Bénin : Les nominations prononcées en Conseil des ministres après la reprise

 Patrice Talon et ses ministres ont tenu ce 1er septembre le premier conseil des ministres après la fin des vacances. A l’occasion, plusieurs nominations ont été prononcées. Liste.

A la présidence de la République 

Présidente de l’Institut national de la Femme 
Madame Claudine Afiavi PRUDENCIO 

Secrétaire exécutive de l’Institut national de la Femme 
Madame Huguette BOKPE GNACADJA 

Au Ministère du développement et de la coordination de l’action gouvernementale

Sur proposition du ministre d’Etat 

Conseiller technique juridique
 
Monsieur Serge-Marie AGBOTON 

Conseillers techniques 
Madame et messieurs 

Huberte Eudoxie BESSAN 

Tahirou DJARA 

Issiradjou GOMINA IBRAHIM.

  •  

Bénin: Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 28 juillet 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

I- MESURES NORMATIVES. 

Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant protection du patrimoine culturel en République du Bénin.

Une bonne partie du patrimoine culturel béninois a été, par le passé, l’objet de trafics divers. Aujourd’hui encore, il s’observe, ici et ailleurs, des velléités de vol, de destruction ou de dégradation d’œuvres culturelles et historiques majeures. À cela s’ajoutent les nombreuses menaces contemporaines qui pèsent sur le patrimoine culturel en général.

Dans un contexte où notre pays a engagé des investissements massifs en vue de devenir une destination touristique prisée, il convient de mettre en place un cadre juridique et institutionnel propice à la protection efficiente et holistique du patrimoine culturel national.

A cet effet, le processus d’actualisation des textes existants a débouché sur le présent projet de loi, lequel intègre des préoccupations nouvelles comme la circulation des biens culturels, leur transfert illicite, la protection des données informatiques liées au patrimoine culturel, la promotion du mécénat culturel et l’auto-assurance de l’Etat pour les biens culturels.

De même, ce projet prend en compte la nécessité d’un meilleur encadrement juridique des musées publics et privés en tant que cadre de conservation et de valorisation du patrimoine culturel ainsi que le renforcement des sanctions pénales liées aux infractions touchant audit patrimoine.

Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts veillera, en relation avec le ministre de la Justice et de la Législation, à l’aboutissement de la procédure législative.

Ont été adoptés, au titre des autres mesures normatives, le décret fixant la structure-type des ministères de même que les décrets portant nomination des membres et du président des Conseils d’administration des structures ci-après : 

  • Institut national de la Femme ;
  • Université d’Abomey-Calavi, Université de Parakou, Université d’Agriculture et Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et de Mathématiques ; puis le décret portant
  • nomination des membres du Comité de suivi de mise en œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation.

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Réalisation de l’étude de faisabilité économique et financière du Programme national de Développement des plantations et des grandes cultures.

La mise en œuvre diligente de ce programme nécessite, pour en garantir l’efficience, qu’une étude approfondie soit réalisée par un bureau d’études expérimenté dans le domaine agricole.

Ladite étude sera conduite, de façon synchronisée, avec les travaux techniques afin d’anticiper sur les variables économiques, financières et de rentabilité. Ces informations serviront entre autres à engager la mobilisation du financement.

De façon spécifique, les aspects suivants seront abordés :

  • l’évaluation des choix techniques en termes de cultures à développer ;
  • l’identification des zones appropriées ainsi que leur potentiel ;
  • les modalités de mise en exploitation des domaines ;
  • la nature et le contenu des partenariats avec les exploitants agricoles ;
  • le programme d’investissement et les besoins de financement ;
  • le cadre de gouvernance du programme ;
  • le plan d’affaires.

A cet effet, les ministres veilleront à la bonne exécution de la mission confiée au bureau d’études retenu. 

II-2. Contrat d’assistance technique pour la modernisation de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB).

La révolution numérique génère de nouveaux paradigmes dans le secteur audiovisuel. L’ORTB, pour faire face à ces mutations, doit se mettre aux normes par des investissements en équipements et matériels modernes, ainsi que le développement d’expertises métiers en son sein.

Une mission d’expertise a donc été sollicitée pour accompagner l’ORTB dans l’amélioration de la qualité de ses prestations à travers notamment :

  • les équipements et systèmes techniques à acquérir ;
  • les procédures de production et de transmission à définir ou à optimiser ;
  • les formations ou recyclages à envisager pour le personnel ciblé.

II-3. Poursuite des prestations de l’Agence nationale de l’Assurance maladie (ANAM) et de l’Agence nationale de gestion de la gratuité de la césarienne (ANGC) par l’Agence nationale de la Protection sociale (ANPS). 

En vue d’accroître la capacité d’accès des citoyens, notamment des plus démunis, aux services sociaux de base, le Gouvernement a mis en place le projet « Assurance pour le Renforcement du Capital humain » (ARCH) dont la phase pilote a été conduite avec succès par l’ANAM. Celle-ci a impacté plusieurs dizaines de milliers de nos compatriotes considérés comme pauvres extrêmes.

L’implémentation de cette stratégie intégrée de prise en charge des populations vulnérables a nécessité la création de l’Agence nationale de la Protection sociale comme régulatrice des services à offrir.

Mais, en attendant l’aboutissement du processus de recrutement de la compagnie d’assurance à même de fournir lesdits services, le Conseil a autorisé la mise à disposition de l’ANPS, du personnel de l’Agence nationale de l’Assurance maladie et de l’Agence nationale de gestion de la gratuité de la Césarienne. 

Cette option vise à assurer la continuité, au profit des bénéficiaires, des prestations que ces deux Agences offrent actuellement.

