son comte méta…

 

Et si Guy Dossou Mitokpè n’a laissé filtré aucun mot sur les raisons de son divorce avec Candide Azannaï, l’ancien député à l’Assemblée nationale a soutenu qu’il veut « encore apporter beaucoup à notre pays ».

 

Une ambition patriotique et politique qui passe,  sans doute,  par sa prochaine destination dans un parti. Ce qui reste  un mystère pour l’heure.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Narcisse Tomèty demande un abattement des salaires politiques et dénonce

Simon Narcisse Tomèty plaide pour l’abattement des salaires politiques au Bénin. L’Institutionnaliste a fait cette demande dans une tribune intitulée  ‘‘Le bien commun et le sacrifice proportionnel pour une sortie de crise de la vie chère au Bénin : 21 propositions de justice sociale’’.

Simon Narcisse Tomèty plaide pour l’abattement des salaires politiques au Bénin. L’Institutionnaliste a fait cette demande dans une tribune intitulée  ‘‘Le bien commun et le sacrifice proportionnel pour une sortie de crise de la vie chère au Bénin : 21 propositions de justice sociale’’.

C’est au point 19 que Simon Narcisse Tomèty  a recommandé  un abattement des salaires politiques pour soulager les peines des populations face à la cherté de la vie.

L’ancien Directeur de l’Ecole la Nouvelle Conscience précise que cet abattement des salaires doit toucher les ministres, les cabinets ministériels, sans oublier le président de la République.

Pour le Professeur Tomèty, il faut «  procéder à un abattement des salaires politiques de 50% pour tous les rangs ministériels, de 60% pour le rang préfectoral et les cabinets ministériels et de 60% pour le président de la République ».

 

L’universitaire avance que « le sacrifice proportionnel est une expression de la justice sociale et d’attachement à l’exemplarité des chefs » et ajoute que « c’est dans les moments de crise qu’on reconnaît les grands serviteurs des peuples, c’est-à-dire les vrais chefs, les vrais managers, les vrais leaders et les vrais porteurs d’espérance »

 Simon Narcisse Tomèty : « Le Bénin fait partie des rares pays africains dont les salaires politiques sont inconnus du peuple »

Dans son appel,  Simon Narcisse Tomèty n’a pas manqué de dénoncer  le flou qui entoure les salaires politiques au Bénin.

« L’opacité qui entoure les salaires politiques justifient une bonne partie des crises sociales. Le Bénin fait partie des rares pays africains dont les salaires politiques sont inconnus du peuple », a-t-il fustigé  avant de lancer,  «Il y a lieu de publier les décrets des salaires politiques et politico-administratifs sur le site du gouvernement »

Pour lui, il  s’agira ainsi « de sortir du champ des secrets d’État, les salaires politiques »

Le Gouvernement de la Rupture est donc doublement interpelé…

 Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty, « Les politiciens d’aujourd’hui sont plus menteurs et manipulateurs que leurs aînés »

Les Politiciens ont-ils excellé dans le mensonge et la manipulation ? Oui, répond sans hésiter le Professeur Simon Narcisse Tomèty.

Les Politiciens ont-ils excellé dans le mensonge et la manipulation ? Oui, répond le Professeur Simon Narcisse Tomèty.

 S’il y a bien un domaine dans lequel les politiciens ont pris du volume, c’est bien dans l’art du mensonge et de la manipulation. C’est du moins,  l’avis de  Simon Narcisse Tomèty.

Pour l’Institutionnaliste, les politiciens actuels ont ravi la vedette à leurs aînés en matière de « mensonge » et de « manipulation ».

« Les politiciens d’aujourd’hui sont plus menteurs et manipulateurs que leurs aînés des années de l’après-guerre jusqu’aux années 70 », constate avec dégoût l’Universitaire, avant d’ajouter «  Le déclin du scrupule surtout dans la gouvernance publique a détruit l’exemplarité des chefs et des aînés, avec une perdition dramatique de l’enfance et de la jeunesse ».

