La demande faite par la Commission électorale nationale autonome (Céna) aux partis politiques d’ajouter le certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril a provoqué la colère de certains acteurs politiques. Et face aux représentants de partis ce mardi 12 février, Emmanuel Tiando est revenu sur la question. Il en a profité pour apporter des clarifications.
Manassé AGBOSSAGA
Le président de la Céna apporte des clarifications sur la demande du certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril. Face aux acteurs concernés, il a expliqué dans quel cas précis, les partis doivent compléter leur dossier par le certificat de conformité. Et à en croire ses propos, le certificat de conformité ne concerne pas tous les partis.
« C’est ceux là qui existaient avant la nouvelle loi. C’est les partis politiques qui existaient avant et régulièrement enregistrés…Ceux que le ministère de l’intérieur a enregistre… C’est eux qui doivent produire un certificat de conformité », précise t-il.
Par contre, Emmanuel Tiando indique que les partis politiques mis sur les fonts baptismaux après la promulgation de la nouvelle charte des partis politiques sont plutôt appelés à apporter le récépissé délivré par le ministère de l’intérieur.
« Les nouveaux, c’est-à-dire ceux qui ont vu le jour après la promulgation de la nouvelle loi, on leur demande tout simplement de présenter le récépissé délivré toujours pas le ministère de l’intérieur… S’ils viennent sans ce récépissé, on ne va pas les recevoir », clarifie t-il.
Et de marteler à nouveau « C’es le récépissé pour les nouveaux et pour les anciens, c’est certificat de conformité ». Trêve de polémique !