II-4. Compte rendu de l’exécution du contrat de prestation dans le cadre de la mise en place d’un pôle d’excellence pour la prise en charge des patients souffrant de maladies cardio-vasculaires

Au regard des résultats concluants de ce partenariat qui a permis de prendre en charge, en deux missions, 19 patients au CNHU-HKM pour de graves pathologies cardiaques, le Conseil a marqué son accord pour l’augmentation du nombre de missions par an. Cette option permettra un transfert rapide de compétences aux équipes médicales béninoises.

Le ministre de la Santé y veillera particulièrement.

II-5. Délocalisation de la Société des Ciments du Bénin (SCB) de la zone commerciale de Ganhi.

L’existence de cette Société dans une zone de grande concentration urbaine est source de désagréments causés aux riverains de même qu’à l’environnement. 

En outre, cette implantation n’est plus en conformité avec les dispositions du décret n° 2001-289 du 8 août 2001 portant approbation du plan d’aménagement de la zone de Ganhi qui interdit le développement d’activités industrielles dans le périmètre concerné.

Aussi, le Gouvernement a-t-il demandé aux responsables de la SCB, depuis juin 2020, de programmer le déménagement de l’unité de production pour le 30 juin 2022 au plus tard.

En évaluant la situation actuelle, le Conseil a décidé de confirmer ce délai pour la délocalisation de la Société.

En tout état de cause, à cette date, il sera mis un terme aux activités de la société qui disposera alors, à partir de cette échéance, d’un délai maximum de 6 mois pour procéder au démantèlement de son outil industriel et libérer définitivement le site au plus tard le 30 décembre 2022.

Les ministres concernés accompagneront la société dans le processus de délocalisation.

II-6. Déploiement d’une opération de sécurisation et de rétablissement de l’ordre dans l’arrondissement de Guéné, commune de Malanville.

Un compte rendu du ministre de l’Intérieur et la Sécurité publique a fait état d’affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans le campement de Gabéri dudit arrondissement, dans la journée du 24 juillet 2021. Ces évènements sont survenus en raison de dissensions liées à la gestion de zones délimitées pour les activités pastorales et/ou agricoles.

Lesdits affrontements ont malheureusement provoqué des morts d’hommes, des blessés graves et de nombreux dégâts matériels.

Afin de ramener le calme dans la localité et protéger les populations et leurs biens, le Gouvernement y a dépêché un détachement des Forces de défense et de sécurité.

Par ailleurs, l’ampleur des dégâts enregistrés nécessite qu’une assistance particulière soit apportée aux victimes des communautés antagonistes. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique veillera à la mise en œuvre des instructions données par le Conseil à cet effet, à savoir : organisation de séances de sensibilisation, identification et poursuite des auteurs ; libération des couloirs de passage du bétail.

Le Conseil saisit l’occasion pour rappeler que les éleveurs et les agriculteurs doivent cohabiter en bonne intelligence et que tout acte de discrimination à l’égard de l’une ou de l’autre des communautés sera sévèrement sanctionné. 

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Le Conseil des Ministres a autorisé la participation du Bénin : 

  • au Sommet mondial sur l’éducation, à Londres au Royaume-Uni, les 28 et 29 juillet 2021 ; ainsi qu’à
  • la Conférence sur l’Initiave allemande « G20 Compact with Africa », à Berlin le 27 août 2021 ; puis l’organisation, à Cotonou,
  • les 2 et 3 septembre 2021, de la réunion du Réseau francophone des ministres en charge de l’Economie numérique ; puis
  • du 4 au 17 novembre 2021, du 20ème concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du Conseil africain et malgache de l’Enseignement supérieur (CAMES).

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Sur proposition du Ministre, les nominations ci-après ont été prononcées au ministère de l’Economie et des Finances :

  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Alban BESSAN
  • Directeur adjoint de Cabinet : Madame Adidjatou HASSAN ZANOUVI
  • Conseiller technique au suivi des notations et projets structurants : Monsieur Armand OLOGOUDOU
  • Conseiller technique au Budget : Monsieur Macaire AGBANTE
  • Directeur national du Contrôle financier : Monsieur Eric YETONGNON
  • Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique : Monsieur Oumara Karimou ASSOUMA
  • Directeur de la Production des comptes à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique : Monsieur Soumanou ADODO
  • Trésorier général de l’Etat à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique : Monsieur Félicien DAKODO
  • Directeur général de l’Economie : Monsieur Aristide MEDENOU
  • Directeur général des Participations de l’Etat et de la Dénationalisation : Madame Christelle YEBE
  • Directeur général du Secteur financier : Monsieur Adam AFFO DENDE
  • Directeur général du financement du Développement : Monsieur Victorien Yaovi EDE
  • Directeur général de la Statistique et de la Démographie : Monsieur Laurent HOUNSA.

Fait à Cotonou, le 28 juillet 2021, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement, 

Edouard OUIN-OURO.-

Bénin: Les nominations prononcées en Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021

Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021, notamment à la Présidence de la République et au ministère de la Justice et de la législation.

Des nominations ont été prononcées en Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021, notamment à la Présidence de la République et au ministère de la Justice et de la législation. Voir la liste.

Bénin: Les nominations prononcées en Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021
Bénin: Les nominations prononcées en Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021

Mesures individuelles.  

Les nominations ci-après ont été prononcées : 

A la présidence de la République 

Directeur général de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET) 

Monsieur Fructueux Sylvain AHO 

Au ministère de la Justice et de la Législation 

Sur proposition du ministre et après avis du Conseil supérieur de la magistrature 

A la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET)

 
Assesseurs à la Chambre de Jugement 
Madame et messieurs 

Sêmèdé Chrystelle Cédrine ADONON 

Kuassi David Marie Joachim ANANI 

Bienvenu SOHOU 

Sètchégbé Alexandre Desville GBEDJI  
 
Membres de la Commission de l’Instruction 
Messieurs 

Antoine YEHOUENOU 

Moubarak-Dine ALI-OWE 

Au parquet spécial 

1er substitut du Procureur spécial 
Monsieur Armand Donald Regan HOUNGUE 

2ème substitut du Procureur spécial 
Monsieur Yémali Yélinest AHOUEYA 

3ème substitut du Procureur spécial 
Monsieur Serge HOUNNOUVI 

Conseillers à la Chambre des Appels 
Messieurs 

  • Tchognon Richard LIMOAN 
  • Florentin GBODOU 
  • Adamou MOUSSA 
  • Jean da SILVA 

Au tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo 

Procureur de la République 
Monsieur Abdoubaki ADAM-BONGLE 
 

Au tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah 

Procureur de la République 
Monsieur Nadjim GADO.