Sans commentaire… 

Manassé AGBOSSAGA

Même Daagbo désapprouve la tournée sur la cherté de la vie: Des gens qui sont rassasiés et qui dorment sous climatiseur vont dire quoi aux gens qui ont faim ?

Fait rare pour être signalé. Daagbo critique pour une rare fois le Gouvernement de la Rupture. A l’origine, la tournée nationale dite d’explication sur la cherté de la vie.

Fait rare pour être signalé. Daagbo critique pour une rare fois le Gouvernement de la Rupture. A l’origine, la tournée nationale dite d’explication sur la cherté de la vie.

Même Daagbo désapprouve la tournée nationale dite d’explication sur la cherté de la vie. Alors que Parfaite de Banamè  s’adressait à ses fidèles, la supportrice N°1 de Patrice Talon a ouvertement  critiqué le passage des ministres dans les localités du pays pour discuter de la cherté de la vie avec les populations.

En langue locale fon et avec ironie, Daagbo  qualifie de « folklore » cette tournée nationale sur la cherté de la vie.  Pour elle, que faut-il attendre d’un rendez-vous où il y a d’un côté des personnes qui sont bien payées, qui mangent bien, et  qui dorment dans climatiseur et de l’autre côté, des gens qui ne mangent pas à leur faim avec cette crise.

Convaincue que « ventre affamé n’à point d’oreille », Daagbo soutient que cette tournée ne produira rien de concret.

Dans son adresse, la ‘’dieue autoproclamée’’  a indiqué que la misère s’observe dans le pays. Face à cela, Parfaite de Banamè a invité ses fidèles, les ‘‘daagbovis’’  à mettre leur confiance en elle.

Sans commentaire…

Manassé AGBOSSAGA

Salaire des ministres sous Boni Yayi : Valentin Djènontin dit tout dans l’épisode 4 de ‘‘Ma Prophétie’’

Chose promise,  chose due. Valentin Djènontin avait promis révéler le salaire des ministres de Boni Yayi. C’est chose faite. Dans l’épisode 4 Ma Prophétie, l’ancien ministre de la Justice a tout dit sur ce sujet. Lire ses révélations.

 

Chose promise,  chose due. Valentin Djènontin avait promis révéler le salaire des ministres de Boni Yayi. C’est chose faite. Dans l’épisode 4 Ma Prophétie, l’ancien ministre de la Justice a tout dit sur ce sujet. Lire ses révélations.

 

MA PROPHETIE

Episode 4 : 19 Mai 2022

Le salaire des Ministres du Président YAYI Boni.

Le salaire que gagnent les Ministres est un sujet qui a toujours fait l’objet de polémique et de débat entre syndicalistes, travailleurs, population, militants et proches.

Ici, je voudrais lever un coin de voile sur ce que gagnaient les Ministres sous le régime du Président YAYI.

L’éclairage que j’apporte ici se rapporte au second mandat du Président YAYI Boni (2011-2016), période au cours de laquelle j’ai été plusieurs fois Ministre.

Trois éléments retiennent mon attention dans la rémunération des Ministres sous le Président YAYI :

– Les primes d’installation

– Le salaire mensuel

– L’assurance maladie.

Contrairement aux chiffres mirobolants souvent avancés :

– Les primes d’installation.

Pour leur installation, les Ministres nouvellement nommés au Gouvernement de YAYI ont droit à une prime de cinq (5) millions de francs CFA par Ministre et non 50 ou 100 millions comme je l’entends souvent dire.

Cette prime est payée une seule fois même si le Ministre est reconduit plusieurs fois dans le gouvernement suite aux remaniements ministériels.

A preuve, personnellement, j’ai participé à sept (7) Gouvernements du Président YAYI Boni dans trois départements ministériels différents entre 2011 et 2015; mais je n’ai perçu lesdites primes qu’une seule fois.

