Silence de Boni Yayi et où se cache-t-il ? Un Responsable du parti ‘’Les Démocrates » en parle et laisse filer « … peut être qu’il se réserve par… »

Boni Yayi est moins visible sur la scène publique. Ses sorties et apparitions sont de plus en plus rares. Où est donc passé l’ancien président de la République du Bénin (2006-2016) ? Pourquoi ce silence du président d’honneur du parti d’opposition ‘’Les Démocrates’.

Boni Yayi est moins visible sur la scène publique. Ses sorties et apparitions sont de plus en plus rares. Où est donc passé l’ancien président de la République du Bénin (2006-2016) ? Pourquoi ce silence du président d’honneur du parti d’opposition ‘’Les Démocrates’.

Invité de l’émission ‘’Grand Angle » du web médias Crystal News, ce dimanche 05 juin 2022, Saliou Akadiri en a parlé. Du moins brièvement. Pour le 5ᵉ vice-président du parti ‘’Les Démocrates », « il ne se passe rien » avec le silence de Boni Yayi.

Saliou Akadiri souligne que c’est à l’ancien président de déterminer le «  format sous lequel il s’exprime ».

Et à la question de savoir où est passé Boni Yayi, l’ancien ministre des Affaires étrangères, laisse filer « … La suite, attendons, peut-être qu’il se réserve par rapport aux prochaines échéances ».

« Boni Yayi président d’honneur du parti  »Les Démocrates » jusqu’à nouvel ordre »

En attendant 2023 pour savoir si Boni Yayi se réservait pour les législatives, Saliou Akadiri a confirmé que l’ancien président du Bénin reste le président d’honneur du parti ‘’Les Démocrates », présidé par Eric Houndété.

« Le président Boni Yayi est le président d’honneur du parti et jusqu’à nouvel ordre, il est toujours président d’honneur du parti  »Les Démocrates » » a soutenu Saliou Akadiri.

L’ancien maire de la commune de Pobè a ajouté que Boni Yayi est à ce titre, membre du Conseil national et qu’il est régulièrement consulté sur les sujets « d’intérêt vital ».

Boni Yayi joue donc un grand rôle au sein du parti d’opposition ‘’Les Démocrates ».

Manassé AGBOSSAGA

Après le Médiateur de la République: Le parti Restaurer l’Espoir drible la Conférence épiscopale, Azannaï s’explique

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ». Réponse dans la lettre.

M.A

PARTI « RESTAURER L’ESPOIR » (RE)

01 BP 1796 COTONOU

C/ 2066 MENONTIN

Le Président

À

Monsieur l’Abbé Nathanaël SOEDE

Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques

Réf : V/L N°ANCPP/124052022-146 du 12.05.2022

Objet : Notification de non-participation.

Monsieur l’Aumônier National ,

Par courrier sus – référencé, vous m’avez fait l’insigne considération de m’inviter à la cérémonie d’ouverture des Assises que vous organisez le 20 mai 2022, sous le thème :«Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise ».

Par la même occasion, vous m’avez proposé pour prendre part aux travaux proprement dits dans le panel : « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées».

Je voudrais vous remercier de votre attention à ma modeste personne et vous rappeler ce qui suit:

 

  1. Dès la perception des graves signes qui auguraient de la crise et de l’impasse politiques mortifères en cours, la Conférence Épiscopale du Bénin s’est engagée au nom de toute l’Eglise dans une difficile, exaltante quoique responsable démarche.

 

  1. Cette entremise de l’Episcopat du Bénin ne visait qu’à remettre dans le droit chemin les divers acteurs de la classe politique et de la Société civile dans le souci de la préservation de la paix, de la cohésion sociale et de la concorde nationale, en un mot de la préservation d’un climat de vivre ensemble compatible avec le Renouveau démocratique et la sauvegarde des acquis sociaux et politiques de la Conférence Nationale de février 1990 et surtout du respect de la vie qui est sacrée, de la bonne entente gages de la fraternité.