Bénin: Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 21 juillet 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021
Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 juillet 2021

I- MESURES NORMATIVES. 

I-1. Adoption du décret portant conditions d’exercice de la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage dans le domaine de la construction en République du Bénin. 

L’assistant à maîtrise d’ouvrage apporte sa compétence administrative, technique et financière ainsi que son expérience en matière de réalisation d’ouvrages publics. Il peut être une personne physique qualifiée ou une personne morale de droit public ou privé.

Mais, à ce jour, aucun texte spécifique n’encadre l’exercice de cette profession dans notre pays.

Or, les grands projets initiés par le Gouvernement nécessitent de plus en plus la multiplicité des intervenants, une technicité et des performances avérées, une attention particulière à la sécurité et à la qualité de même qu’une bonne maîtrise du coût global du projet. 

Il devient dès lors impérieux, dans un contexte très évolutif, d’instituer et d’encadrer l’exercice de la profession aux fins de sauvegarder les investissements réalisés.

C’est pourquoi, le Conseil a adopté le présent décret qui, dans ses prescriptions : 

  • fixe les conditions d’exercice de la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage ;
  • indique au maître d’ouvrage les modalités de définition et de pilotage du projet ;
  • facilite la coordination de sa réalisation et permet au maître d’ouvrage de remplir pleinement ses obligations au titre de la conduite du projet.

Le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable assurera, en lien avec les autres ministres concernés, l’information du public, des architectes, des ingénieurs ainsi que des autres acteurs du secteur, sur le contenu du décret et les objectifs poursuivis. 

I-2. Approbation des statuts de l’Institut national de la Femme. 

Le Gouvernement entend engager résolument une dynamique favorisant la promotion et la protection de la femme, à travers notamment l’éradication des discriminations dont elle est l’objet, de même que les diverses formes de violences qui compromettent son épanouissement. 

A cet effet, il s’avère nécessaire de surmonter également les résistances socio-culturelles aux fins de consolider les réformes sur l’amélioration de la représentativité de la femme au plan politique ainsi que son émancipation économique.

L’Institut initialement dédié à la promotion de la femme n’a pu, pour diverses raisons, jouer le rôle de levier destiné à assurer la mise en œuvre d’une politique cohérente et durable en vue de relever les défis identifiés.

Tirant leçon des faiblesses rédhibitoires dudit Institut, le Conseil a décidé de le réorganiser entièrement en donnant une nouvelle impulsion à ses mission et attributions.

Ainsi, l’Institut national de la Femme, dans sa nouvelle configuration, est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme.

Rattaché à la présidence de la République, il aura pour mission d’œuvrer à la promotion de la femme, tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée. Il sera aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme.

Véritable cadre de concertation avec les organisations de la société civile qui œuvrent à la protection et à la promotion de la femme, l’Institut disposera, par ailleurs, d’un service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence dont elle est l’objet. Il dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour ces faits.

Au titre des autres mesures normatives, le Conseil a adopté le décret portant modification du décret sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Secrétariat général de la présidence de la République.

II- COMMUNICATIONS. 

II-1. Nouvelles modalités d’assistance pour l’accueil et le séjour, par les missions diplomatiques et consulaires, des personnalités béninoises en mission et/ou en transit à l’étranger.

Conformément à la nouvelle carte diplomatique de notre pays, et dans le but de garantir une utilisation rationnelle des moyens de l’Etat, le Conseil a validé une réforme de l’assistance jusque-là accordée aux personnalités béninoises en mission et/ou en transit dans le cadre de leurs déplacements à l’extérieur du pays.

Ainsi, ladite assistance se limitera désormais strictement, à l’arrivée comme au départ, au Vice-président de la République, aux présidents des Institutions constitutionnelles, aux ministres d’Etat et au ministre chargé des Affaires Etrangères. 

A ce sujet, les services compétents dont relèvent lesdites personnalités communiqueront dans des délais raisonnables, les informations pertinentes liées à l’objet et à la durée de la mission à l’étranger, au ministère des Affaires étrangères.

Il est à souligner que cette assistance ne concerne pas les voyages à titre privé des personnalités concernées.

II-2. Point de la situation de la pandémie de COVID-19 au Bénin. 

Il ressort du point soumis au Conseil par le ministre de la Santé qu’à la date du 20 juillet 2021, notre pays compte 8324 cas positifs dont 8125 guéris et 107 décès.

Il s’en dégage que depuis quelques semaines, une tendance à la hausse est enregistrée avec des cas graves signalés dans les centres hospitaliers dédiés. 

En outre, par ces temps de vacances scolaires où de nombreuses manifestations ludiques ou festives s’organisent, les grands rassemblements, pourraient être facteur de contamination de masse. 

A cet égard, il convient d’encourager les populations à se faire vacciner. 

Aussi, le Conseil rappelle-t-il que la vaccination demeure gratuite dans les centres de santé et recommande-t-il fortement aux personnes âgées de 18 ans et plus, de se soumettre à cette nécessité.

En tout état de cause, à terme, la participation aux manifestations entraînant grand monde serait subordonnée à l’effectivité de la vaccination.