Je vous raconte une petite anecdote. Un jour, en compagnie de quelques collègues Ministres, nous étions allés voir certains responsables de l’une de nos communautés. Dans une blague, l’un nous dit « Messieurs les Ministres, il paraît que vous percevez en début de fonction 50 millions et vous nous laissez ainsi ?». Les collègues et moi avions éclaté de rire ainsi que nos hôtes. J’ai répondu à la personne qui a soulevé la préoccupation que ce n’était pas vrai et mieux, cette prime n’est pas automatiquement perçue. La preuve était que nous ne l’avions même pas encore reçue au moment où l’on parlait.

La prime est payée bien plus tard par le Trésor Public après des formalités administratives.

– Le salaire mensuel du Ministre.

Chaque Ministre gagnait un salaire brut (salaire de base plus diverses primes et indemnités) de Un million sept cent mille (1.700.000) francs CFA.

Ce salaire est frappé d’IPTS (Impôts Progressifs sur Traitements et Salaires) d’un peu plus de cinq cent mille (500.000) francs CFA.

En définitive, chaque Ministre percevait en net un salaire mensuel de Un million cent ou deux cent mille (1.100 ou 1.200.000) francs CFA selon ses charges familiales (nombre d’enfants à charge).

Ce salaire comprend les salaires du personnel de maison (cuisinier, jardinier, etc..) que le Ministre doit défalquer de son salaire et payer directement ses employés.

Ce salaire est celui que j’ai perçu ainsi que la quasi totalité de mes collègues.

Je ne sais pas si le Premier Ministre, le Ministre d’Etat et les Ministres vivant à l’extérieur avant leur nomination percevaient un salaire différent des nôtres.

– L’assurance maladie.

Le Ministre bénéficie avec sa famille (épouse et enfants de 21 ans au plus) d’une couverture sanitaire matérialisée par une assurance maladie à la charge de l’Etat.

Voilà la réalité des choses en ce qui concerne la rémunération des Ministres sous le Président YAYI en mon temps.

D’ailleurs, les salaires politiques ne constituent pas un secret. Un Décret définit ces salaires et en tant qu’acte réglementaire, il fait en principe l’objet de publication au Journal Officiel de la République.

Contrairement aux salaires des fonctionnaires, le salaire des Ministres n’a connu aucune augmentation sous le mandat du Président YAYI.

A cet effet, je ne crois pas violer un secret en vous racontant un débat qui a eu lieu un jour en Conseil des Ministres.

Aux lendemains de l’augmentation à polémique de 25% du salaire des fonctionnaires suite aux pressions des centrales syndicales hyper puissantes dans le temps (Rires), les Ministres ont demandé au Président de la République, YAYI Boni d’améliorer légèrement leurs traitements. Le refus catégorique du Chef de l’Etat a été immédiat. Selon lui, augmenter le salaire des Ministres juste après l’augmentation de celui des fonctionnaires dans un contexte de crise sociale notoire à peine contenue, serait perçu comme une provocation des syndicats surtout que les Ministres gagnent relativement mieux que la plupart des cadres de l’administration ; certains Directeurs Généraux de Société gagnent plus que leurs Ministres de tutelle.

Il n’était pas prêt à engager ce bras de fer avec les partenaires sociaux.

S’il y avait un exercice que je me refusais de faire, c’était de vous entretenir sur la manière dont la plupart des Ministres sous le Président YAYI dépensaient leur salaire. Toutefois, pour éviter de donner à mon exposé un goût d’inachevé, je vous raconte un peu ce qui se passait en raison surtout des conditions particulièrement difficiles dans lesquelles nous avions travaillé : vivacité démocratique où les postes électifs étaient pourvus suite à des élections libres, transparentes, inclusives, pacifiques ; où les syndicats, les étudiants pouvaient manifester leurs mécontentements par des grèves perlées ; où des magistrats, avocats, membres de la société civile pouvaient organiser des marches de toutes les couleurs ; où les citoyens, les journalistes, les membres d’ONG pouvaient librement exprimer leurs opinions et même traiter le Président de la République de tous les noms d’oiseaux, menacer devant caméras et micros les Ministres sans craindre la prison, sans être enlevés, sans être tués ou contraints à la clandestinité ou à l’exil.

