Il y a quatre ans, il avait déjà déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne.
Floride, Caroline du Nord, Michigan, Pennsylvanie, Nevada… Au premier jour d’une série de déplacements dans cinq États-clés, Donald Trump a évoqué ce mardi le volet financier de l’âpre combat qu’il mène face au démocrate Joe Biden à l’approche du scrutin du 3 novembre. Le président américain s’est dit prêt ce mardi à mettre la main à la poche si cela s’avérait indispensable dans la dernière ligne droite de sa campagne.
« Nous avons beaucoup plus d’argent que la dernière fois pour les deux derniers mois », a assuré le milliardaire républicain, au moment où les médias américains pointent du doigt des dépenses faramineuses qui pourraient le mettre en difficulté. « Mais si nous avions besoin de plus, je contribuerais personnellement comme je l’ai fait lors des primaires en 2016 », a-t-il ajouté.
Il y a quatre ans, il avait déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne (un chiffre cependant très en deçà des 100 millions qu’il avait annoncés).
L’état de la fortune personnelle de l’ancien magnat de l’immobilier est entouré d’un épais mystère. En rupture avec une tradition solidement établie dans les campagnes présidentielles américaines depuis des décennies, il a obstinément refusé jusqu’ici de publier ses déclarations d’impôt.
Une campagne trop dépensière?
Le 45e président de l’Histoire des Etats-Unis, en quête d’un second mandat de quatre ans, s’est aussi employé à contrer l’idée d’une campagne cacophonique et trop dépensière, en particulier au printemps et au début de l’été sous la houlette de Brad Parscale, limogé depuis.
« Mon équipe de campagne a dépensé beaucoup d’argent au début pour contrecarrer les fausses histoires et les Fake News concernant notre gestion du virus chinois », a-t-il tweeté.
Les démocrates accusés de plomber l’économie
Face à la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 189.000 morts dans la première puissance mondiale, le locataire de la Maison Blanche fait aux Américains une double promesse: l’arrivée imminente d’un vaccin et un spectaculaire rebond de l’économie.
Et il accuse ses adversaires de noircir le tableau de la situation sanitaire et d’imposer par pur calcul électoral des restrictions excessives dans les villes et Etats qu’ils contrôlent.
« Les démocrates rouvriront leurs États le 4 novembre, au lendemain de l’élection. Ces fermetures sont ridicules et uniquement décrétées pour nuire à l’économie avant ce qui est peut-être la plus importante élection de notre histoire! », a-t-il encore tweeté.
M.D/BFM Tv/msn actualités