C’est pourquoi, toute initiative d’organisation de rassemblements d’envergure devra faire l’objet de sensibilisation à cette fin par leurs promoteurs. 

Le ministre de la Santé est instruit à l’effet d’ouvrir davantage de centres de vaccination dans toutes les communes. 

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Le Conseil des Ministres a autorisé la participation du Bénin à : 

la 7ème session ministérielle, couplée avec la 14ème réunion des chefs des services de renseignements et de sécurité des pays de l’Initiative d’Accra, du 26 au 30 juillet 2021 à Accra, au Ghana ;

l’Exposition universelle Dubaï 2020, du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la présidence de la République

  • Directeur général de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET) : Monsieur Fructueux Sylvain AHO

Au ministère de la Justice et de la Législation

Sur proposition du ministre et après avis du Conseil supérieur de la magistrature

A la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET)

  • Assesseurs à la Chambre de Jugement
    Madame et messieurs
    • Sêmèdé Chrystelle Cédrine ADONON
    • Kuassi David Marie Joachim ANANI
    • Bienvenu SOHOU
    • Sètchégbé Alexandre Desville GBEDJI
  • Membres de la Commission de l’Instruction
    Messieurs
    • Antoine YEHOUENOU
    • Moubarak-Dine ALI-OWE
  • Au parquet spécial
    • 1er substitut du Procureur spécial : Monsieur Armand Donald Regan HOUNGUE
    • 2ème substitut du Procureur spécial : Monsieur Yémali Yélinest AHOUEYA
    • 3ème substitut du Procureur spécial : Monsieur Serge HOUNNOUVI
    • Conseillers à la Chambre des Appels
      Messieurs
      • Tchognon Richard LIMOAN
      • Florentin GBODOU
      • Adamou MOUSSA
      • Jean da SILVA

Au tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo

  • Procureur de la République : Monsieur Abdoubaki ADAM-BONGLE

Au tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah

  • Procureur de la République : Monsieur Nadjim GADO.

Fait à Cotonou, le 21 juillet 2021, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement, 

Edouard OUIN-OURO.-

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 juillet 2021

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni Wednesday, le 14 July 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 juillet 2021
Bénin : Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 juillet 2021

MESURES NORMATIVES. 

I-1. Adoption des décrets portant statuts particuliers des enseignants du Supérieur et statuts-type des universités publiques du Bénin. 

Le diagnostic peu reluisant du sous-secteur de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, a conduit le Gouvernement à mettre en place une commission spéciale chargée de proposer une stratégie aux fins de relever notablement le niveau de performance actuel des universités publiques, promouvoir la qualité des enseignements dispensés et garantir une bonne formation aux apprenants.

En vue d’apprécier les recommandations issues des travaux de ladite commission, un séminaire national a été organisé avec la participation des acteurs du sous-secteur.

Ceux-ci ont, de façon générale, marqué leur adhésion aux points de réforme suggérés qui portent notamment sur :

  • les statuts-type des universités publiques ;
  • le mode de recrutement dans lesdites universités ;
  • l’organisation des promotions dans les grades de l’enseignement supérieur ;
  • la gouvernance des universités ;
  • le profil des enseignants et la qualité des enseignements ;
  • la recherche et l’innovation ;
  • l’instauration d’un organe national de contrôle et d’éthique.

C’est dans ce cadre que des textes réglementaires relatifs aux statuts-type des universités publiques ainsi qu’aux statuts particuliers du personnel enseignant de ces mêmes universités ont été adoptés, après consultation du Conseil national de l’Education.

Aussi, en vue d’assurer la mise en œuvre efficiente des activités résultant de la feuille de route élaborée pour l’opérationnalisation des réformes, le Conseil a-t-il marqué son accord pour la mise en place d’un Comité de suivi. Celui-ci aura comme principales tâches de :

  • assurer le suivi rigoureux des actions urgentes à engager ;
  • faire élaborer les autres projets de textes indispensables pour la conduite de la réforme  ;
  • coordonner le calendrier d’installation des organes de la nouvelle gouvernance ;
  • communiquer au Gouvernement, tous nouveaux points à prendre en compte pour l’atteinte des objectifs de la réforme.

I.2- Approbation des statuts de l’Agence nationale des Transports terrestres.

Ces nouveaux statuts visent à corriger l’ensemble des insuffisances relevées dans les textes actuellement en vigueur, surtout au plan de la gouvernance de l’Agence. Ils ont été élaborés en conformité avec les dispositions de la loi n°2020-20 du 2 septembre 2020 portant création, organisation et fonctionnement des entreprises publiques en République du Bénin. 

A cet effet, des clarifications ont été apportées concernant les compétences de la direction de l’Agence, de son Conseil d’administration ou du ministère de tutelle, dans la mise en œuvre de certaines attributions. Ainsi, celles découlant des activités opérationnelles de l’Agence ont été réaffirmées tandis que les autres, supposées être mises en œuvre par le Conseil d’administration ou prises en compte par des opérateurs privés détenteurs d’agrément en matière d’immatriculation des véhicules de transport, ont été précisées. 

I.3- Adoption du décret portant approbation du plan national de fréquences radioélectriques en République du Bénin.

Ce plan est un document administratif et technique, qui sert de base à la gestion du spectre des fréquences radioélectriques et définit les dispositions essentielles pour leur utilisation adéquate.

Considérées comme ressources rares et propriété de l’Etat, ces fréquences sont régies par un traité international auquel notre pays a adhéré, qui dispose que le plan national doit être mis à jour périodiquement, soit tous les trois ou quatre ans. 

La dernière revue ayant été effectuée en 2017, le Conseil a approuvé la présente ; celle-ci a préalablement fait l’objet de validation par les parties prenantes.

