Les membres de la Coalition des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’approuvent pas les déclarations tenues par l’Honorable Guy Dossou Mitokpè, à l’Hémicycle le jeudi 28 mars dernier. Pour Moustapha Bashola, Argos Adihounda, Fulbert Vodounon, Josaphat Ahokandji, Rigobert Gonçalves, Luc Mandela et consorts, les propos du secrétaire général du parti Restaurer l’espoir menacent la paix et la cohésion sociale. Lire l’intégralité de leur déclaration lue par le président du CJSP, Moustapha Bashola, ce vendredi 29 mars 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou.
COLLECTIF DES JEUNES ENGAGÉS POUR UN SURSAUT PATRIOTIQUE
POINT DE PRESSE
Mesdames et Messieurs de la presse
Chers confrères et honorables invités, merci à vous de répondre une fois encore favorablement à notre invitation.
Qu’il vous souvienne, il y a exactement une semaine que le collectif des Jeunes Engagés pour un Sursaut Patriotique que j’ai l’insigne honneur de chapeauter vous a convié en ces mêmes lieux de l’INFOSEC pour se prononcer et fustiger les attitudes belligerantes de l’opposition béninoise et très peu favorables à une sortie de crise dans le cadre du consensus souhaité par le chef de l’État, le président de la République son excellence Patrice TALON pour une élection législative inclusive.
Aujourd’hui encore et plus que jamais lorsque la stabilité et la paix sociale sont menacées et que la cohésion et la solidarité nationale en arrivent à prendre un coup, le CJSP s’invitera toutes les fois dans le débat pour dire en toute liberté et en toute indépendance et donner son point de vue sur tout sujet qui affecte directement la nation.
C’est à cet exercice que nous voudrions bien nous employer une fois encore cet après midi lorsque nous vous avons fait appel.
Il y a une semaine nous disions ici même que l’opposition n’étant point prête et capable d’aller aux élections législatives du 28 Avril prochain veut juste prétexter d’une crise politique qui n’existe pas pour inciter à la violence et à des troubles sociaux pour assouvir son vilain dessein d’appeler à un soulèvement populaire contre le régime de la rupture et pour déstabiliser la gouvernance élogieuse du président Patrice Talon.
Les derniers développements à l’Assemblée Nationale ponctués de propos belliqueux incitant à la violence et à la rébellion ou à une mutinerie tenus hier jeudi à l’hémicycle par l’honorable Guy MITOKPE nous renforcent au sein du CJSP dans cette cette évidence qui est notre appréhension de la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays telle que l’opposition le confirme chaque jour un peu plus.
« Nous sortirons, nous allons envahir la CENA, nous allons envahir le centre de traitement, nous allons envahir les 77 communes du pays au nom de l’article 66 de la constitution pour défendre la démocratie
Que 62 députés prennent en otage tout un peuple, on n’acceptera jamais », c’est malheureusement en ces termes que l’He Guy MITOKPE s »exprimait hier au parlement à l’occasion d’une plénière initiée par le président Adrien HOUNGBEDJI dans le cadre de sortie de crise.
Avant lui, son mentor a annoncé les couleurs la veille seulement à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le parti Restaurer l’Espoir au Bénin Marina Hôtel lui aussi évoquant l’article 66 de notre loi fondamentale comme caution à tous les actes de vandalisme et de mutinerie qu’il projette entreprendre pour empêcher le processus électoral inébranlable.
Au président Candide AZANNAI à qui nous vouons encore au sein du CJSP tout le respect dû à une personnalité politique de son rang qui a fait un combat politique juste et exemplaire mené au prix de grands perils aux côtés d’autres acteurs politiques tout aussi vaillants et téméraires que lui dans un passé récent à l’avènement du régime de la Rupture, nous voudrions lancer un appel patriotique de paix et d’amour pour la patrie pour lui dire qu’on ne médit point du miel après s’en être servi.
Nous estimons au sein du CJSP que le combat politique du président AZANNAI a tout son sens auprès
du Président Patrice TALON pour qui , le peuple s’en souvient encore, il avait pris suffisamment de risque comme beaucoup d’autres car une sagesse populaire béninoise nous enseigne qu’on ne se rebelle pas contre le fétiche qu’on a soi même érigé, on finit toujours par s’en repentir.
Quant aux propos désobligeants incitant à la violence tenus hier à l’hémicycle par l’He Guy MITOKPE, au CJSP nous estimons que la solution à la situation politique actuelle que nous n’osons pas encore appeler au sein du CJSP comme étant une crise ne se trouve pas dans la rue.
La solution à la situation ne se trouve pas non plus dans les 77 communes ni à la CENA ni au centre de traitement qu’il projette envahir.
La solution à l’infortune se trouve bien entendu à l’Assemblée Nationale et nous invitons les députés de la minorité à à la retenue à l’humilité et à la sagesse de celui qui demande au lieu de lieu de continuer à jouer au plus malin et à la grandiloquence pour que la plénière qui se poursuit aujourd’hui et qui est encore en cours actuellement à l’Assemblée Nationale puisse nous permettre de trouver un consensus pour des élections inclusives tel étant le vœu très cher au chef de l’État, le président de la République son excellence Patrice Talon .
