En ce jour d’anniversaire et surtout de mes 18 ans d’admission à la retraite,je m’en voudrais de ne pas donner la recette qui pourrait être le secret de vie et de longévité.
Rien que la vérité,la franchise et la sincérité dans les relations humaines.
J’ai accumulé un certain nombre d’années d’expériences dans ma vie professionnelle.
En Mars 1990 au lendemain de la conférence nationale, j’occupais le poste de Directeur des Affaires Financières et Administratives dans un ministère de souveraineté.
A l’époque, certains ministres n’avaient pas de véhicule de fonction en raison de l’austérité en cours sous les négociations avec le FMI.
Dans ces conditions le Ministre nommé en 1989 était obligé d’aller négocier avec le ministre des finances un véhicule du Pool administratif pour en faire son véhicule de fonction.
Mais voilà,, à l’avènement du régime de transition,le Ministre déchu, avant de passer service,a pris le soin d’ aller logiquement déposer ce véhicule au ministère des finances.
Un mois environ plus tard,le nouveau ministre m’appelle dans son bureau pour me demander de l’aider à faire rendre gorge à ce ministre sous la révolution,en contrepartie d’une haute fonction après l’adoption du nouvel organigramme des ministères.
Ma réponse fut catégorique : le véhicule objet de cette tractation ne figure pas sur la liste des biens matériels du ministère dont je suis le gestionnaire.
La semaine suivante,je suis affecté au ministère de la fonction publique sans autre forme de procès.Je n’ai pas compris comment j’ai été nommé Chef de cabinet du ministère.
Un an plus tard, je fus nommé à nouveau par le remplaçant de ce ministre en courroux,à une fonction encore plus élevée.
Moralité de cette histoire,
le ministre qui voulait rendre gorge à cette époque n’est plus de ce monde depuis plusieurs années,alors que le ministre qu’on voulait coûte que coûte culpabiliser et moi sommes encore en vie .
N’y a-t-il pas vraiment une vie après le pouvoir.
Au ministère de l’intérieur, Président de la commission des débets.Je pouvais brutaliser tous ceux qui sont mis en débets par l’État comme l’exigeait la révolution.
J’avais à l’occasion,le pouvoir de la force à la commande, avec les officiers de gendarmerie et de Police sous ordre,mais ma méthode était le dialogue et la persuasion.
Tout ceci pour enseigner à la jeune génération :
En matière de gestion administrative au niveau de l’Etat,si l’on vous envoie,il faut savoir envoyer.
Dah Missigbè Djankaki III
Chef de la Collectivité Ayatovi -Ganmènou