Simon Narcisse Tomèty à ses détracteurs: « Vous me devez du respect et je l’exige »

« Si les frais de renseignements sont mis sur les salaires des préfets c’est une erreur grave car on ne saurait mettre sur le salaire d’un Président les fonds de la caisse noire par exemple. Je reste sur ma faim…

Victime d’attaques depuis ses publications dénonçant certaines dérives du gouvernement de la ‘‘Rupture’’ et surtout sa lettre ouverte fustigeant  le salaire astronomique des ministres, préfets et autres, Simon Narcisse Tomèty a  invité ses détracteurs à la courtoisie. A travers un post sur sa page Facebook et intitulé « « Vous me devez du respect et je l’exige », l’Institutionnaliste qui n’a pas manqué de donner des coups insistant au passage sur son expérience et  son  degré d’amour pour le Bénin, a martelé qu’il mérite le  respect des uns et des autres.  L’ancien directeur de l’Ecole de la nouvelle conscience en a profité pour donner des cours sur  le renseignement territorial.  Kpakpatomédias vous propose la réplique de l’homme.

 

« Vous me devez du respect et je l’exige »

« Si les frais de renseignements sont mis sur les salaires des préfets c’est une erreur grave car on ne saurait mettre sur le salaire d’un Président les fonds de la caisse noire par exemple. Je reste sur ma faim.

Le renseignement doit cesser d’être un mythe. En 2009 avec un Général français, conseiller à la défense globale du président Bozizé, nous avions animé une journée d’imprégnation des députés sur le renseignement territorial en Centrafrique. J’en étais le formateur.

Au Bénin, c’est moi qui ai fait élaborer et introduire au CeFAL un cours sur le renseignement territorial. Ce n’est personne d’autre. Madame la Ministre Hatcheme était à l’écoute de mes suggestions. J’ai été suivi par l’UE et le travail a été fait par le Général Celestin Guidimé sous ma coordination technique.

La rupture va dire qu’il ne s’agit pas d’un leg positif du Président Yayi?

J’ai appris à reconnaître le mérite de chacun. Je ne fais pas partie des gens financés pour injurier les autorités. J’enseigne la symbolique du pouvoir d’État et je sais aussi ce qui fait écrouler la puissance publique.

Qui ne sait pas que j’ai été dur mais honnête envers le régime Yayi. Pourtant, personne ne m’injuriais, personne ne disait que je mentais. Qui peut dire que mes prises de positions ouvertes contre le régime Yayi et surtout les messages que je passais durant ces trois ans comme le formateur en chef de l’école de la nouvelle n’ont pas profité à la venue de M. TALON au pouvoir? Les profiteurs qui m’injurient, eux ils avaient pris quels risques pour le pays? Eux, ils étaient dans leurs calculs de postes et gros salaires? Qui d’eux a mis un centime pour animer l’école de la nouvelle conscience? J’attends une réponse honnête et immédiate pour apprécier vos capacités à être honnêtes avec vous-mêmes.

Parmi vous que celui qui m’a aidé à concevoir les 57 leçons sur l’éducation à la citoyenneté se fasse révéler. Arrêtez vos arrogances! Vous êtes très forts aujourd’hui mais le Bénin ne vous appartient pas.

Mon nom est inconnu sur la liste de ceux qui allaient prendre de l’argent chez les hommes d’affaires et les politiciens pour venir déverser des énormités sur la personne du président Yayi.

On parle de mes relations avec M. Azanai alors qu’on ne se connaît même pas, on n’a aucun lien. Que de non sens. Je laisse chacun raconter tout ce qu’il veut sur ma lettre ouverte. C’est une lettre écrite professionnellement par un institutionnaliste formateur de cadres réformateurs. Viendra un moment où je démontrerai ce qui différencie ma lettre ouverte de ce piteux concept de normo communication.

Je n’ai pas tout oublié de mes cours sur la communication et le phénomène des pertes de charges entre émetteur et récepteur.

Arrêtez de nous mystifier. Nous avons fait aussi de hautes études comme vous. Ce qui nous différencie C’est l’expérience et le degré d’amour pour ce pays.

J’ai intégré le SACRIFICE dans ma vie depuis 1984 et merci au Général Kerekou et au ministre Adolphe Biaou et son cabinet.

Vous me devez du respect et je l’exige. »