C’est pourquoi nous condamnons avec la dernière rigueur au CJSP les propos va t-en guerre et belliqueux de l’He Guy MITOKPE qui ne garantissent pas la paix et la cohésion sociale et nous appelons le peuple souverain à ne point céder aux manipulations de ces gens là car les béninois n’ont pas besoin de la violence avant de régler leurs problèmes comme nous l’ont enseigné nos ancêtres qui parvenaient toujours à regler leurs différend quelles que soient leur grandeur et leur taille.
Nous l’avions dit ici il y a quelques jours qu’il n’y a pas encore péril en la demeure et nous sommes confiant que le génie beninois tel qu’il avait en 1990 triomphé de la passion triomphera une fois encore de la force du mal afin que tout se passe dans la quiétude et dans la tranquillité.
Nous voudrions à cet effet dire à l’honorable Guy MITOKPE de mettre un peu de l’eau dans son vin d’étre flexible et de se rendre docile et disponible aux débats en cours actuellement au parlement pour qu’une issue favorable soit trouvée à la prétendue crise actuelle car nous réaffirmons que la solution à la situation politique actuelle ne peut être trouvée qu’au parlement et nulle part ailleurs.
Nous voudrions aussi rappeler à l’honorable Guy MITOKPE qu’il doit désormais faire une nette démarcation entre la lutte estudiantine syndicale et un combat politique, la première menée souvent avec fougue et naïveté sans objectif précis fait parfois appel à la violence et au vandalisme par manque de sagesse des acteurs mais un combat politique se mène avec méthode, discipline et dans le respect de l’autre et des lois de la République .
Qu’un élu du peuple qui plus est un honorable député à l’Assemblée Nationale appelle à la violence et à un soulèvement populaire n’honore pas notre démocratie et discrédite la fonction de député qui est déjà mise à rudes épreuves selon les commentaires pas trop favorables qui se font dans l’opinion publique face au refus des députés de la minorité de se conformer au nouveau code électoral qu’ils ont eux aussi participé à l’élaboration. Ceci dénote d’une incongruité manifeste qui démontre aisément que ces gens là roulent juste pour leurs intérêts personnels et non pour la démocratie et le peuple comme ils le font croire car c’est encore eux qui ont voté des lois à l’Assemblée Nationale pour permettre au président Talon d’entreprendre des réformes sociales comme la libération des espaces publics qui a occasionné le délogement sans trompette de nos mamans et de leurs commerces le long de nos rues à travers les grandes villes du Bénin, une réforme à laquelle celles ci
se sont pliées sans broncher.
Mais alors une question mérite bien qu’on la pose.
Pourquoi lorsqu’il s’agit d’une loi pour assainir le paysage politique en Republique du Benin nous assitons a un dechainement de passion?
Est ce que parce que nous intllectiels nous sommes plus citoyens que les bonnes dames qui ont elles aussi subi la rigueuer de la loi ou alors parce que nous avons les moyens pour organiser des marches payantes et que les autres n’en ont pas pour faire entendre leur cause?
Voilà mesdames et messeiurs de la presse autant d’interrogations que suscitent le.bras de fer de l’opposition avec la loi votée pour la republique et à laquelle tout le monde doit se soumettre.
À l’He Guy MITOKPE le CJSP recommande la sagesse, le bon sens car la violence et la désobéissance civile comme il le souhaite ne serviront à rien dans la situation actuelle, seuls l’amour de la patrie et la preseravtion de la paix y parviendront.
Mieux nous nous rendons compte qu’il ne connait pas l’histoire de ce pays qui a connu des situations politiques pires que celle ci mais a toujours triomphé du mal.
La conférence des forces vives de la nation en est une preuve irréfutable. Nous qui avions vécu les affres du marxisme Léninisme dans ce pays pendant qu’il était en Côte d’Ivoire pouvons lui apprendre la belle histoire du Bénin , un pays qui aspire toujours à la paix malgré les querelles intestines et les conflits politiques.
Il ne le savait peut être pas.
Ici, c’est le Bénin.
Il y a autre chose qu’il urge qu’il sache. Celui qui appelle à la violence n’est jamais épargné des déconvenues.
Si le Bénin doit s’écrouler nous allons tous dans les décombres de l’écroulement personne ne sera épargnée.
Face donc à la recrudescence d’appel à la violence et incitation au soulèvement populaire que prône l’oppsition béninoise, le CJSP voudrait lancer un appel vibrant et pressant au peuple béninois de ne jamais se laisser prendre à ce piège et les invite par ailleurs au calme et à la sérénité car le Bénin ne va pas s’écrouler sous le président Patrice Talon, au contraire il va continuer et même accélérer sa marche irréversible vers un peu plus de lumière , vers le progrès social et le développement durable tels que le prône le président de la République depuis son avènement au pouvoir.
À chacun et à tout le peuple conscient nous disons bravo et bon courage pour la suite du combat.
Vive le CJSPVIVE la démocratie
Vive le Bénin je vous remercie