Le Conseil des Ministres a, par ailleurs, adopté au titre des mesures normatives, les décrets portant : 

  • attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national d’orientation et de suivi du secteur agricole ; puis
  • nomination des membres et du président du Conseil d’administration de l’Agence de Développement de l’Enseignement technique (ADET).

COMMUNICATIONS. 

II-1Recensement complémentaire des artisans en vue de l’élaboration d’un registre biométrique des métiers. 

Un premier recensement avait déjà été organisé, du 23 février au 12 mars 2019 et a permis de recenser 241.029 artisans. Mais, conscients des avantages qu’offrent les réformes en cours, notamment les formations prévues dans le cadre de l’Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH), des artisans qui souhaitent en avoir également le bénéfice, ont plaidé pour un recensement complémentaire aux fins de la prise en compte de l’ensemble des acteurs du secteur.

Accédant à cette doléance, le Gouvernement a autorisé l’organisation dudit recensement qui se déroulera sur quinze jours pour permettre l’identification des artisans de façon plus exhaustive ainsi que la collecte des informations professionnelles nécessaires à leur inscription au registre biométrique.

II-2. Mise en place d’un programme spécial d’immersion et de pré-insertion professionnelle des jeunes médecins et paramédicaux nouvellement sortis des facultés et institutions de formation en sciences de la santé.

Ce programme, d’une durée de 3 ans, permettra de recruter et de mettre à la disposition des formations sanitaires, chaque année, 350 jeunes professionnels de santé dont 90 médecins, 10 pharmaciens, 50 infirmiers, 30 sages-femmes et 20 techniciens de laboratoire en leur assurant un renforcement de capacités.

Ce faisant, l’opération contribuera à apporter une réponse à l’accroissement de la demande en soins de santé des populations ; une conséquence de la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle dont la phase d’extension est déjà en cours.

En vue de favoriser l’insertion professionnelle des bénéficiaires à la fin du contrat de travail de deux ans qu’ils auront signé, un fonds de réserve correspondant à 15% de l’allocation financière mensuelle brute sera constitué pour chacun d’entre eux. 

De même, le dispositif prévoit une mesure d’incitation pour favoriser leur installation conformément à la carte sanitaire ou leur formation dans le cadre d’une spécialisation. 

Le ministre de la Santé ainsi que les autres ministres impliqués dans le programme en assureront le suivi rigoureux pour en garantir le succès escompté. 

II-3. Renforcement des mesures de protection civile contre les inondations et autres aléas de l’année 2021. 

Selon les prévisions des instances spécialisées, les inondations de cette année pourraient faire plus de dégâts en raison du contexte de la pandémie de COVID-19.

Par ailleurs, les orages et vents forts enregistrés en mai et juin 2021 ont décoiffé des toits de salles de classes et d’habitations dans plusieurs localités du pays.

En vue de faire face aux conséquences de ces aléas climatiques, le Conseil a validé les mesures de renforcement de la protection civile des populations et instruit les ministres concernés de mettre à disposition les moyens subséquents.

MESURES INDIVIDUELLES. 

Sur proposition du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, monsieur Coovi Brice Angelo DAN est nommé Ambassadeur, chef de mission adjoint à l’Ambassade du Bénin à Paris.

Fait à Cotonou, le 14 juillet 2021, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement, 

Edouard OUIN-OURO.-

Bénin/Dissolution du Fonds routier et de la Compagnie béninoise de navigation maritime, quid du sort du personnel

Fin de vie pour la Compagnie béninoise de navigation maritime (Cobenam), créée en 1974 avec une mission de soutien économique au commerce extérieur du Bénin. Le Gouvernement du président Talon a décidé de la dissolution de la structure  en Conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021.

Fin de vie pour la Compagnie béninoise de navigation maritime (Cobenam), créée en 1974 avec une mission de soutien économique au commerce extérieur du Bénin. Le Gouvernement du président Talon a décidé de la dissolution de la structure  en Conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021.

Bénin/Dissolution du Fonds routier et de la Compagnie béninoise de navigation maritime, quid du sort du personnel

Selon le communiqué du conseil des ministres, la Cobenam se «  trouve dépourvue de tout engin de navigation depuis 1990 »

Le Gouvernement ajoute que la structure a cessé ses activités de transport maritime « à partir des années 2000 », conséquence de « disparition progressive des armements de la sous-région avec lesquels elle nouait des partenariats ».

« L’objet social de la compagnie est vidé de sa substance et son maintien en activité sans pertinence », peut-on également lire dans le communqué du conseil des ministres.

Outre la Cobenam, le Fonds routier a également été dissout ce mercredi 7 juillet 2021.

Pour le Gouvernement, le maintien du Fonds routier ne se justifie plus, car ses attributions fondamentales sont désormais dévolues à la Société des infrastructures routières du Bénin (SIRB S.A.), créée en 2018, qui a,  entre autres,  attributions, la gestion, le développement, l’entretien et l’amélioration de la qualité des infrastructures routières et autoroutières.

Si le Gouvernement a acté la dissolution de ces deux entités puis procédé à la nomination des liquidateurs, rien n’a en revanche,  été dit sur le sort du personnel.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Protection du littoral et lutte contre la pollution : Le Gouvernement annonce le recrutement de personnels

Le Gouvernement compte accentuer sa lutte contre la pollution, notamment au niveau du Littoral. A cet effet, le Gouvernement du président Talon prévoit un recrutement afin de renforcer  la Brigade de protection du littoral et de la lutte anti-pollution.  L’annonce a été faite en Conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021.

Le Gouvernement compte accentuer sa lutte contre la pollution, notamment au niveau du Littoral. A cet effet, le Gouvernement du président Talon prévoit un recrutement afin de renforcer  la Brigade de protection du littoral et de la lutte anti-pollution.  L’annonce a été faite en Conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021.

