Présent au congrès extraordinaire du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), ce samedi 29 décembre 2018 à Calavi, Eric Houndété a craché sur Patrice et les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP). Du moins, à demi-mot. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale a déploré la qualité des lois votées, notamment au plan politique, par ces derniers et dénoncé la psychose générale observée sous Patrice Talon.
Manassé AGBOSSAGA
Eric Houndété met fin, peu à peu, à sa neutralité politique. Et désormais, Patrice Talon et les députés du BMP font les frais de l’adhésion à l’opposition de l’homme. Pour cause, le premier vice président de l’Assemblée nationale a, demi-mot, critiqué les députés du BMP, lors de son intervention au congrès extraordinaire du parti FcBe. Son réquisitoire a porté sur les lois votées, au plan politique, par la 7ème législature.
Le député de la 5ème circonscription électorale souligne que la charte des partis politiques, et le code électoral posent de réels problèmes de fonctionnement, de liberté aux organisations politiques. Pour Eric Houndété, ces lois « appauvrissent » et « assèchent » les partis politiques.
« Il n’est pas inutile d’évoquer les autres aspects de la législation depuis quelques mois. La législation sur l’embauche. La législation sur le code électoral. Autant de législations qui nous amènent à nous interroger sur la qualité, sur les objectifs des hommes qui sont appelés à décider au nom du peuple. Je parle des représentants du peuple », déplore t-il.
Et comme s’il voulait indiquer à qui s’adresse ses critiques, Eric Houndété ajoute « Je parle des députés, car en français facile, le député se définit comme étant le représentant du peuple. Beaucoup de gens ne comprennent pas ça. Le député pour beaucoup de gens dans ce pays, c’est le représentant du président de la République. C’est le représentant du gouvernement. Et donc ils doivent faire la volonté du gouvernement les yeux fermés. Ils doivent la faire. C’est ça qui nous amène à ces dérives.
Eric Houndété poursuit ses critiques voilées et semble indexer , cette fois, le chef de l’Etat.
Sans citer de nom, il fait savoir que ce qui s’observe sous le régime de la Rupture est une première dans l’histoire du Bénin démocratique. « Jamais au Bénin du renouveau démocratique, le peuple n’a été aussi terrorisé, apeuré… Jamais on n’a vécu une psychose généralisée, une peur », dénonce t-il avant d’ajouter « Nous devons mettre un terme à ça ».
Les langues se délient donc.
La fin de sa mandature a lui est plus qu’imminente.rira bien qui rira le dernier
Je suis usl!
Je suis usl!
Je suis très bien ce qui se passe dans mon pays mais c est pitoyable car on interdit aujourd’hui les manisfestations sur la rue demain on ennule ça,que voulons nous au juste pour ce pays