Dans cette atmosphère, le Président YAYI a choisi d’être constamment aux côtés de son peuple, détenteur exclusif de la souveraineté et de la légitimité sur le terrain avec ses Ministres. Cette propension du Président à être tout le temps au contact de la population, que d’aucuns qualifiaient de populisme pouvait se justifier par la nécessité d’apporter le son de cloche du Gouvernement au bas peuple régulièrement abreuvé de mensonges, de montages, d’intoxications aux fins de le manipuler contre l’exécutif. Ces sorties permettaient de présenter à la population non seulement les réalisations de l’exécutif mais aussi et surtout de lui expliquer les causes des tensions artificielles entretenues sur le terrain par la classe politique dont la face et les ambitions cachées se révèlent depuis Avril 2016.

Dans ces conditions, le contrôle territorial de l’électorat par les Ministres politiquement engagés devenait un enjeu vital, primordial et crucial puisque les élections (locales, communales, législatives, présidentielle) se gagnaient de hautes luttes.

N’était pas Chef de quartier ou de village, Chef d’arrondissement, Maire, Député celui que désigne simplement le Président de la République, mais celui qui avait un électorat et qui contrôlait avec les militants du parti sa circonscription électorale.

Ces descentes régulières des Ministres dans leur localité n’étaient pas sans incidence sur leur salaire. Ces déplacements avaient un coût et un prix à payer.

L’entretien de l’électorat se fait à travers non seulement la présence physique régulière du Ministre sur le terrain aux côtés de la population, mais aussi et surtout par la prise en charge financière des évènements heureux et malheureux des militants; le financement des activités des associations de femmes, des mouvements de jeunes, des scolaires, des étudiants, des groupements socio culturels, l’appui matériel et financier aux chefs traditionnels, têtes couronnées, dignitaires religieux, responsables de confessions religieuses, les cadeaux pour les fêtes de fin d’année, etc….

Donc, sur le salaire du Ministre, surtout ceux qui étaient politiquement actifs et engagés sur le terrain, étaient greffées d’énormes charges sociales inimaginables.

Les sollicitations étaient si énormes et récurrentes que, malgré tous les efforts et sacrifices du Ministre, il était incompris de la famille, des parents, des amis, des militants, des responsables d’associations et de mouvements; chaque personne ou chaque groupe estimant n’avoir pas assez reçu oubliant littéralement que le Ministre reçoit par jour et de toutes parts des centaines de demandes de toutes natures et qu’il n’a pas une planche à billets.

Derrière l’aisance apparente de certains Ministres d’alors, se cachait une véritable misère puisqu’ils étaient écrasés par les demandes d’assistance.

Je pourrais affirmer que la prospérité relative d’antan était bien partagée non seulement au niveau macro mais aussi au niveau micro.

Tout Ministre qui n’avait pas le sens du partage avec sa population ne pouvait rester dans l’arène politique béninoise.

Avec le recul, à titre personnel, je continue de croire que l’homme politique doit être humble, empathique, sympathique et généreux.

Néanmoins, j’estime que cela ne devrait pas être la norme en politique que le Ministre ou le Député soit perçu comme le responsable régional des services sociaux. Les populations doivent comprendre que les autorités politiques n’ont pas vocation à régler personnellement leurs problèmes financiers ou à leur faire des cadeaux et autres dons.

Les ministres, les députés, les responsables politiques, de par le salaire relativement élevé qu’ils gagnent, doivent faire preuve de générosité pour aider les populations s’ils le peuvent ; mais, cela ne devrait pas constituer un critère de choix politique. Il s’agit d’une déviance comportementale qui a été installée par certains hommes politiques aux lendemains de la Conférence Nationale et progressivement entretenue. Nous avons tous l’impérieuse obligation de travailler à endiguer cette habitude par l’éducation à la citoyenneté.