Bénin : Patrice Talon de retour au pays après un voyage en catimini
Bénin/Protection du littoral et lutte contre la pollution : Le Gouvernement du président Talon annonce le recrutement de personnels

« Cette mesure vise à sécuriser davantage les plages, les berges lagunaires ainsi que les installations marchandes (hôtels, restaurants et autres) qui y sont établies. 

Les personnels qui seront recrutés bénéficieront d’une formation spécifique et collaboreront avec les tenanciers de ces établissements le long du littoral et de la berge lagunaire en vue d’une surveillance efficace des zones définies », a indiqué le communiqué du conseil des ministres, sans toutefois, préciser le nombre à recruter.

Sans doute que  des précisions seront apportées dans les prochains jours au sujet de ce recrutement.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 juillet 2021

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 07 juillet 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 07 juillet 2021, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES. 

I.1- Dissolution du Fonds routier et de la Compagnie béninoise de navigation maritime (COBENAM SA).

La Société des infrastructures routières du Bénin (SIRB S.A.), créée en 2018 a, entre autres attributions, la gestion, le développement, l’entretien et l’amélioration de la qualité des infrastructures routières et autoroutières. Elle veille aussi à accroître et à sécuriser les ressources issues de l’exploitation du réseau routier à travers les péages et les services connexes.

Dès lors, le maintien du Fonds routier ne se justifie plus, car ses attributions fondamentales sont désormais dévolues à la SIRB.

S’agissant de la COBENAM SA, elle se trouve dépourvue de tout engin de navigation depuis 1990. De même, la disparition progressive des armements de la sous-région avec lesquels elle nouait des partenariats, fait qu’elle a définitivement cessé d’exercer l’activité de transport maritime à partir des années 2000. Aussi, les activités subsidiaires de consignation et de transit qu’elle mène sont-elles devenues résiduelles.

Au total, l’objet social de la compagnie est vidé de sa substance et son maintien en activité sans pertinence. 

C’est pourquoi le Conseil a acté la dissolution de ces deux entités puis procédé à la nomination des liquidateurs.

I.2- Modification du décret portant différentes formes d’organisations syndicales de travailleurs et critères de leur représentativité en République du Bénin.

Aux termes dudit décret, « le caractère représentatif de la centrale ou de la confédération syndicale lui donne droit de prendre part aux activités des organes consultatifs de concertation et de négociations collectives au niveau national, proportionnellement au nombre de sièges disponibles ». Mais la démarche du Gouvernement étant que les trois confédérations concernées soient représentées au sein de toutes les instances de dialogue social, l’article 8 du décret n° 2020-458 du 23 septembre 2020 portant différentes formes d’organisations syndicales de travailleurs et critères de leur représentativité en République du Bénin a été modifié.

Ainsi, les modalités de répartition des sièges au sein des instances du dialogue social à l’issue des élections professionnelles nationales, départementales ou communales ont été définies selon les différents cas de figure qui se présenteraient.

En adoptant ce décret, le Conseil a instruit le ministre du Travail et de la FonctionPublique à l’effet d’en assurer la bonne application.

I.3- Adoption du décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives.

La relecture des textes organisant le dialogue social est nécessitée par le nouveau paysage syndical issu de la 3ème édition des élections professionnelles nationales.

Elle a consisté en la fusion des attributions du Conseil national du Travail, de la Commission nationale paritaire des Conventions collectives et des Salaires avec celles de la Commission nationale permanente de Concertation et de Négociations collectives gouvernement/centrales et confédérations syndicales.

La fusion des attributions de ces organes présente les avantages ci-après :

  • faire bénéficier à la nouvelle commission de négociations collectives, de la présence effective des ministres au cours des débats concernant les problèmes des secteurs privé, parapublic et public ;
  • permettre à l’ensemble des acteurs du dialogue social (privé, public et syndicats), d’avoir une vue d’ensemble des problèmes qui se posent dans chacun des secteurs, surtout que les préoccupations sont assez souvent communes ou liées ;
  • responsabiliser toutes les parties et bénéficier de l’expertise des uns pour mieux appréhender les solutions pour les autres ;
  • renforcer la dynamique de collaboration entre le privé et le public pour la prévention des crises et la résolution des conflits.

En adoptant ce décret, le Conseil a instruit tous les ministres concernés par le dialogue social et les négociations collectives de mener, en collaboration avec les organisations d’employeurs et les confédérations syndicales de travailleurs représentatives, des actions visant à prévenir les crises et à gérer les différends sociaux.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :

  • attribution d’une licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles à la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN S.A.).
  • nomination de membre du Conseil d’administration de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers ;
  • nomination de membre et du président du Conseil d’administration de l’Agence béninoise d’Electrification rurale et de Maîtrise d’Energie (ABERME).

II- COMMUNICATIONS. 

II-1Réalisation d’une mission de maîtrise d’œuvre partielle dans le cadre de l’aménagement de douze mille (12.000) hectares de sites hydro-agricoles.

Dans sa volonté de valoriser davantage le potentiel agricole de notre pays, le Gouvernement a prévu l’aménagement et la mise en exploitation, pour compter de janvier 2022, de terres agricoles. 

Les présentes études, qui visent à créer les conditions de l’aménagement hydro-agricole avec une maîtrise totale de l’eau, portent sur une première superficie de 12.000 hectares dont 1.500 dans la vallée du Niger (communes de Malanville et Karimama), 1.500 dans la vallée du Mono (communes de Grand-Popo, Athiémé et Aplahoué) puis 9.000 dans les basse et moyenne vallées de l’Ouémé (communes des Aguégués, d’Adjohoun, de Dangbo, de Zè, de Sèmè-Podji, d’Akpro-Missérété, de Bonou et de Ouinhi).

Elles prévoient également l’aménagement et la réhabilitation de 500 km de pistes agricoles dont 40 km de digues pistes avec la réalisation d’un ouvrage de franchissement long de 250 m, pour interconnecter les deux rives du fleuve Ouémé, à la hauteur des communes de Dangbo, Adjohoun et Zè.