 

  1. L’atmosphère était intimidante car rendue toxique par la volonté du pouvoir dit de la rupture frappé d’aveuglement et de surdité, symptomatiques de l’hubris. Cette maladie du pouvoir menaçait de compromettre coûte que coûte la paix.

Nous étions, en ce moment, témoins de la pertinence de votre engagement et du risque que faisait courir à toute la Nation béninoise l’irresponsable fuite en avant du Gouvernement et du Chef de l’État.

 

  1. Nous avions en personne conduit au plus fort de nos inquiétudes politiques en ces moments très difficiles, certaines délégations des forces politiques de l’Opposition politique qui ont largement entretenu l’Eglise sur le grief de notre Peuple contre le Président Patrice TALON et contre l’ensemble de son système politique fantoche et pervers dit de la rupture.

 

  1. Depuis l’invasion de notre modèle démocratique par une panoplie de lois abjectes, inopérantes des suites d’une inflation législative destructrice des piliers de l’État de droit, le Bénin vit un dévoiement de l’éthique, de la déontologie et des principes de l’inscription dans l’agenda public des réformes de l’État et subséquemment des lois et actes réglementaires devant générer ces réformes sans entraver la cohésion sociale, la concorde nationale, la paix.

 

  1. Le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu ne doit en aucun cas être l’argument exclusif de l’imposition de réformes inopportunes, incongrues, inopérantes et criminelles.

En matière de réformes politiques publiques, tout avantage des gagnants ( les soutiens ) devrait être légitime et aucune privation des perdants ( les opposants ) ne doit l’être au détriment des valeurs et des principes universels de la Démocratie et de l’Etat de droit.

 

  1. Sur la doctrine des réformes de l’État, il est enseigné, nous le savons tous, que les lois et les réformes doivent s’inscrire dans des normes et principes universels.

 

En amont de leurs initiatives, il doit être impérativement tenu compte de l’observation des critères (sociologiques et culturels) de leurs opérationnalités aux fins de les soustraire des risques de leurs rejets par les cibles concernées et d’éviter de rendre gravement conflictuel leurs mises en œuvre. Leurs buts ne doivent sous aucun prétexte être exclusifs, sélectifs, orientés de manière oppressive à travers la confiscation du pouvoir et l’exercice du pouvoir personnel. Malheureusement, c’est à ce théâtre mortifère que la République du Bénin est livrée sous le pouvoir dit de la rupture.

 

  1. En somme, nul n’ignore aujourd’hui que ce pouvoir dit de la rupture est tueur et carentiel du point de vue de la démocratie et de l’État de droit, sans compétence aucune pour viser à l’amélioration des conditions des populations béninoises dans la paix et la cohésion nationales.

 

  1. Il est manifeste qu’en l’état, les partis politiques sérieux et la Société civile non corrompue et non encore pervertie n’ont aucun rôle à jouer dans la tenue de quelque élection politique nationale en République du Bénin.

Monsieur l’Aumônier National,

Nous avions développé les raisons d’un tel déplorable constat à l’occasion de notre réponse à une grossière supercherie politique du pouvoir dit de la rupture initiée récemment par le truchement du Médiateur de la République qui avait invité les partis politiques aux fins de « Recueillir les contributions, suggestions et doléances des partis politiques sur les dispositions à prendre pour des élections apaisées en janvier 2023 ».

Nous vous transmettons en annexe une copie des documents que nous avons adressés au Médiateur de la République.

Fort de tout ce qui précède nous vous adressons nos sincères félicitations pour vos efforts et vous assurons que nous avons une haute conscience de l’entremise que ne cesse d’offrir l’Église aux fins d’une approche pacifique, concertée et consensuelle face à la crise et à l’impasse politiques manigancées de toute pièce par le pouvoir dit de la rupture.

Malgré la déconsidération absurde que lui fait subir le pouvoir dit de la rupture, nous prenons acte de la persévérance de l’Église à travers les Assises que vous envisagez.