Mais à l’examiner de près, le harcèlement financier des Ministres et Députés par une certaine couche de la population a de mon point de vue sa source dans le chômage notoire des jeunes sans emploi, la misère prononcée des cultivateurs, artisans, vendeuses, etc…, la non couverture sanitaire de tous par une assurance maladie; bref un problème de développement et de distribution. Il urge véritablement que les hommes politiques repensent le modèle de développement du Bénin et surtout les questions sociales d’emploi, de santé, de solidarité, d’éducation pour toutes les couches de la population au plan national.

Nous devons sortir des sentiers battus, changer totalement de paradigmes et rentrer dans une dynamique d’innovation avec seule référence le bien-être social intégral, holistique de tous les citoyens quel que soit leur statut.

Tout développement qui ne place pas l’Homme au cœur des préoccupations est vicieux, vaniteux et anti progrès. Ce système ne générera qu’indignation, mépris, mécontentement et révolte.

Gouvernants, gouvernés, à chacun de jouer convenablement sa partition pour le bonheur de toute la communauté, pour la paix et l’harmonie.

« C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin. » Proverbes 10 :22

Les semaines à venir, je vais m’essayer à la complexité, aux tendances lourdes de la gouvernance dans notre pays. Soyez toujours nombreux à me lire.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin

Bénin- Terrorisme: Des hommages annoncés pour des soldats tombés au front

Le Bénin entend à nouveau rendre un hommage à ses vaillants soldats. Une cérémonie est annoncée pour saluer la  bravoure, le courage et honorer  la mémoire des agents des Forces armées béninoises tués dans des attaques terroristes enregistrées sur le sol béninois.

Le Bénin entend à nouveau rendre un hommage à ses vaillants soldats. Une cérémonie est annoncée pour saluer la  bravoure, le courage et honorer  la mémoire des agents des Forces armées béninoises tués dans des attaques terroristes enregistrées sur le sol béninois.

Cette cérémonie d’hommage concerne les soldats morts dans l’attaque terroriste du 11 avril dernier. Frissons Radio précise que la cérémonie se tiendra à l’Etat-Major, à Cotonou, le mercredi 25 mai 2022.

Comme pour les précédentes cérémonies organisées, celle-ci sera également présidée par la vice-présidente du Bénin, Mariam Chabi Talata et connaîtra la présence du ministre de la  Défense Fortuné Nouatin, du chef de l’Etat-major,  le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, des proches et amis des illustres disparus.

Le lundi 11 avril 2022, des individus non encore identifiés ont lancé une attaque au moyen d’engin explosif artisanal, doublée d’une embuscade au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari. Un convoi  de ravitaillement des Forces armées béninoises est tombé dans le guet-apens. 5 militaires dont trois sous- officiers et de deux soldats ont été tués dans cette attaque terroriste.

C’est à ces 5 agents des Forces armées béninoises que la Nation, toute entière, compte rendre hommage, le 25 prochain.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Le prix de l’huile végétale raffinée fixé à 1300 Fcfa le litre pour une période trois mois

Avis aux consommateurs (trices), vendeurs (deuses) et autres ! Par un arrêté en date du 19 mai conjointement signé par les ministres de l’industrie et du commerce Shadiya Assouma et de l’Economie et des finances (Didier Tonato intérimaire), le Gouvernement fixe le prix de l’huile végétale raffiné à 1300 Fcfa sur toute l’étendue du territoire national.

Avis aux consommateurs (trices), vendeurs (deuses) et autres ! Par un arrêté en date du 19 mai conjointement signé par les ministres de l’industrie et du commerce Shadiya Assouma et de l’Economie et des finances (Didier Tonato intérimaire), le Gouvernement fixe le prix de l’huile végétale raffiné à 1300 Fcfa sur toute l’étendue du territoire national.

L’article premier dudit arrêté stipule que « le prix de vente au détail au consommateur final de l’huile végétale raffinée est plafonné à 1300 fcfa le litre sur toute l’étendue du territoire national »   conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi n°2016—25 du  04 novembre 2016 portant organisation de la concurrence en République du Bénin.

Toutefois, l’article 3 signé des ministres du Commerce et des finances,  renseigne que ce prix s’applique pour une période trois mois à compter de sa date de signature.