La prise en compte des vallées de la Pendjari et du Couffo interviendra ultérieurement, après l’estimation du potentiel en ressources de terres irrigables. 

En vue du démarrage des présentes études, le Conseil a autorisé la signature de contrats avec les différents cabinets ou groupements de cabinets internationaux sélectionnés.

II-2. Acquisition d’un véhicule de collecte de sang au profit de l’Agence nationale pour la transfusion sanguine.

L’inexistence d’un tel véhicule spécialisé compromet gravement les prestations de l’Agence. Celle-ci éprouve en effet des difficultés à assurer la disponibilité et l’accessibilité des produits sanguins de qualité dans les hôpitaux, nécessaires pour éviter des pertes en vies humaines.

Le Conseil a décidé d’y remédier aux fins de permettre également une meilleure prise en charge des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. 

II-3. Recrutement de personnels en vue du renforcement de la Brigade de protection du littoral et de la lutte anti-pollution. 

Cette mesure vise à sécuriser davantage les plages, les berges lagunaires ainsi que les installations marchandes (hôtels, restaurants et autres) qui y sont établies. 

Les personnels qui seront recrutés bénéficieront d’une formation spécifique et collaboreront avec les tenanciers de ces établissements le long du littoral et de la berge lagunaire en vue d’une surveillance efficace des zones définies.

II-4. Point d’étape de la mission d’intérim à l’Agence nationale des Transports terrestres (ANaTT). 

Le rapport soumis au Conseil renseigne que la mission du Directeur général intérimaire se déroule comme prévu. Ainsi, au nombre des principales activités exécutées, figurent notamment :

  • la prise de dispositions pour éviter la déperdition de fonds et sécuriser les ressources de l’Agence ;
  • l’élaboration d’un projet de nouveaux statuts de l’Agence ;
  • la revue du dispositif d’organisation de l’examen du permis de conduire et la prise de mesures visant à sécuriser et à fiabiliser les résultats ;
  • l’identification d’un système électronique de gestion du fret terrestre ;
  • les diligences effectuées en vue de définir les modalités d’ouverture aux opérateurs privés du marché de fourniture des intrants d’immatriculation des véhicules.

Par ailleurs, un audit réalisé sur la période de 2016 à 2020, a fait ressortir de graves irrégularités.

Les défaillances relevées portent aussi bien sur l’organisation générale de l’Agence, caractérisée par un cadre réglementaire inadéquat, l’insuffisance du personnel technique, la pléthore d’agents d’exécution, la prépondérance des traitements manuels de données ainsi que le défaut de protection de celles-ci ou de l’intégrité du système informatique.

Un tel contexte a favorisé, au cours de la période sous revue, des manques à gagner estimés à 13,6 milliards de FCFA dont 1,3 milliard de FCFA concernant des décaissements relatifs à des marchés irrégulièrement passés, 191 millions de FCFA s’agissant de paiements pour des actes anormaux de gestion et 12,1 milliards de FCFA au titre de présomptions de fraude dans le cadre de la gestion des opérations d’immatriculation.

Lesdites présomptions sont notamment relatives à des cas de véhicules non dédouanés qui ont été immatriculés, soit 2646 véhicules au total, représentant un préjudice financier d’environ 7,9 milliards FCFA, ainsi qu’à de dossiers d’immatriculation dont les quittances de paiement n’ont pu être fournies. Y figurent aussi, des cas d’usage non élucidé d’intrants d’immatriculation acquis par l’Agence au cours de la même période.

Le rapport révèle également l’adoption irrégulière d’une convention collective accordant des avantages exorbitants au profit des agents.

A titre illustratif, il s’agit :

  • d’une prime bimestrielle octroyée à l’ensemble du personnel et qui, à l’analyse, est un complément de salaire déguisé ;
  • d’indemnités et primes dites « de fonction administrative et politique » allouées au Directeur général et à son adjoint comprenant, entre autres, des primes de responsabilité et d’indemnités compensatrices de logement, alors que d’autres rubriques de la convention les prévoient déjà ;
  • de l’octroi, à tous les directeurs, d’une prime de gestion calculée à partir du résultat d’exploitation de l’Agence ;
  • du paiement, chaque année, d’une gratification correspondant à un mois de salaire, consacrant ainsi une pratique de paiement de treizième mois, en violation des règles appliquées dans l’Administration publique ;
  • du paiement « d’indemnités pour travaux spéciaux » estimés à 88.825.500 FCFA, allouées de façon abusive à des membres de plusieurs comités mis en place pour des tâches relevant normalement de leurs attributions ;
  • d’un soutien financier de 500.000 FCFA en cas de décès du travailleur en activité et de 200.000 FCFA en cas de décès du travailleur à la retraite.

En outre, il ressort du rapport d’audit que des avantages indus ont été consentis aux administrateurs de l’Agence. C’est ainsi que, de 2017 à 2019, il leur a été versé, indépendamment de leurs indemnités réglementaires de fonction, des jetons de présence et des dotations annuelles de frais de carburant pour un montant de 35.320.000 FCFA.

De même, il est à signaler des décaissements résultant d’actes anormaux de gestion, évalués à 180.400.016 FCFA dont :

  • la dotation en boissons au profit de l’ensemble des agents ayant rang de directeur, pour un montant de 34.413.645 FCFA ;
  • le rachat en juin 2019, par le Directeur général, de son véhicule 4×4 de fonction, au prix dérisoire de 3.050.000 FCFA alors même que ledit véhicule, moins d’un an avant, a fait l’objet de diverses réparations pour un montant de 6.733.070 FCFA.

