Gabon : Ali Bongo prend une importante décision concernant sa grève de la faim

Au Gabon, l’ex-président de la République Ali Bongo continue toujours de faire l’actualité. Son dernier fait en date, la nouvelle décision prise au sujet d’une grève de la faim qu’il a entamé en vue d’obtenir la libération de sa femme et de son enfant. Il n’entend plus poursuivre.

Au Gabon, l’ex-président de la République Ali Bongo continue toujours de faire l’actualité. Son dernier fait en date, la nouvelle décision prise au sujet d’une grève de la faim qu’il a entamé en vue d’obtenir la libération de sa femme et de son enfant. Il n’entend plus poursuivre.

Entre Ali Bongo et la grève de la faim, c’est désormais la rupture. En tout cas, l’ancien président de la République du Gabon renversé par sa garde rapprochée veut désormais manger à sa faim dans sa résidence surveillée nous informe Radio France Internationale.

En effet, après le coup d’Etat perpétré contre le successeur du Feu Omar Bongo le 30 aout 2023, nombreux sont des proches de l’ancien président qui ont été mis aux arrêts pour diverses raisons. Au nombre de ceux-ci, son fils Noureddin Bongo et sa femme Sylvia Bongo.

Puisque le jugement de ces derniers prend du temps et l’ancien président ne supportant plus leur absence, Ali Bongo va entamer malgré son état de santé (Victime d’un Avc il y a quelques années, NDLR) une grève de la faim le 14 mai 2023. Objectif : faire pression sur la justice et les nouveaux maitres du pays pour obtenir la libération de Sylvia et Nouredin Bongo.

Cette grève de la faim n’aura donc durée quelques jours. Selon les révélations de Rfi, Ali Bongo s’est vu dans l’obligation d’y mettre fin après les supplications de son entourage. Ceci quelques jours avant la visite du président Brice Oligui Nguema en France le 28 mai 2024. « Son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée », rapporte un proche selon Rfi.

Comme quoi, la grève de la faim n’est pas camarade de quelqu’un. Même d’un ancien président de la République.

Par Christophe KPOSSINOU