L’exportation et la réexportation de l’huile végétale raffinée sont interdites, prévient  l’article 4.

Désormais,  reste à voir si le prix sera respecté dans les marchés et autres lieux de vente.

Aucune description de photo disponible.

Peut être une image de texte qui dit ’n*2021-542 25 octobre 2021 organisation fonctionnement du Ministère de I'Industrie décret n*2021-307 juin 2021 portant attributions, fonctionnement Ministère de Economie des Finances; ARRÊTENT Article Conformément aux dispositions novembre 2016 portant organisation prix détail consommateur litre raffinée plafonné territoire national. République huile végétale l'étendue Article lhuile végétale de vente des producteurs vente TVA collectée incluse. distributeurs grossistes détaillants) Les prix TVA. raffinée s'entendent prix finaux chaîne TVA s'arréte niveau producteurs locaux. lhuile Article l'article compter période ci-dessus est signature du présent arrété. Article L'exportation réexportation lhuile végétale raffinée sont interdites. Durant période prescrite compétents Ministère stricts présent arrété, Commerce contröles’

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peut être une image de texte qui dit ’Article 6 Toute infraction aux dispositions du présent arrêté est punie conformément aux textes en vigueur. Article Le présent arrêté, qui prend effet pour compter de la date de sa signature abroge toutes/ dispositions antérieures contraires. sera publié partout où besoin sera, Fait Cotonou, le 19 mau Ministre de l'Industrie Commerce 2022 Le Ministre de 'Economie les Finances Ematou Shadiya ASSOUMAN LE MINISTRE José Didier TONATO 03 CoTOMihistre intérimaire AMPLIATIONS PR MINISTERES 22 SGG -JORB1. -Haac MAEp 2- AUTRES’

 

Manassé AGBOSSAGA       

Plaintes de Nourou Dine Saka Saley pour menace de mort, diffamation- Le dossier renvoyé en juin, ce qu’il faut retenir de l’acte 1

Acte 1,  ce mercredi 18 mai,  de l’affaire dite     « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre Nourou Dine Saka Saley. Après la plainte de l’opposant et membre du parti ‘‘Les Démocrates’’, le dossier a été ouvert au Tribunal de Cotonou malgré  l’absence remarquable des prévenus et de leurs avocats, avant d’être renvoyé en juin.

Acte 1,  ce mercredi 18 mai,  de l’affaire dite     « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation » contre Nourou Dine Saka Saley. Après la plainte de l’opposant et membre du parti ‘‘Les Démocrates’’, le dossier a été ouvert au Tribunal de Cotonou malgré  l’absence remarquable des prévenus et de leurs avocats, avant d’être renvoyé en juin.

Représenté par Me Arthur Balle, ancien Bâtonnier, Nourou Dine  Saka Saley  n’avait pas en face de lui ses vis-à-vis, cités à comparaître pour « menaces de mort, harcèlement par voie électronique et diffamation ». Un fait qui n’aura néanmoins pas perturbé le déroulé de l’audience.

Le juge de céans a fixé à 30.000 fcfa la caution de consignation due par Nourou Dine  Saka Saley pour l’enrôlement de la procédure, et donc la date de l’audience d’inculpation.

Après avoir fixé la caution  et le délai de paiement, le juge a renvoyé de dossier au mois de Juin pour l’audience d’inculpation.

La citation directe 

 En droit, la citation directe permet à la victime d’une infraction ou au Procureur de la République de saisir directement un tribunal pénal.

Dans ce cas, un procès sans une enquête approfondie de la police peut avoir lieu.

S’il est reconnu coupable, l’auteur des faits risque la peine de prison et/ou  une amende. Il sera alors appelé à indemniser la victime,  partie civile..

La citation complète est remise à l’auteur présumé de l’infraction par un huissier.

L’huissier doit tout mettre en œuvre pour délivrer la citation à son destinataire.

Lorsque la citation est délivrée à la personne du prévenu, le jugement sera contradictoire même si le prévenu ne s’est pas présenté à l’audience.

La Rédaction