Cependant, l’Église devra affronter de face la vérité qui nous met devant l’évidence d’un pouvoir radicalisé qui a appris à ridiculiser la raison sous le prétexte qu’il sait humilier, terroriser, persécuter, exproprier, emprisonner, exiler et tuer.

C’est à ce pouvoir et à lui seul qu’incombe de dire son rôle et sa responsabilité dans le dénouement pacifique de la crise et de l’impasse politiques en cours.

Patrice TALON sait ce qu’il doit faire. Il le fait ou à défaut, le Peuple l’y contraindra le moment venu.

Le problème n’est pas dans la tenue d’une quelconque élection car les élections dites législatives projetées pour 2023, n’apporteront aucune solution aux dégâts commis à la démocratie et à l’État droit en République du Bénin par le pouvoir dictatorial dit de la rupture sur instigation de Monsieur Patrice TALON.

Et comme s’en désole un adage populaire, il est déconseillé de taper les feuilles sèches alors que le serpent est à découvert, à portée de coups.

Monsieur l’Aumônier National,

Je voudrais vous dire qu’en toute sincérité, tirant la certitude de ma forte conviction et de ma modeste expérience politique pratique, il est plutôt juste et bon de vous notifier que je n’ai pas la moindre volonté de prendre part aux Assises du 20 mai 2022.

Je ne prendrai donc part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Tout dans la vie doit être une affaire de conviction intime.

Je vous réitère ma sincère considération en vous priant très fraternellement de transmettre à la Conférence Épiscopale des Évêques de l’Église Catholique du Bénin, mes sentiments de profonds respects et l’expression de ma très cordiale estime.

Cotonou, le 17 mai 2022

Candide A M AZANNAÏ

Réalisation de la Liste Électorale Informatisée pour les législatives: Important communiqué de l’ANIP

En vue de la réalisation d’une Liste Électorale Informatisée (LEI) crédible et fiable, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) invite les citoyens figurant au Registre National des Personnes Physiques (RNPP) issu du Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP) à bien vouloir se rapprocher des postes de collectes installés dans les différents arrondissements pour fournir des informations personnelles indispensables. 

 

COMMUNIQUE

En vue de la réalisation d’une Liste Électorale Informatisée (LEI) crédible et fiable, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) invite les citoyens figurant au Registre National des Personnes Physiques (RNPP) issu du Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP) à bien vouloir se rapprocher des postes de collectes installés dans les différents arrondissements pour fournir des informations personnelles indispensables.

Cette opération qui va durer du 17 mars au 16 avril 2022 permettra également aux personnes n’ayant pas fait le RAVIP de régulariser leur situation.

Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué :

Liste Électorale Informatisée : Important communiqué de l’ANIP
Liste Électorale Informatisée : Important communiqué de l’ANIP

Législative de 2023 : Alimatou Badarou fait une demande pressante aux responsables des partis

Après la fixation de la date des élections législatives de 2023 par la Cour constitutionnelle, l’heure est désormais aux appels, adresses et doléances et autres. C’est le cas de Alimatou  Badarou.

Après la fixation de la date des élections législatives de 2023 par la Cour constitutionnelle, l’heure est désormais aux appels, adresses et doléances et autres. C’est le cas de Alimatou  Badarou.

De passage sur la chaîne de télévision E-Télé, ce dimanche 06 mars 2022, la coordonatrice de l’Organisation des femmes républicaines du parti Bloc républicain a fait une demande pressante aux responsables des partis, tout bord confondu.

Elle a demandé aux présidents des différents partis de  « mettre les femmes à des positions éligibles » lors des législatives du 8 janvier 2023 pour le compte de la 9è législature.

L’ex directrice générale du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) a appelé les chefs de partis à faire confiance aux femmes et à faciliter une forte représentativité  de la gente féminine au Parlement.

Elle dit connaître des femmes  battantes et compétentes pour faire gagner les partis dans les différentes circonscriptions électorales.