Le même rapport révèle des cas de procédures irrégulières de passation de marchés publics pour un montant de 1.349.388.535 FCFA dont 921.732.801 FCFA exclusivement au moyen de bons de commande signés du Directeur général, et 265.966.837 FCFA sous la seule responsabilité du Directeur administratif sur la période de 2018 à 2019.

Enfin, il convient de relever un usage non justifié de cartes grises de véhicules de 2 et 4 roues, pour un montant de 2,8 milliards de FCFA ; une confection inexpliquée de plaques d’immatriculation de véhicules à 4 roues non livrées aux usagers, d’une valeur de 859 millions de FCFA. 

Au titre de ces mêmes irrégularités, figurent des pratiques de rançonnement systématique d’un montant de 2.000 FCFA à la charge des usagers à l’occasion de la fixation des plaques d’immatriculation. Une telle pratique a généré, sur la période sous revue, un montant de 145 millions de FCFA.

Prenant acte des conclusions de ce rapport, le Conseil a décidé de relever de leurs fonctions, messieurs Thomas AGBEVA, ancien Directeur général de l’ANaTT et actuellement conseiller technique du ministre des Infrastructures et des Transports, Félix Jonas KOUKOUI, Directeur des Titres de transport, Malik BAGNAN, Directeur administratif, Dominique C. P. BOKO, Agent comptable et Charles J.M. ZOGLOBOSSOU précédemment Personne responsable des marchés publics. 

Des poursuites judiciaires appropriées seront également engagées à leur encontre.

Le Conseil a, en outre, ordonné la transmission au ministre de la Justice et de la Législation ainsi qu’au Directeur général des Douanes, aux fins de poursuites, de la liste des propriétaires des 2646 véhicules illégalement immatriculés sans paiement des droits de douane.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Le Conseil a autorisé : 

  • la participation du Bénin à la 8ème session de la Conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour les femmes, au Caire, en Egypte, du 6 au 8 juillet 2021 ;
  • l’organisation à Cotonou, le 10 juillet 2021, du séminaire national sur la stratégie de développement de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations ci-après ont été prononcées.

Au ministère de la Justice et de la Législation 

Sur proposition du ministre, 

  • Greffier en chef à la Cour d’appel de Cotonou : Madame Ahonami Claudine Edwige Norbertine GBAGUIDI TOGLOBESSE
  • Greffier en chef au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou : Madame Enagnon Follachadé Judith HOUNSOU épouse TOKOU

Au ministère de la Santé 

Sur proposition du ministre, 

  • Directeur général du Service d’Assistance médicale et des urgences (SAMU) : Monsieur Serge Vivokin MEWANOU.

Fait à Cotonou, le 7 juillet 2021, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement, 

Edouard OUIN-OURO.

Bénin: Les nominations prononcées en Conseil des ministres du mercredi 07 juillet 2021

Plusieurs nominations ont été prononcées en Conseil des ministres du mercredi 07 juillet 2021, notamment au ministère de la Justice et celui de la santé.

Plusieurs nominations ont été prononcées en Conseil des ministres du mercredi 07 juillet 2021, notamment au ministère de la Justice et celui de la santé. Voir la liste.

Au ministère de la Justice et de la Législation

Sur proposition du ministre,

– Greffier en chef à la cour d’Appel de Cotonou

Madame Ahonami Claudine Edwige Norbertine GBAGUIDI TOGLOBESSE

– Greffier en chef au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou

Madame Enagnon Follachadé Judith HOUNSOU épouse TOKOU

Au ministère de la Santé

Sur proposition du ministre,

Directeur général du Service d’Assistance médicale et des urgences (SAMU)

Monsieur Serge Vivokin MEWANOU.

Bénin/’’Trafic de drogue et corruption’’ : Le Porte-parole du Gouvernement réagit et insiste sur un point

Le Président directeur général de la société Sonimex et 10 autres personnes sont en détention provisoire, depuis quelques jours,  dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’  au Port de Cotonou. Interrogé sur cette actualité, ce mercredi 30 juin 2021 lors du point du Conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji a donné la position du Gouvernement.

Le Président directeur général de la société Sonimex et 10 autres personnes sont en détention provisoire, depuis quelques jours,  dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’  au Port de Cotonou. Interrogé sur cette actualité, ce mercredi 30 juin 2021 lors du point du Conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji a donné la position du Gouvernement.

Bénin/’’Trafic de drogue et corruption’’ : Wilfried Léandre Houngbédji réagit et insiste sur un point
Bénin/’’Trafic de drogue et corruption’’ : Wilfried Léandre Houngbédji réagit et insiste sur un point

 Le secrétaire général adjoint et Porte-parole du Gouvernement a insisté sur la volonté du chef de l’Etat à décourager la pratique du trafic de drogue au Bénin. Il parle de ‘‘tolérance zéro à l’égard  de ce trafic et de ces acteurs’’.

« Depuis 2016, le Gouvernement du Bénin a affiché une tolérance zéro à la pratique du trafic de drogue. Cela a amené à des prisse remarquables dans notre espace portuaire », fait il d’abord remarquer.

Le Porte-parole du Gouvernement poursuit et indique que l’Etat a adopté une démarche rassurante en laissant  la   Justice fait son travail pour situer les responsabilités.

« La réaction de l’Etat du Bénin, déjà   de la police et de la justice qui ont conduit cette opération, cette réaction de l’Etat du Bénin doit nous rassurer, rassurer de ce que,  c’est toujours le principe de la tolérance zéro à l’égard de ce trafic et de ces acteurs. La justice s’étant saisie  du dossier, …des arrestations ont eu lieu …la justice va continuer son travail …nous serons tous informés du contenu des tenants et aboutissants réels de ce dossier, de l’implication des uns et des autres ou de leur non implication …et dans tous les  cas le Bénin restera un espace où il sera fait tolérance zéro à la pratique », a-t-il déclaré.

Manassé AGBOSSAGA