Pour Alimatou Badarou, les responsables des partis ont l’occasion d’accompagner la vision du chef de l’Etat, qui accorde une place de choix à la femme, et qui n’a pas hésité à désigner  une femme pour être sa colistière.

Et si elle reconnait que les 24 sièges réservés d’office aux femmes (article 144) est une avancée, la coordonatrice de l’organisation des femmes républicaines du Bloc républicain  invite les uns et les uns et les autres à ne pas se contenter de cela pour ne pas positionner plus de femmes sur les différentes listes.

Abdoulaye Bio Tchané, Bruno Amoussou, Eric Houndété, Jacques Ayadji, Paul Hounkpè, Expérience Tébé, …sont donc interpelés !!!

Manassé AGBOSSAGA

Décision DCC 22-065 fixant les législatives au 08 janvier : Un éminent avocat désavoue la Cour constitutionnelle

Au Bénin, la prochaine élection législative se tiendra le 08 janvier 2023. Conséquence de la  décision DCC 22-065 du 24 février 2022.

 

Au Bénin, la prochaine élection législative se tiendra le 08 janvier 2023. Conséquence de la  décision DCC 22-065 du 24 février 2022.

Saisie d’une requête en date du 14 février par laquelle le président de la Céna « forme un recours aux fins d’avis de la Cour sur la date légale des élections législatives de 2023 », les ‘‘sept sages’’ ont « dit que l’élection des députés à l’Assemblée nationale doit se tenir le « le 8 janvier », suivie de l’entrée en fonction des députés élus le 12 février.

Dans sa décision, la Cour constitutionnelle a,  dans un premier temps,  déclaré irrecevable la requête du président de la Céna « pour défaut de qualité », avant de considérer que « compte tenue de l’incertitude de la date d’organisation du scrutin ayant pour objet la dévolution du pouvoir législatif qui est l’un des fondements de la démocratie béninoise dans laquelle se trouve la Céna, source de dysfonctionnement latent des institutions de la république, il appartient à la cour en vertu de l’article 114 de la constitution qui fait d’elle «  l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics de se prononcer d’office sur la difficulté soulevée ».

Me Fatiou Ousmane désavoue

Un argument qui ne convainc pas Me Fatiou. Pour l’avocat au barreau de Dijon,  la Cour aurait dû s’arrêter à sa première décision.

« Il faut d’abord regretter que la cour ne se soit pas simplement contentée de constater l’irrecevabilité de sa saisine et son incompétence à statuer sur une telle demande émanant de la CENA et non de celui qui doit convoquer le corps électoral », fait il d’abord remarquer, avant d’expliquer «  La cour aurait pu, compte tenu de l’absence d’urgence, inviter l’organe compétent soit le Président de la République à se pourvoir devant elle. En se substituant à l’organe constitutionnel de saisine et se saisissant d’office de cette question, la cour a confirmé qu’elle n’était plus le recours indépendant créé en 1990 ».

Me fatiou Ousmane, avocat au barreau de Dijon

Me Fatiou Ousmane rappelle que dans un passé récent cette  même cour Constitutionnelle est allée au-delà de ses fonctions d’organe régulateur, ouvrant ainsi la voie à une « crise politique qui perdure depuis ».

« En poussant le raisonnement, on peut regretter que cette même cour n’ait pas joué ce rôle de régulateur lorsqu’en 2019 elle était saisie des difficultés d’application du nouveau code électoral et qu’elle a opté pour un dépassement de ses fonctions en créant un acte administratif dit certificat de conformité.

Il lui aurait pourtant suffi, à l’époque, de constater que la loi votée manquait de précision et méritait un second vote, ce qui induisant alors le report du scrutin législatif d’avril 2019.

Mais à ce moment, la Cour des miracles a préféré déréguler et se porter complice d’une crise politique qui perdure depuis… »

Joseph Djogbénou et les autres apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA